Suburgatory : une sitcom inspirée qui débarque sur ABC.
Suburgatory décrit la nouvelle vie en banlieue chic de George (Jeremy Sisto), père célibataire et de sa fille Tessa (Jane Levy), garçon manqué. Les évenements de la série sont contés par Tessa. Elle surnomme le nouveau quartier Suburgatory : un mélange de « Suburbs » (banlieue) et « Purgatory » (purgatoire).
Tessa doit apprendre à survivre dans ce nouvel univers hostile. Entre bimbos du lycée qui s’habillent comme des poupées Barbie et la prennent pour une lesbienne et voisines nymphomanes qui courent après son père, les difficultés s’amoncellent déjà.
Un casting très bien porté
Nous découvrons un des nouveaux talents de Jeremy Sisto (New York Police Judiciaire). Il est très doué pour la comédie, tant au niveau de son jeu que de sa voix, si spécifique, qui se cale parfaitement dans le genre. Jane Levy est connue pour avoir joué Mandy dans Shameless US. Un jeune talent à suivre avec attention, l’actrice réussit à dominer la série et s’imposer comme LA révélation.
Une dynamique intéressante
Le plus intéressant est la dynamique père célibataire/fille rarement utilisée dans les sitcoms. Cette paire atypique va devoir apprendre à survivre dans un univers hostile, formaté, qui rappelle Les Femmes de Stepford. La seule figure masculine est un ami du père, joué par Alan Tudyk (Firefly). Il est parfaitement à l’aise dans ce rôle de mâle riche des banlieues américaines qui est aussi superficiel, mais beaucoup plus sympathique, que toutes ces voisines qui n’attendent qu’une chose, séduire George. On ose croire que, pour une fois, Tudyk joue dans une série qui ne sera pas annulée.
Suburgatory est l’une des bonnes surprises de la rentrée, que l’on peut mettre au même niveau que New Girl. Il faudra donc surveiller attentivement ses audiences en espérant un succès pour cette satire sociale.
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