Critique pour le season premiere de CSI Cyber toujours aussi mauvaise.
CSI Cyber est revenue dimanche soir sur CBS pour une seconde saison. Et dès le premier épisode, la série souffre d’un gros problème : on a déjà l’impression qu’elle a déjà raconté tout ce qu’elle avait à dire. De l’affaire de la semaine aux intrigues liées aux personnages, il existe une impression de déjà vue. Et pas seulement déjà vue dans les dizaines de séries policières, cyber ou non, qui existent, mais déjà vue dans la série elle-même.
Manque de fraîcheur
Le piratage de jouets pour enfants, de systèmes de sécurité, l’utilisation du wi-fi presque tout a déjà été utilisés dans la première saison. En dehors de ça, l’affaire elle-même est des plus classiques et manque d’un twist un peu frais pour justifier un intérêt quelconque. De plus, les conclusions des enquêteurs semblent trop rapides, et surtout, on n’explique pas vraiment les tenants et les aboutissants des motivations du tueur, entre autres incohérences.
Si certaines scènes peuvent être plaisantes – la course de cafards, l’aspirateur Rumba en témoin par exemple- la série se prend trop au sérieux pour qu’on puisse apprécier pleinement ses exagérations. Scorpion est tout aussi extravagante dans son utilisation de la technologie, mais au moins elle l’assume et s’amuse. CSI Cyber ne semble pas se rendre compte qu’elle en fait beaucoup trop, et semble s’investir de la mission de prévenir les pauvres téléspectateurs des dangers qu’ils courrent avec la grande méchante technologie.
Pauvres personnages
Du côté des personnages, ce n’est pas mieux. Ils n’ont toujours pas gagné en relief. De plus, les intrigues sont peu originales, comme Mundo avec son papa qui souffre d’un cancer, chose dont il a du mal à faire face. Elles sont aussi mal exécutées, comme avec Krumitz. On ne croit pas une seule seconde à ses relations avec sa soeur, et encore pire au côté sacrificiel de la jeune femme. Plus mièvre, tu meurs. On ajoute à cela l’inclusion très forcée et peu naturelle de DB Russell alias Ted Danson dans la série, et on obtient un premier épisode difficilement supportable à regarder. Surtout que les rares qui n’auront pas suivie Les Experts se posent toujours la question de qui diable est ce grand homme à lunette et aux cheveux blancs.
Les acteurs, pourtant par ailleurs très bons, semblent vouloir eux-mêmes saboter CSI Cyber tant leur jeu est le moins naturel du monde faut entendre Ted Danson et Patricia Arquette échanger quelques rires forcés pour se rendre compte du désastre. A croire que c’est la seule solution qu’ils ont trouvé pour se sortir de cette galère. On espère que c’est la bonne.
Crédits Images : ©CBS
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