Editeur : 2k Games
Développeur : Gearbox Software
Genre : FPS / RPG
Plateformes : PS3 / Xbox360 / PC
Plateforme testée : PS3
Sortie le 17 octobre
Après 2 épisodes explosifs, Borderlands revient avec Borderlands The Pre-Sequel, un entre-épisode tout aussi dingue et éclatant.
Pour les aficionados de la gachette et de l’humour noir décapant, Borderlands est la série de jeux de référence. Bourrée de clin d’oeil à la pop culture, insolente et violente, elle a su se faire une place au sein du paysage vidéoludique à grands coups de bazillions de flingues et de grosses brutasses sanguinaires. Et la voila de retour avec Borderlands The Pre-Sequel qui raconte l’origine du deuxième volet. Mais qui n’est pas le premier épisode. Qui est entre les deux quoi. Mais si c’est logique. Bienvenue dans l’univers chatoyant de Borderlands.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Beau Jack sans jamais oser le demander.
Entre Borderlands premier du nom et sa suite, beaucoup de choses se sont passées. Entre l’ouverture de l’Arche et l’ascension du méchant le plus cool et taré de tous les temps le Beau Jack, il y a comme un blanc qu’il convient de combler. C’était encore l’époque où Jack était encore à peu près sain d’esprit, travaillant en tant que simple cadre d’Hypérion. Mais après l’attaque de la station spatiale Hélios dont il était en charge par les soldats de la Légion Oubliée sous les ordres de l’énigmatique Zarpedon, Jack est contraint d’appeler à l’aide un Chasseur de l’Arche pour l’aider à récupérer le contrôle de la station. Mais pour cela, son nouvel associé doit aller sur Elpis, la lune de Pandora, où de nombreux complexes abandonnés par Dahl sont occupés par des pillards sanglants et une faune des plus détestable.
On prend les mêmes…
Borderlands, c’est avant tout une formule qui roule depuis le premier épisode. 4 classes de personnages avec chacun 3 arbres de compétences différents, une pléthore d’ennemis qui lâchent objets et expérience à foison et des gazillions de bazillions de milliards de flingues générés de façon procédurale. On tire sur tout ce qui bouge (surtout si les raisons sont débiles ou absurdes), on ramasse ce qui tombe, on revend, on rachète du matos plus puissant et on recommence. Sans oublier les défis stupides qui donnent des points de brutasse (la VF fait toujours aussi mal… Sauf pour Benoit ‘Morgan Freeman’ Allemane qui double le Mérif et Christophe ‘Cartman’ Lemoine pour Jack) et permettent d’augmenter à loisirs les capacités du joueur. Ajoutons à cela une tripoté de missions annexes qui doubleront (tripleront ?) la durée de vie déjà bien conséquente et Borderlands The Pre-Sequel s’installe déjà comme étant un épisode allant parfaitement dans la continuité de ses prédécesseurs.
… et on fait tout péter parce que BRUTASSES
Niveau nouveautés, elles peuvent sembler légères de base, mais en action, elles offrent une toute nouvelle expérience de jeu. La principale de cet épisode étant le saut spatial en gravité zéro, tout le level design a dû être repensé. Désormais, le joueur possède un appareil à oxygène lui permettant de respirer dans l’espace mais aussi de profiter d’un boost qui amplifiera chaque saut ainsi que de la possibilité de « pilonner », à savoir atterrir violemment sur le sol pour blesser les ennemis. Les secrets sont donc deux fois plus nombreux et en plus d’être immense sur la longueur, la carte du monde prend énormément en hauteur, ce nouveau saut permettant d’atteindre de nouvelles cimes. Pour les armes, la classe laser est quelque peu dispensable tant sa précision et sa puissance sont discutables mais le nouvel effet Glace est rudement utile face à certains ennemis qu’il conviendra de geler avant de finir à coups de poings. Mais malgré ces petits changements, l’important dans Borderlands, ça reste toujours le choix du personnage au départ.
Quatre chasseurs dans le vent
Là où les deux premiers Borderlands proposaient des personnages complémentaires pour le multi-joueur (le bourrin, l’attaquant éloigné, la magicienne et le type plutôt équilibré), Borderlands The Pre-Sequel fait une fois de plus tout sauter en proposant quatre personnages diamétralement opposés. Athena la Gladiatrice, combine attaque à l’épée et défense avec son bouclier, Nisha (que l’on retrouve dans Borderlands 2 en tant que shérif de Lynchwood) dont les compétences favorisent l’utilisation des armes et la récupération de santé, Wilhelm dont les implants cybernétiques augmentent la défense et les attaques au corps à corps et enfin ClapTrap, le désormais célèbre petit robot insupportable dont le maître mot est aléatoire. Il faudrait d’ailleurs un almanach entier pour répertorier le nombre incommensurable de phrases hilarantes que cette poubelle sur roue lâche à longueur de temps. Réflexion faite, il en faudrait pour chaque personnage tant les dialogues sont des perles d’absurdité, de mauvais goût et d’humour noir. Un bonheur pour les joueur amateurs de bons mots.
Borderlands The Pre-Sequel s’inscrit parfaitement dans la continuité (pas historique si vous avez bien suivi) de la saga en reprenant la formule qui en a fait le succès tout en y ajoutant quelques légers changements relançant l’intérêt et offrant de nouvelles possibilités agréables. Mais au final, si on aime autant Borderlands, c’est avant tout pour son impertinence, son côté bourrin et le défouloir qu’il offre. Sans oublier évidemment la chasse aux loupiottes vertes dans tous les sens pour récupérer tout le butin qui traîne. De quoi devenir fou. Ça tombe bien, on est là pour ça.
Borderlands The Pre-Sequel : Bande Annonce
Crédits : ©2kGames
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