Un mois à jouer : Gears of war 3 !

3

4.0

Un cerveau lent pour cette chronique de Gears of War 3, un cerveau qui arrive après la guerre. Mais un Cerveau qui a pris le temps de jouer, longtemps même. Un mois à jouer Gears of War 3. Un final en apothéose pour la série culte de Microsoft ?

Une guerre entamée depuis 5 ans déjà, laissant derrière elle de lourdes séquelles dans les synapses des joueurs de Xbox 360. Mais un Cerveau qui a pris son temps de jouer, longtemps même, pour être sûre de donner à Gears of War 3 ce qu’il mérite…

Série phare de la console de Microsoft, Gears of War achève aujourd’hui son premier périple avec cet épisode venant conclure une première trilogie d’ores et déjà culte chez les fans de Third Person Shooter Hollywoodien. Gears of War, c’est avant tout une mise en scène, un sens du rythme et du cliffhanger qui tue, tout ! Le joueur en prend plein les mirettes, et en redemande encore, même passé les crédits de fin du jeu. L’aspect « grand spectacle » de la série a toujours été l’un de ses atouts majeurs, et ce nouvel épisode ne déroge pas à la règle. On peut noter quand même que Gears 2 tapait un peu plus fort à ce niveau-là, avec plus de séquences réellement marquantes et de morceaux d’anthologie. Ici, les développeurs de Epic Games l’ont joué un peu plus sage qu’à l’accoutumée, privilégiant l’action « in-game » pure et dure. La mise en scène reste dans tous les cas supérieure à 90% de la production actuelle.

Comme pour les précédents volets, le scénario nage dans des eaux délibérément kitsch, nanardesque et second degré, et on suit le final des aventures de Marcus Fénix et de ses frères d’armes avec le sourire aux lèvres, tant certains dialogues relèvent de la pure série B, voire Z. Mais c’est une composante également indispensable et propre à cette franchise.

Se battre en terrain connu

Une grande série de jeu vidéo ne peut cependant pas compter que sur sa mise en scène, aussi épique soit-elle, le gameplay doit répondre présent. A ce niveau, Gears of War 3 fournit le minimum syndical, en reprenant avec exactitude toutes les mécaniques de jeu des épisodes antérieurs : le système de couverture reste bien entendu inchangé, le système de changement d’armes en temps réel avec la croix directionnelle également, toutes les composantes essentielles des Gears précédents sont retrouvées à l’identique ici. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, d’autant que ce système reste toujours aussi fun et imparable, mais on aurait aimé peut-être un peu plus de fantaisie dans les nouvelles armes mises à dispositions ou bien des situations de jeu plus surprenantes. Là est le principal point faible du titre à savoir le manque de surprise. D’une part dans la mise en scène comme noté précédemment, manquant un peu de cette folie qui caractérisait Gears 2, d’autre part dans les situations de jeu qui paraissent bien trop familières, et finissent par lasser le joueur, ce qui est une première dans la série. Le genre TPS a vu récemment émerger quelques outsiders insolents tels que Vanquish ou Uncharted 2, qui malheureusement surpassent tout deux ce Gears of War 3 soit au niveau du gameplay pour le premier, et grâce à l’aspect cinématographique, pour le second.

Une technique toujours au poil

Gears 3 reste le porte étendard technique de la Xbox360, avec une réalisation graphique de haute volée, bien que n’ayant peu évolué par rapport aux précédents chapitres. Les visages sont un peu plus fins, les décors un peu plus colorés, les effets de lumières plus dynamiques, on reste cependant en terrain connu, et l’effet « WOW » dont tous les gamers se souviennent lors de la sortie du premier épisode n’est plus aussi présent aujourd’hui. L’expérience en coopératif à écran splitté est toujours impressionnante, avec une image qui perd peu de détails et reste fluide la plupart du temps.

Tu partages ton Gears avec moi ?

L’aspect multi-joueurs n’est d’ailleurs pas en reste avec plusieurs modes de jeu pour s’amuser en ligne, notamment un impressionnant mode coopératif permettant de vivre la campagne à 4 joueurs simultanément. Le mode « Horde » a été amélioré avec cette fois la possibilité d’acheter des armes et des pièges à disséminer sur le terrain de jeu, rendant l’expérience plus tactique et intéressante. On retrouve également tous les modes de jeu plus classiques (deathmatch etc) qui ont fait de Gears of War une grande expérience online.

Un mois à jouer, sans surprise certes,  mais avec tout de même beaucoup de plaisir  pour aller jusqu’au bout de tout les aspects de Gears of War 3. Gears of war, une franchise  qui reste un must-have pour tout gamer.

Crédit photo  © Microsoft 

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