La première partie de la troisième saison de The Fosters n’offre qu’une répétition décevante des thèmes et intrigues de la série.
The Fosters tourne en rond. Cela est clair à l’issue de la première partie de la saison 3 de la saison. Encore une fois, la série de ABC Family est revenue sur des intrigues qu’on espérait terminées, s’est souvent contenté de répéter des thèmes et se repose un peu trop sur ses lauriers.
Mauvais come-back
Le plus gros défaut de cette première partie de saison 3 de The Fosters et le retour inutile et franchement fatiguant de la relation entre Callie et Brandon. Et les scénaristes ont réussi à jouer avec ce thème de deux manières. D’abord avec AJ, nouveau fils d’accueil d’abord de Stef et Lena puis de Mike, Callie tombe sous le charme de ce jeune homme, et cela remet en cause son adoption. Une fois cette intrigue réglée, The Fosters fait pire : Callie et Brandon, c’est reparti. Ils couchent ensemble, après avoir pris des décisions indignes de l’intelligence et de la maturité qu’on peut prêter aux personnages.
Le retour de cette intrigue est simplement une manière paresseuse de faire traîner en longueur l’adoption de Callie, intrigue qui aurait dû être réglée depuis bien longtemps. A cause de cela, la saison perd fortement en qualité, et ennuie, voire agace à plusieurs moments. Heureusement, le final de mi-saison règle l’adoption de Callie une bonne fois pour toute. On peut espérer que cela règle l’histoire incestueuse avec Brandon, mais le Cerveau n’a que peu d’espoirs.
Couples en péril
Autre angle de cette saison : les difficultés de couples entre Stef et Lena. Une intrigue qui a souvent ses bons moments, et n’est pas indigne d’intérêt, mais est délivrée de manière un peu trop saccadée pour être vraie. La résolution est surtout trop rapide. Après plusieurs épisodes où les divers problèmes s’accumulent entre les deux épouses, il ne suffit que d’une simple déclaration d’amour pour que tout soit résolu comme par magie. Leurs problèmes de communication résident toujours, de confiance aussi. On pourrait espérer que cela soit adressé dans la suite de la saison, mais The Fosters a trop tendance à faire traîner les choses en longueur pour cela. Il est préférable de voir une intrigue expédiée.
Autre déception le couple le plus adorable de la série : Jude et Connor. Malgré quelques belles scènes et un beau message sur l’acceptation de soi, et des autres, les deux adolescents ont pris très vite l’arrière-plan, pour finir par être séparés pour raisons familiales à la fin de cette première partie de saison. Il aurait clairement été plus intéressant de voir comment deux adolescents explorent leur toute première relation, surtout une relation homosexuelle jusqu’alors jamais vue à la télévision pour des personnages si jeunes, que d’avoir une énième intrigue sur l’adolescente qui trompe son copain avec l’ex de sa soeur et regrette ensuite son geste.
Jesus II
Tout n’est pas à jeter dans ce début de saison 3 de The Fosters. La dénonciation et les dessous du système d’adoption et des familles d’accueil américain est intéressant. Les épisodes sur le racisme font réfléchir, et il a été agréable de revoir Girls United et d’en apprendre un peu plus sur le personnage de Rita.
Ce dernier épisode donne aussi un premier aperçu du nouveau Jesus. Si il est difficile de juger l’acteur durant les quelques secondes où il apparaît à l’écran, il semble avoir cependant assez bien étudié le personnage avant, puisqu’on retrouve certains de ces tics et mimiques qui sont du pur Jesus.
The Fosters s’est un peu perdue en ce début de saison 3, et est trop souvent revenue sur des intrigues rebattues. Il faut simplement espérer que la série a simplement reculé pour prendre un nouvel élan.
Crédits Images : ©ABC Family
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