1. Mad Max : Fury Road

Visuellement Mad Max Fury Road une claque osée comme on en voit rarement de nos jours, à la limite du cinéma de genre. On en prend littéralement plein les yeux. L’univers établi est profond tout en étant assez peu détaillé pour deviner plutôt que donner toutes les clés au spectateur. Toute une mythologie est établie autour de la Fury Road qui lie les endroits de l’intrigue. Une fresque gigantesque qui se déploie devant nos yeux. Rien que pour ça, Mad Max Fury Road est un succès. La critique du Cerveau

2.Birdman

Si le cinéma était un Pokémon, Birdman serait sans nul doute son évolution. Non pas que celui-ci révolutionne le 7ème art, mais il le pousse jusque dans ses retranchements les plus extrêmes. Le film entier est un exercice de style mené de A à Z d’un main de maître par le réalisateur. Absolument rien n’est laissé au hasard et chaque détail fait sens dans la globalité du métrage. Du plan séquence simulé de 2h au jeu des acteurs, en passant par les textes, la musique, les thèmes sous-jacents... La Critique du Cerveau

3.Absolutely Anything

22 ans après Le Sens de la Vie, les Monty Pythons, icônes démiurges de l’humour britanniques, se réunissent pour ce qui sera probablement la dernière fois. Sous la direction de Terry Jones, ses 3 compères Terry Gilliam, John Cleese et Michael Palin rassemblent ce qui leur reste de folie et d’absurdités pour le déverser allègrement dans un feel-good movie hilarant porté par un casting et une ambiance 100% britannique comme on les aime. La Critique du Cerveau

4.Seul Sur Mars

A l’image du roman d’Andy Weir, Seul Sur Mars est un véritable Feel Good Movie. On se marre et on s’attache à Mark, on prend du plaisir à suivre son épopée sur la planète rouge et ses déserts hostiles. On croit à sa survie sans douter un seul instant que ça finira mal. Un véritable film aux antipodes du réalisateur, pour un véritable voyage interstellaire porté par une scénographie, une esthétique et une mise en scène équilibrée, entre la Terre et l’espace. La Critique du Cerveau.

5.Straight Outta Campton NWA

16 septembre 2015

Le film est non seulement un biopic sur les membres du groupe mais c’est aussi la naissance d’un genre musical qui va inspirer par la suite des dizaines d’autres artistes. Straight Outta Compton est une Encyclopédie du rap et de l’industrie musicale. Une industrie qui a beaucoup changée mais qui reste très inspirée par ce qui se faisait à l’époque. Et réentendre ces vieux morceaux est un plaisir pour les amateurs du genre qui replongeront dans les racines du rap dit hardcore. La Critique du Cerveau

6.The Voices

Sorti le 11 Mars 2015

La réalisatrice de Persépolis a su, en 1h47, faire oublier au Cerveau Ryan Reynolds dans Green Lantern ou Deadpool dans X-Men Origins : Wolverine. Non seulement ça, mais elle est arrivée aussi à créer un film fantastique hilarant, où morale et perception du monde sont des notions floues que l’on balaye volontiers d’un revers de la main, pour le simple plaisir de partager la folie de Reynolds, avec, fait rare, un véritable « feel-good movie » horrifique. La Critique du Cerveau

7.It follows

Sorti le 4 février 2015

Un film d’épouvante qui revient aux sources du genre. Remarqué à Cannes et Grand Prix du jury et de la critique au festival de Gerardmer 2015,It follows est sans nul doute un film réussi. Aux influences flagrantes du maitre du genre, John Carpenter, un film aux thématiques variées, de la perte de l’innocence, la découverte sexuelle, la désolation post-industrielle, l’influence parentale sous couvert d’inceste, jusqu’à la reconstruction personnelle à la suite d’un viol. La Critique du Cerveau

8.Les 4 Fantastiques

Sorti le 5 Aout 2015

De tous les personnages Marvel dans l’univers du cinéma depuis une dizaine d’années, Les 4 Fantastiques sont sûrement les derniers à attendre un reboot. Il faut dire qu’avec un matériau aussi difficile à adapter (pas d’identités secrètes, pas de réels enjeux contemporains, même en comics), le défi était de taille et se planter, chose facile. Le Cerveau s’attendait honnêtement au pire mais le résultat, bien qu’imparfait, est au final particulièrement encourageant. La Critique du Cerveau

9.Selma

La réalisatrice et le scénariste Paul Webb ont offert une humanité à Martin Luther King, sans l’écorcher, ni faire de lui un saint. On se laisse complètement emporter par le film et son message fort. Ava Duvernay y a mis beaucoup de coeur et on le ressent vraiment quand on est dans la salle. Le film arrive à trouver un bon équilibre et fait passer les émotions à merveille surtout dans l’une des premières scènes du film qui vous prendra de court et laissera sans voix. La Critique du Cerveau

10.Kingsman Service Secrets

La classe britannique, quoi de plus mythique ? Kingsman Services Secrets est un peu un hymne aux bonnes manières et à la fameuse classe anglaise, aux gentlemen d’antan et autres costumes bien taillés. Le film c’est un peu une vitrine de tous les stéréotypes qu’un américain peut avoir de l’Angleterre. Comme un hommage de deux heures au mythe de tous les mythes british, à savoir James Bond, le seul, l’unique. Un hommage porté par le charismatique Colin Firth, dans un rôle de Nanti uber bad-ass, que rien ne peut arrêter. La Critique du Cerveau