Critique de Powerless, une série de super-héros légère, la première comédie dans l’univers de DC Comics.
Jeudi soir, NBC a lancé Powerless, une série de super-héros dont les protagonistes n’ont pas de pouvoirs. Conceptuel. Powerless se concentre sur des gens ordinaires dans un monde où ils côtoient au quotidien des gens aux capacités extraordinaires, qui prennent la ville de Charm City pour leur terrain de jeu.
Powerless est centrée sur Emily Locke (Vanessa Hudgens), une jeune femme qui décroche le boulot de ses rêves en tant que directrice de recherche et développement dans l’entreprise Wayne Security à Charm City, un endroit où les super-héros se battent contre les vilains et où les citoyens en ont assez des dommages collatéraux.
Confiante et pleine de grandes idées, Emily va rapidement comprendre que ses aspirations sont bien au-dessus de celles de son nouveau patron et de ses collègues. Ce sera ainsi à elle de pousser son équipe à tirer le meilleur d’eux-mêmes. Elle va aussi réaliser qu’on n’a pas besoin de super-pouvoirs pour être un héros et sauver les emplois de ses collègues.
Bruce Wayne, le patron invisible
Van Wayne (Alan Tudyk) est à la tête de Wayne Security mais le vrai big boss, c’est Bruce Wayne, son cousin. C’est lui qui tire les ficelles même s’il reste dans l’ombre. Parce que si le nom de Bruce Wayne est fréquemment prononcé, ne vous attendez pas à le voir, ni lui, ni son alter-égo Batman et encore moins ses amis de la Justice League Superman, Wonder Woman, Flash et les autres.
Il est certain que la Justice League existe dans ce monde mais l’élite des super-héros ne pointera pas le bout de son nez de sitôt. Cependant, si les grands héros de DC sont “MIA” la série ne manque pas de ressources pour rappeler qu’ils sont quelque-part et qu’ils font leur travail de super-héros. Ils ne viendront simplement pas à Charm City. Mais la série est pleine de références plus ou moins obscurs, qui rappellent sans cesse qu’on est bien dans l’univers DC.
Hyper-positivité et légèreté
Pour le moment, la série est divertissante même si les événements sont assez téléphonés. Après un seul épisode de 22 minutes, il est difficile de porter un véritable jugement, mais on ressent une réminiscence de séries comme Better off Ted, Parks and Recreation ou encore Community. Il faudra attendre quelques épisodes de plus pour se faire une véritable idée de Powerless. Ce qui est agréable c’est que la série apporte une vraie positivité et une légèreté dans le monde de DC qui a tendance à être très sombre et dramatique. Il est compliqué de faire de la comédie avec ce matériel et Powerless y arrive même si les fous rires sont encore légers.
Depuis The Thick, qui sera bientôt rebooté par Amazon, il n’y avait plus de comédie de super-héros à la télévision et Powerless rempli ce vide. Le fait qu’elle se concentre sur des personnages sans pouvoirs est une bonne idée parce que le public peut se retrouver en eux. Et si le côté hyper-positif d’Emily est un peu surfait, il est nécessaire, surtout qu’elle est entourée d’une bande (jouée par Danny Pudi, Christina Kirk et Ron Funches) de rabat-joies qui n’est pas très positive à son égard.
A l’heure où les héros de DC sont « dark » Powerless fait du bien avec sa luminosité.
Powerless, c’est tous les jeudis sur NBC.
Crédit ©NBC
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