La conférence de presse de l’équipe de Skyfall à Istanbul a été l’occasion d’en savoir plus sur le film qui sort en fin d’année.
Collider a discuté avec une partie du casting de Skyfall, lors de la conférence de presse à Istanbul, dans une série d’interviews. Barbara Broccoli, la productrice, en a profité pour parler du ton du film, très classique, alors même qu’Istanbul a déjà accueilli deux films James Bond : Le monde ne suffit pas et Bons baisers de Russie. « On a l’impression de faire un James Bond très classique et c’est bon d’être de retour à Istanbul. Il y a 49 ans, ils étaient en train de tourner ici. C’est donc une merveilleuse façon de le célébrer. »
Concernant la pression quotidienne, Daniel Craig la craint mais travailler avec Sam Mendes permet de l’alléger, a-t-il confié : « Cela a été un vrai soulagement pour moi de travailler avec quelqu’un comme Sam sur un tel film parce qu’il y a énormément de pression du monde extérieur pour un tel film, mais on essaie d’y échapper en faisant le meilleur film que l’on peut. C’est une joie de le faire. »
Mais y aura-t-il ces fameux Easter Eggs, tant appréciés des fans ? « Vous voulez dire parler de ce qui se prépare pour les prochains films ? Oh non. Et pourquoi vous le dirions-nous même si c’était le cas ? »
La relation entre M et James Bond sera au centre du film et Sam Mendes en parle un peu : « On est allés plus loin dans leur relation et sans trop en dire, je pense que quelque chose d’intéressant s’est produit. J’ai pensé que c’était un coup de maître quand ils ont choisi Judi pour le rôle, il y a 7 films de cela il me semble, parce que celui qui était une figure masculine distante est devenu cette figure féminine ; il y avait un côté maternel. Il y a beaucoup plus de complexité dans cette relation et je pense qu’on est allés encore plus loin. »
Pour les plus geeks des fans de James Bond, Mendes a comparé les différents changements d’acteurs pour les personnages à une « régénération », en particulier pour la transition de Pierce Brosnan à Daniel Craig : « C’est pour cela que j’ai mentionné le mot « régénération » et non « évolution » lors de la conférence de presse parce que vous savez que nous avons Doctor Who… en voilà une réponse bien geek… nous avons Doctor Who et j’ai été conduit à l’idée de Doctor Who, qui à la fin de l’épisode se dissout et un nouvel acteur arrive, et c’est un tout autre personnage : parfois c’est un vieillard, parfois un jeune homme, mais il change juste. J’ai toujours aimé cette idée.”
De son côté, Bérénice Marlohe en a profité pour lancer une pique au cinéma français, parlant de sa difficulté pour obtenir des rôles en France. « En France je n’ai pas obtenu d’auditions et il est très difficile d’y avoir un agent car ils conduisent leur business d’une façon très étrange. Ils vous demandent « Qui connaissez-vous ? Quels sont vos réseaux ? Quels producteurs connaissez-vous ?” Vous dites que non et ils vous respondent “D’accord, reviens plus tard quand tu connaîtras des gens. » » On ne peut que se féliciter de sa débrouillardise : faute d’agent, elle a fait des recherches et pu trouver l’adresse e-mail de la personne responsable du casting, directement. Mais qu’elle se rassure : si ses prochains projets sont des films étrangers, Skyfall devrait lui assurer d’obtenir un agent français, elle connaît Sam Mendes maintenant !
Crédits photo ©Sony Pictures / Source : Collider
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