Ben et Cam reviennent du Japon pour un season premiere longtemps attendu. La saison deux de How to make it in America a été diffusée dimanche soir sur HBO avec un season premiere banal.
Un an et demi. Il aura fallu un an et demi à How To Make It in America pour revenir sur les écrans. Une période de transition spécialement bénéfique à Cam. Moins en retrait comme il a pu l’être dans la première saison, dans ce premier épisode de la saison 2, il prend beaucoup plus d’envergure face à Ben et ressemble enfin à un personnage principal, alors qu’il n’était jusqu’ici qu’un vulgaire side-kick.
Recap
Dans cet épisode, nos deux jeunes designers de mode reviennent du Japon. Leur marque de vêtement, Crisp, commence à être célèbre et portée dans les rues New-yorkaises. L’important maintenant est de continuer à gravir les échelons vers le succès. Mais entre déception au niveau des ventes et soirée événement qui se termine par un coup de feu et l’arrivée de la police. On rajoute à cela un Ben qui supporte mal la fumette, après avoir tiré sur un joint de cannabis pour faire comme les autres, clairement, leur rêve américain n’est pas encore atteint. Un premier épisode de saison efficace. Il décroche quelques sourires, voire des éclats de rire, et émeu même parfois le téléspectateur.
La petite sœur d’Entourage
Malheureusement, How To Make It in America souffrira toujours de la comparaison avec sa grande soeur, Entourage. Même esprit, même histoire – un groupe d’ami tente de réaliser leur rêve sans se perdre sur le chemin – même producteurs. La série était attendue comme l’héritière d’Entourage. Malheureusement elle n’a pas encore le même niveau. Si les gags sont marrants, reste un manque de développement des personnages et surtout d’originalité très flagrant. Entre la copine qui croyait être le visage de la nouvelle marque de la boisson de Calderon pour se retrouver à moitié à poil et de dos, sur une affiche 4×3, ou encore l’ex-copine qui devient amie avec l’actuelle… Du déjà vu. Reste pour la série ses qualités premières : une belle image et réalisation, des acteurs très justes, une certaine crédibilité dans la description des liens entre les personnages, une bande son correcte et surtout le vrai visage de New-York que l’ont visite du Bronx à la 5th avenue, en passant par le Lower Manhattan ou le Queens.
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