Critique du 1er tome de Reliques, Le tombeau de Lazare, le 6 juin chez Glénat.
Les passionnés d’histoire, d’aventure et de bande dessinée peuvent se réjouir avec l’arrivée de Reliques, dont le premier tombe Le tombeau de Lazare, répondra à certaines des attentes lorsqu’ils s’attèleront à sa lecture. Scénarisé par l’auteur basque espagnol Koldo Azpitarte Orroño et dessiné par Angel Unzueta Galarza, il traite d’un sujet déjà vu par ailleurs, grand classique historique, celui des croisades.
Synopsis
An 1254. Louis IX, dit Saint Louis, ordonne à un inquisiteur dominicain de former un groupe chargé de récupérer les reliques sacrées du christianisme. Il espère se servir de ces preuves de l’existence réelle du Christ comme un outil politique pour renforcer la foi, certes, mais surtout pour asseoir le pouvoir de l’Occident sur l’Orient, du Christianisme sur l’Islam.
Guillaume d’Uzès, un Croisé légendaire et plus tout jeune, sera à la tête de cette équipe de chasseurs de reliques, composée des éléments les plus disparates que l’on puisse imaginer : sa fille adolescente, deux moines dominicains, un habile voleur, le meilleur falsificateur d’Orient, un marchand génois, un guerrier mongol, un prince musulman exilé et trois chevaliers croisés ayant servi des années auparavant sous les ordres du chef du groupe…
Un style sombre
La première chose qui frappe lorsqu’on lit Reliques, c’est le dessin. Jouant beaucoup sur des couleurs plutôt sombres, reflet de cet univers violent, il ne plaira pas à tout le monde. Les scènes de combat, bien taillées et fréquentes, réussissent à donner une impression de mouvement efficace malgré cette noirceur qui peut être pesante. Mais même si on comprend l’intrigue, on a un peu de mal à la suivre dans ces moments-là. On regrette ce côté fouillis qui n’en enlève pas pour autant son intérêt artistique à l’album, important.
Un scénario classique
Le scénario, de son côté, manque quelque peu d’originalité. On assiste à une énième chasse aux reliques sur fond de conspiration de société secrète. On a déjà lu des bandes dessinées, des romans et vu des films sur le sujet. Si le scénario et son déroulement sont plutôt classiques, de bonne facture sans être originaux, l’intérêt à porter sera donc plutôt esthétique.
Crédits photo ©2012, Editions Glénat
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