On attend la suite

Trophy Wife

Trophy Wife se solidifie à mesure que la série avance. Tous les épisodes ne sont pas égaux mais certains sortent du lot comme celui d’Halloween ou encore le dernier en date. Le casting est excellent et prend de l’ampleur. Mickaela Watkins est déconcertante et hilarante et le petit qui joue son fils est juste magique. Il y a encore des choses à mettre en place ou à ajuster mais la série est drôle et les personnages attachants. Elle avait la dure tâche de se différencier de Modern Family qui est sur la même chaîne et elle y arrive plutôt bien. Même si en terme d’écriture on est loin de Modern Family, Trophy Wife possède de bonnes répliques et a un bon rythme comique.

The Goldbergs (ABC)

Le pilote de The Goldbergs était assez plaisant. La série nous replonge dans les années 80 avec bonheur dans une famille complètement déjantée mais pleine d’amour même si on a l’impression qu’ils se détestent. Adam Goldberg, le créateur de la série, s’est inspiré de sa propre vie et de sa famille pour créer une série drôle et touchante. Bien sûr, certains personnages comme Barry et la mère sont poussés à l’extrême et en font des tonnes mais quand on regarde derrière l’exagération, il y a une belle histoire. Et c’est toujours un régal de voir comme on faisait quand on avait pas de téléphone portable dans les années 80.

The Crazy Ones (CBS)

Dans son pilote, Crazy Ones a su offrir le ton comique attendu dans une sitcom au cast aussi prestigieux que le prestigieux Robin Williams. Un humour farfelu non sans rappeler celui farfelu d’Ally McBeal mais le tout sans réellement donner une image du potentiel de la série en général. 7 épisodes plus tard, c’est toujours la même rengaine et la même mécanique de de séquences comiques qui s’enchaînent.  Des personnages un peu caricaturaux (on pense à Sydney), un humour parfois complétement bizarre, des personnages très lisses dont on ne connait pas grand choses… Si le show repose uniquement sur la dynamique du duo comique Gellar/Williams, il a un réel potentiel qui prend du temps à être exploité. On attend la suite.

Sean Saves the World (NBC)

La nouvelle série de Sean Hayes a quelques difficultés d’audiences, cependant la chaîne lui donne sa chance en commandant 5 épisodes supplémentaires. On est ici dans tout ce qu’il y a de plus classique en terme de sitcom. On passe plutôt un bon moment devant Sean Saves The World mais le problème c’est qu’elle n’a rien de mémorable. Certaines situations sont plutôt drôles et la mère de Sean est un régal. On apprécie la relation conflictuelle mais aimante entre les deux. Le défaut de la série est peut être le fait que certains personnages sont encore très en surface.

Agents of S.H.I.E.L.D.(ABC)

Le pilote était très fort avec une bonne installation des personnages, de l’univers et des intrigues; La suite est en dents de scies. Certains épisodes sont excellents, approfondissent vraiment l’univers et ouvrent de nombreuses autres portes. D’autres très moyens et souffrent du manque d’alchimie de l’équipe. Le dernier épisode diffusée, F.Z.Z..T  fait partie des très bons et montrent, enfin, l’équipe agir en tant que telle, d’une manière où le public ressente cette alchimie. Une inégalité qui peut coûter à la série qui ne s’est pas encore stabilisée complètement dans ses audiences. Si la série a déjà eu sa saison complète, elle a besoin de s’améliorer pour espérer une seconde saison.

Hostages

Si Hostages ne s’est toujours pas débarrassé des clichés et facilités vues dans le premier épisode, l’intrigue liée à la conspiration pour tuer le président a pris de l’ampleur et apporte un intérêt à la série. Les divers moyens que la famille trouve pour s’échapper, et les conséquences quand ils échouent, sont de plus en plus intéressants et même lorsqu’ils ne sont pas originaux, ils sont bien amenés. Malheureusement, les coïncidences heureuses sont bien utiles et la cohérence est rare et les trous dans le scénario plus nombreux que dans un emmental. Hostages demande trop à son public de suspendre son incrédulité pour être vraiment efficace.

Once Upon a Time Wonderland

Avec Once Upon a Time Wonderland, on est encore loin de la magie de la série originale qui, il y a trois ans était une vraie bouffée d’air frais. Au début, on a du mal à s’attacher à certains personnages à part le Valet de Coeur qui est drôle mais qui cache une vraie sensibilité. Et malheureusement, même si elle est plus maligne qu’on le pensait, Alice est un peu agaçante. Cependant, durant les deux derniers épisodes, l’intérêt de l’histoire remonte et les personnalités de chacun font enfin surface et on en apprend un peu plus sur eux avec quelques twists et des flashbacks très instructifs sur la mythologie. Mais visuellement c’est toujours mauvais. Les audiences étant mauvaises, il n’est pas sûr que la série aille au delà des 13 épisodes commandés.

The Millers

The Millers reste, comme vu dans le pilote une comédie moyenne, avec quelques bonnes blagues, d’excellents acteurs mais qui ne cassera pas la baraque et sans grandes originalités. Si certaines situations sont exagérées, c’est surtout pour le rire, on sent que les auteurs connaissent bien leur sujet et s’amusent toujours avec tendresse des clichés sur les personnes âgées, mais aussi les nouveaux hippies. Cependant, beaucoup de gags sont déjà vus par ailleurs, et même s’ils font toujours rire, The Millers gagnerait à y apporter sa propre patte.

The Michael J. Fox Show (NBC)

The Michael J. Fox Show n’est malheureusement pas aussi drôle qu’on l’aurait voulu. Le style face caméra rappelle trop Modern Family et du coup la série souffre d’un manque d’originalité. On a aussi du mal à s’attacher à certains personnages comme les deux grands enfants et la soeur de Mike. Le couple qu’il forme avec Betsy Brandt a pas mal de complicité ce qui aide. On est content de revoir Michael J Fox en vedette dans sa propre série mais le matériel n’est pas assez solide. Au bout d’un moment, les blagues sur la maladie de Parkinson fatiguent. Il en faut plus pour faire une bonne comédie. La série a pourtant beaucoup de potentiel et le Cerveau ne désespère pas de l’amélioration de la série qui a eu une saison complète bien avant sa diffusion. NBC a confiance en Fox.

Ravenswood

Le premier épisode de Ravenswood était plutôt intéressant mais le deuxième épisode s’est finalement avéré moins efficace. Cette histoire de fantôme et de malédiction est toujours un peu difficile à avaler sachant qu’on est dans le même univers que Pretty Little Liars. L’amitié instantanée de Caleb avec Miranda est aussi un peu grosse. Il parle d’elle comme s’il la connaissait depuis toujours alors que ça fait 3 jours. La série a beaucoup de défauts mais il est intéressant de voir Caleb évoluer seul sans Hannah. Les choses s’intensifient et le suspens grandit de plus en plus dans le troisième épisode. Tout n’est donc pas mauvais et le côté addictif que possède Pretty Little Liars pourrait aussi se retrouver dans Ravenswood.

La rédaction