Ce mois-ci, Brain Damaged a prêté l’oreille à trois bandes originales du mois qui valent l’écoute : Flight, Happiness Therapy et Gangster Squad.
Happiness Therapy
Le « feel good movie » Happiness Therapy a permis à la jeune Jennifer Lawrence d’obtenir l’oscar de la meilleure actrice. La prestation des acteurs est à n’en pas douter de qualité. Et il en va de même pour la bande originale. Une musique qui met du baume au cœur.
Et pour cause, à la baguette, on retrouve le compositeur de Tim Burton, Danny Elfman. Ce dernier met de côté sa féerie inimitable pour signer une bande originale éclectique et de très bon goût. De vieux classiques des 70’s avec Stevie Wonder, Bob Dylan et Johnny Cash font mouche et se prêtent au thème mélancolique du film. L’amour naissant des deux protagonistes s’incarne dans les pistes « Walking Home » et « Happy Ending » qui restent gravées dans nos mémoires.
Danny Elfman n’hésite d’ailleurs pas à pousser la chansonnette dans une ballade « Good Track ». Du pur pop-rock teinté de spleen.
« Happy Ending » / Silver Linings Playbook
Flight
Alan Silvestri est de retour aux côtés de Robert Zemeckis pour la bande originale de Flight. Un duo qui collabore ensemble depuis plus de trois décennies, notamment dans la trilogie Retour vers le futur, Forrest Gump ou encore Qui veut la peau de Roger Rabbit ?
Ce qui frappe dans Flight, c’est la discrétion de la musique. Et pour cause, Alan Silverstri a composé à peine 20 minutes de score pour ce long-métrage. Le style : intimiste et minimaliste. Piano, guitare, quelques cordes et bois accompagnent la détresse du héros en quête de rédemption notamment dans « Because I am an alcoholic » et « Whip ».
« The Letter » apporte une touche délicate tout en suggérant l’ambiance lente du film. Le piano est l’instrument clé dans cette partition, à la fois sombre et porteur d’espoir. Alan Silvestri, à travers les notes hésitantes du piano, réussi à retranscrire le destin d’un homme broyé par la vie, sans jamais tomber dans le mélodrame.
Flight Soundtrack | 13 | Because I’m An Alcoholic
Gangster Squad
La partition de Ganster Squad est une plongée dans les années 1940. On redécouvre avec plus ou moins de plaisir Pee Wee King, Big Jay McNeely ou encore Peggy Lee. Le compositeur Steve Jablonsky s’est cantonné à reproduire l’ambiance old school de l’époque dans un Los Angeles englué dans le crime. Le gangster Mickey Cohen (Sean Penn) s’est en effet arrogé la cité des anges pour régner en maître sur toute la côte ouest des États-Unis. Rafales de tirs et coups de poing à gogo s’écoutent dans la bande-son.
Pour une première collaboration avec le cinéaste Ruben Fleischer, Steve Jablonsky donne le ton dès le premier score avec « His name is Mickey Cohen ». Sombre et angoissante, il annonce la couleur du personnage éponyme. Les pistes « Kill ‘Em All » et « Chinatown » sont musclées et plutôt enlevées. « War of the Soul of LA» et « You can shoot me » rentrent dans la catégorie des bulldozers sonores.
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