Réalisation : Peter Jackson
Casting : Martin Freeman, Ian Mckellen, Richard Armitage, Cate Blanchett…
Titre original : THE HOBBIT: THE BATTLE OF THE FIVE ARMIES (Etats-Unis)
Genre : Fantastique
Durée : 2H26 mn
Distributeur : Warner Bros
Année de production : 2014
Sortie en salles le 10 Décembre 2014
Le Hobbit 3 : la bataille des cinq armées, en salles le 10 décembre prochain conclura la trilogie lancée en 2012 par les Studios Warner, réalisée par Peter Jackson dans une relance d’une des plus grandes franchises cinéma des années 2000 : celle du Seigneur des Anneaux. Une conclusion épique pour une grande bataille en Terre du milieu qui tient ses promesses. Une bataille de près d’une heure, avant de dire au revoir à Thorin, Gandalf, Bilbon, et tous les autres.
Dans ce film, les puristes apprécieront le respect de Peter Jackson pour l’œuvre de Tolkien. Certains se plaindront surement du « bazardage » en moins de 15 minutes de l’intrigue autour de Smaug et Lacville. Smaug qui a eu son heure de gloire dans le second opus ne l’oublions pas et qui nous quitte dans une séquence épique et enflammée. Une résolution «rapide » de plusieurs pans narratifs, rien de plus normal pour un film au plus du tiers consacré à la bataille. Un choix fait pour mieux amener le spectateur vers l’action finale que tout le monde attend, tout en intégrant des séquences qui lient la trilogie du Hobbit à celle du Seigneur des Anneaux.
Erebor pour les gouverner tous
On apprécie la séquence de bataille des elfes Elrond, Galadriel et de Saruman à Dol Goldur. Galadriel y est à l’honneur de manière assez spectaculaire pour un passage qui connecte une fois de plus correctement le Hobbit 3 au Seigneur des Anneaux. L’action de Saruman et Elrond est assez étonnante pour des plans et effets spéciaux assez bluffants.
La descente dans la folie de Thorin est excellemment dépeinte dans le film, avec une scène assez impressionnante de Thorin seul dans la Montagne prouvant le talent de Richard Armitage dans la peau du Roi Nain. Même si le motif principal du roman de J.R.R Tolkien n’est que suggéré dans les fims le Hobbit comparé à l’œuvre d’origine, à savoir le pouvoir corruptif de l’argent, avec le personnage de Thranduil par exemple, on est rassuré de voir qu’il a sa place d’honneur dans ce dernier opus.
Comme un écho au Roi Lear de Shakespeare, le réalisateur Peter Jackson arrive à transposer les valeurs importantes de ce récit prologue à celui que nous connaissons tous. De quoi rassurer les puristes qui ont énormément de mal avec les additions et libertés prises par le réalisateur.
Cinq armées pour une grande bataille
Quand Peter Jackson teasait sur sa bataille finale, le spectateur pouvait être tendu et sceptique vu la grandeur annoncée par ce dernier. Effectivement la bataille finale est assez grandiose, les elfes toujours aussi classes et l’archer Bard (Luke Evans) a de quoi faire de l’ombre à Legolas avec certaines cascades à Dale.
Les combats se voulaient assez phénoménaux, mais malheureusement la 3D, qui jusqu’ici se faisait discrète dans le film, ou assez impressionnante sur certains plans avec Smaug au début du Hobbit 3, gâche cette bataille surtout au cœur de l’affrontement entre les nains, les elfes, et les orques. Si les chorégraphie de batailles mano a mano semblent réussies, le gros de l’affrontement au corps à corps et autres scènes rapides d’action au cœur de la foule sont très floues à cause de la 3D, gachant ainsi l’appréciation de la scène. Pour sur un visionnage en 2D sera plus jouissif pour ces longues séquences qui font le gros du Hobbit 3 : La bataille des 5 armées.
One – Almost- Last Goodbye
La conclusion quant à elle se fait tout en douceur. Pas de grosses larmes à prévoir malgré le trépas de certains personnages importants et la tristesse d’autres. Les adieux de Bilbon aux nains (et aux spectateurs) ne se font pas dans une émotion intense mais plutôt un sourire ému aux lèvres. Les notes et mélodies d’Howard Shore savent toujours se placer au bon moment pour générer de l’émotion, notamment lors de la séquence de pleurs de Tauriel, ou le retour tout en douceur de Bilbon dans la Comté.
Comme si Peter Jackson souhaitait conclure cette épopée en la liant avant tout au Seigneur des Anneaux, comme le troisième opus d’une longue saga, qu’une trilogie singulière. Les chaudes larmes attendues comme dans le Retour Du Roi ne couleront pas, mais c’est le cœur gros que le spectateur se séparera de la Terre du Milieu, un peu sur sa faim. Comme si Le Hobbit 3 : la bataille des cinq armées en salle n’était qu’un prélude à la véritable fin prévue avec la version longue du même film en 2015, incluant 30 minutes de film supplémentaires. Un dernier au revoir, loin de véritables adieux, qui reste un grand film de l’année 2014.
Le Hobbit 3 : la Bataille des cinq Armées – Bande-Annonce
Crédit photos : ©Warner Bros
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