Ce 12 novembre sortiront dans le commerce les coffrets des éditions longues du Hobbit 2 : La désolation de Smaug en version longue, un coffret indispensable pour tous les fans de la saga de Peter Jackson et de Tolkien.

hobbit-desolation-of-smaug-peter-jackson-luke-evans bonuedition blu-rayL’année dernière à la découverte du Hobbit Un Voyage Inattendu en version longue, le Cerveau avait déjà remarqué que le montage de cette saga dédiée au livre préquelle du Seigneur des Anneaux était choisi intelligemment. Dans cette édition longue pour le second volet de la nouvelle Trilogie de Peter Jackson, Le Hobbit 2 : La Désolation de Smaug, le sentiment est encore plus flagrant : les studios et le réalisateur ont clairement choisi deux versions pour cette trilogie. Une première Grand Public, et une seconde ciblée essentiellement pour les fans de l’univers de Tolkien.

Plus de Beorn, Lacville, Dol Goldur…

La preuve avec les séquences additionnelles de ce Director’s Cut. 25 minutes supplémentaires pour un film d’une durée de 2h45 clairement destinées à ceux qui connaissent l’œuvre littéraire et les annexes qui ont inspirées cette trilogie. On commence par un flashback dès la première séquence à Bree entre Thorin et Gandalf. Une séquence qui revient sur son père disparu, seulement mentionné dans la version en salle.

Et ce n’est pas tout, Thrain sera au centre d’une autre séquence additionnelle cette fois-ci située à Dol Goldur, qui, toujours dans la version en salle, mettait Gandalf à l’honneur avec magie et effets visuels surprenant. Une séquence qui prend plus de profondeur et prouve la logique narrative de Peter Jackson entre les intrigues développées dans ces deux films : celle d’Azog, du Necromancier, la montée du pouvoir de Sauron et la reprise d’Erebor.

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On aime aussi parmi ces 25 minutes de Le Hobbit 2 : La Désolation de Smaug, voir enfin une véritable séquence pour le passage concernant Beorn. Si dans la Désolation de Smaug version grand public, les lecteurs étaient frustrés par l’expédition en début de film du chapitre Beorn, ce nouveau montage corrige le tir en intégrant la séquence d’introduction des nains à la créature ursidé, en respectant l’imagination de Tolkien avec toujours beaucoup d’humour et de légèreté, comme dans le roman.

LacVille aussi a son lot de séquences additionnelles, que ce soit l’arrivée des nains en ville, ou deux scènes supplémentaires avec le Maître. Seules les séquences dans la montagne d’Erebor face à Smaug restent inchangées. Dans l’ensemble, et comme d’accoutumée avec les choix séquentiels de Peter Jackson pour ses versions longues, un sentiment de frustration de ne pas avoir vu ces images en premier lieu se fera ressentir tout du long du visionnage. Surtout quand on découvre au fil des bonus que d’autres scènes tournées (on pense à certaines concernant Tauriel ) resteront éternellement absentes. A moins d’une version « super extended », qui sait ?

Bonus en Terre du Milieu.

Le Hobbit : La désolation de Smaug version longueCôté bonus ça ne rigole pas. Mais alors pas du tout. Les amateurs de vidéos de post-productions, témoignages d’acteurs et autres immersion au cœur du tournage seront ravis, et cette fois on tape dans l’inédit. Les fans (comme le Cerveau qui ne s’en cache pas) vont en prendre plein les yeux. 9 heures de reportages au cœur du tournage du Hobbit 2 : La Désolation de Smaug loin des Vlogs du réalisateur.

Une plongée en plein processus créatif, effets spéciaux, décors, écritures, cascades etc… qui raviront les amoureux de la saga et autres cinéphiles sur deux disques, à travers plusieurs featurettes dédiées à chaque mouvement narratif du film. Un contenu bien plus substanciel que les bonus de l’édition classique parue en avril. On apprécie les anecdotes de tournages, découvrir les difficultés des acteurs sur certaines scènes ou la mise en place des images de synthèse de WETA. Le Cerveau apprécie tout particulièrement les reportages consacrés à la création musicale pour le film dans le second blu-ray de Bonus, à visionner absolument quand on est mélomane et amoureux des mélodies de Howard Shore. 

Une édition travaillée

Du packaging jusqu’à l’image, Le Hobbit 2 : La Désolation de Smaug version longue est une édition travaillée et clairement destinée à un public avisé. Les divers menus sont très graphiques, avec une création visuelle animée changeant à chaque disque.  La qualité d’image est à son paroxysme tant dans le film que les bonus pour une véritable immersion dans La Désolation de Smaug.dos-extended

Côté technique, il est clair que l’éditeur a mis le paquet pour combler les spectateurs avec ses trois éditions incluant le coffret collector alliant Blu-Ray 3D, Blu-Ray et DVD. Le visionnage en 3D est assez exceptionnel, avec une profondeur et une couleur d’image bluffante. Les plans prennent une nouvelle dimension dans ce format assez spectaculaire, malgré quelques rares séquences de flou, ce qui ravira les amateurs de visionnage en 3D. Pour les autres, la qualité en haute définition blu-ray est indéniable, un rendu du détail qui garanti l’immersion en Terre du Milieu offert dans une qualité de son irréprochable. Le Hobbit 2 : La Désolation de Smaug version longue est un must have à avoir dans sa vidéothèque, pour sur, surtout quand on est fan de cet univers !

Crédits ©Warner Bros