Le créateur de The Handmaid’s Tale décrit Fred Waterford comme l’équivalent du n°2 d’Al Qaïda.
Le dernier épisode en date de The Handmaid’s Tale était vraiment brutal pour Serena Joy qui a accusé les coups de son mari, le Commandant Waterford qui est revenu de l’hôpital après avoir survécu à l’explosion.
Maintenant qu’il est de retour à la maison, la dynamique de pouvoir est revenue en place, du moins, il tente de reprendre son rôle de “maître de maison”. Et bien évidemment, il abuse de son pouvoir.
Cependant, l’attentat l’a clairement marqué et son travail de remise sur pied n’est pas que physique, il est aussi mental. “Il a un certain élément de stress post-traumatique,” confie son interprète, Ralph Fiennes. “Il voit chaque personne avec une cape rouge comme une sorte de terroriste. Si quelqu’un marche vers lui, ça déclenche une angoisse. Je pense qu’il est vraiment affecté et qu’il n’arrive pas à gérer la situation.”
Fred a aidé à construire Gilead et il se rend compte qu’il perd le contrôle, même dans son propre foyer : “Il y a une vulnérabilité avec les gens sous son propre toit, les gens que vous pensez contrôler peuvent se défendre. Je ne pense pas qu’il rend Defred responsable mais il remet sa loyauté en question et les gens comme elle, ça le perturbe.”
Après l’attaque, beaucoup de commandants sont morts et cela a fait monter Fred en grade. “Vous êtes une cible encore plus en vue. C’est comme être le n°2 d’Al Qaida et combien ont-ils eu de n°2 ? Cela le touche à plusieurs niveaux,” confie le créateur Bruce Miller.
Cela va le rendre “encore plus violent, il va perdre son sang froid,” ajoute Miller.
Fiennes confie aussi : “Ce qui est intéressant dans la saison 2, c’est de voir comme quelqu’un devient un monstre.”
Le comportement de Fred va complètement isoler Serena et selon Yvonne Strahovki : “Elle est vraiment seule. Elle a de quoi être amère et misérable.”
The Handmaid’s Tale, c’est le jeudi sur OCS.
Source : Variety / Crédit ©Hulu
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