La saison 6 de Psych commence cet après-midi sur NT1 avec un season premiere hilarant, aux accents bien britanniques.
Spencer, son nom est Shawn Spencer. Le faux médium du câble américain se prend pour James Bond lors de son retour en sixième saison de Psych. Et comme d’habitude, Shawn a le chic de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Ou au bon endroit au bon moment, cela dépend du point de vue. Toujours est-il que Shawn découvre le corps d’une femme caché sous le lit de l’ambassadeur britannique alors qu’il était en pleine mission de secours d’une figurine Dark Vador, volée à un autre gamin par le fils de l’ambassadeur. Etant rentré dans l’ambassade plus ou moins illégalement, Shawn ne peut forcement pas crier au meurtre et doit se servir de ses prétendus pouvoirs médiumniques pour alerter les autorités, aka Juliet et Lassiter. Et pour résoudre cette affaire, Shawn use et abuse de sa soudaine et toute à fait limitée immunité diplomatique, d’un très mauvais accent anglais piqué à Phineas & Ferb ou Peter Pan et bien sûr des ses éternels pouvoirs d’observation.
Shawn contre le détecteur de mensonge
Cet épisode marque un tournant dans la série. Après 6 ans d’idioties et autres fausses visions, on commençait à se demander comment les autres personnages, pourtant intelligents, continuaient de croire Shawn lorsqu’il prétend être médium. Surtout qu’il est de moins en moins prudent dans ses prédictions, allant jusqu’à donner l’adresse exacte du lieu d’un crime. Problème réglé : Shawn arrive à battre le détecteur de mensonge lorsqu’il affirme être un médium. Il faut dire, Papa l’a entraîné quand il était petit, ce qu’on peut voir dans un flashBack d’anthologie. Il faut rester jusqu’à la fin de l’épisode, ne serait-ce que pour voir et entendre Corbin Bernsen dire « You have to believe the lie. »
Ce season premiere de Psych accueille dans son casting Malcom McDowel en Guest Star. Et il n’y avait pas meilleur choix pour jouer l’ambassadeur britannique. L’acteur anglais offre une prestation remarquable, tout en humour et, forcement, flegme. On n’espère qu’une chose, que le gang de Psych arrive à le faire revenir dans la série tant c’était un plaisir de la voir jouer face à James Roday et Dulé Hill. Autre acteur dont il faut souligner la performance : Timothy Omundson. Il a toujours était très bon dans son rôle de flic froid, robotique même, sarcastique et borné. Mais cet épisode montre a quel point il connait son rôle et son personnage, à quel point son talent est sous-estimé.
Une recette qui marche
La recette qui a fait le succès de Psych est toujours présente. Les dialogues sont délicieusement outrageants, la dynamique des divers duos fonctionne toujours autant et on a toujours l’impression, malgré 6 ans à l’antenne, de voir deux gamins jouer aux gendarmes et aux voleurs. Enfin, au meurtrier. Les références, parfois obscures, aux années 80 ne sont pas oubliées, pas plus que les running gags et autre clins d’oeil. Et la série ose toujours nous faire rire avec des sujets pas rigolos du tout. Entre Gus qui déclare ne pas vouloir être vu, la nuit tombée, avec un gamin de 11 ans dans sa voiture et tente de se battre avec un autre simplement parce qu’il considère la seconde trilogie Star Wars comme la meilleure, ou Woodie, le légiste, qui sous-entend que Henry est fasciné par ses cadavres – ce qui est parfaitement normal n’est-ce pas – les rires pleuvent.
Psych présente donc un season premiere solide à ne pas râter, ne serait-ce que pour les scènes avec le détecteur de mensonge (et en particulier celle où Lassiter menace Shawn avec un plaisir sadique non dissimulé de lui tirer dessus – plusieurs fois – s’il ne traite pas Juliet correctement) ou pour voir comment Shawn a jamesbondé au début de l’épisode (du verbe jamesbonder, bien sûr).
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