Les Mondes de Ralph débarque dans les salles mercredi prochain, que vaut le Disney de Noel 2012 ? La Critique du Cerveau nostalgique et émerveillé.

Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous… Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous…
Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?

Le 8-Bit c’est tendance

Les Mondes de Ralph, énorme succès au box office américain le mois dernier, c’est tout d’abord un hommage aux jeux d’arcade et au premiers jeux vidéo dans les années 80. Vous vous souvenez, les jeux super lents, qu’on anime avec un joystick et deux boutons, des graphismes de couleurs allant de 1 à 8-bit ? Et bien, Les Mondes de Ralph, c’est la célébration de ces jeux. Un graphisme original séduisant en gros pixels ou haute définition, véritable mariage entre le passé et le présent à l’ère de l’engouement pour ce que l’on appelle le rétro-gaming.

Un film d’animation qui marche sur deux niveaux : de la simple histoire/conte pour enfants made in Disney, aux références marquées à l’univers des jeux vidéo des années 80/90. Un hymne à l’enfance des trentenaires de notre temps, qui chérissent avec nostalgie l’époque bénie du début des jeux vidéo. Bourré de de clins d’oeil aux personnages mythiques du monde du Gaming, Les Mondes de Ralph est le film que tout fan de jeux vidéo doit absolument voir, et l’appréciera à coup sûr.

C’est pas gentil d’être méchant

Les Mondes de Ralph c’est aussi un film sur l’acceptation de son rôle au sein de la société. Un film sur les apparences qui souvent sont aux antipodes de ce que l’on croit. Sur ces êtres mal-aimés qui ne demandent qu’à être aimés. Un film d’animation mignon, plein de bons sentiments et de couleurs acidulées qui plaira assurément aux petits même s’ils ne connaissent rien à l’univers des jeux d’arcade au temps de l’iPad, de la Wii, Playstation et autres Xbox 360. Une plongée trépidante dans une aventure originale et hors norme à travers un monde virtuel qui pour beaucoup prend des allures de fantasme de gamers.

Extrêmement rythmé, le film fonctionne sur plusieurs univers et mondes différents, tous inspirés de jeux vidéos comme « Hero’s Duty », clin d’œil facile à des licences comme Halo 4 ou Call of duty, clairement modernes, d’autres psychédéliques et très « kawaï » comme celui de « Sugar Rush », jeu de racing sucré, ou d’autres encore moins connus par les plus jeunes comme Donkey Kong. Le tout servi par des personnages qui nous font voyager et rire dans un festival de couleurs acidulées et pétillantes. Une belle célébration de l’univers du Gaming, de l’engouement et l’émerveillement qu’il génère. Immersion garantie, autant que dans un jeu vidéo.

Émotion, émerveillement

En faisant appel à la nostalgie des adultes, couplée aux couleurs éclatantes, à des animations fluides et l’histoire attachante de ces deux parias des jeux vidéo, Vanellope et Ralph, Les Mondes de Ralph est un bon conte de noël avec une âme qui ne parle pas une seule seconde de Noël. Et c’est ce qu’on aime.

Précédé par le court métrage Paperman, une belle histoire romantique en noir et blanc, Les Mondes de Ralph est un film à voir en famille, ou les plus grands auront le plaisir de retomber en enfance, à travers ce fantasme de joueurs haut en couleurs et un émerveillement inégalé.

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Crédit photos : ©Walt Disney France 2012