Elementary : Moriarty, Sherlock, son addiction, son père

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Lors des TCA, les créateurs d’Elementary ont dévoilé quelques éléments sur la nouvelle série.

L’une des séries les plus attendues de l’année, et peut-être celle pour laquelle il y a le plus d’appréhensions, est bien Elementary, la version moderne et New Yorkaise des aventures de Sherlock Holmes qui sera diffusée par CBS. Ce dimanche, la chaîne présentait la série lors des TCA. Et déjà la première question qui brûle les lèvres de tout le monde est comment la chaîne espère faire face à la version de Steven Moffat sur la BBC. Pour la présidente de CBS, Nina Tassler « Il y a assez de place pour un autre Holmes dans notre monde. » Elle a cependant tenu à souligner que ce n’est pas CBS qui a eu l’idée d’Elementary mais bien le producteur exécutif Rob Doherty.

Dans cette version, l’intrigue en fil rouge sera très centrée sur le combat de Holmes contre son addiction. Rob Doherty confie « Lorsque j’ai construit la série, je me suis posé la question « Qu’est-ce que nous n’avons pas vu des romans ? Je me suis rendu compte que son addiction, bien que Doyle y fasse référence et qu’on le mentionne parfois dans les autres adaptations n’a jamais été au centre de l’histoire », confie-t-il. Autre élément mis en avant dans Elementary : les relations difficile de Holmes avec les femmes.

Et dans ces deux intrigues le personnage de Watson intervient. C’est désormais une femme et elle est assignée à Sherlock pour devenir sa marraine pour l’aider à rester sobre alors qu’il sort tout juste de centre de désintoxication. Doherty affirme cependant que cette relation restera amicale, qu’il ne jouera pas sur le célèbre « Will They /Won’t They ? » « C’est une femme, mais cela ne devrait pas rentrer en compte. Les télespectateurs vont se poser des questions cependant, on le sait, et c’est ce qu’on cherche, mais nous ne suivrons pas ce chemin-là » assure-t-il.

Watson femme asiatique

De la même manière que la féminité de Watson ne devrait pas être prise en compte, c’est pareil pour l’origine du personnage. Lucy Liu est asiatique, mais cela ne devrait pas se retrouver dans la série : « Je ne pense pas que je vais faire des prises de karaté », plaisante l’actrice. « Ce qui est merveilleux, c’est que cela ne sera pas mis en avant, c’est juste une autre partie de mon identité et de l’identité de mon personnage » continue-telle.

Sur la question de la diversité, et du fait de ne pas en faire la publicité, Doherty répond « Je pense justement que de ne pas le mettre en avant, de considérer comme « normal » maximise l’impact de la diversité. Lorsque nous avons commencé le casting, aucun rôle n’était décrit pour une race ou une autre. Ce n’est pas pertinent ni utile. Les cultures et races ne joueront pas dans un rôle ou un personnage ».

Elementary n’oubliera pas le principal nemesis de Sherlock Holmes, alias Moriarty. Mais les créateurs de la série refusent d’en dire beaucoup sur lui. « On va chercher à respecter le personnage tel qu’il a été écrit. Il est décrit comme l’araignée au centre de la toile du crime londonien, on va tenter de faire ça », confient-ils. Pas plus d’information non plus sur le père de Sherlock Holmes si ce n’est qu’il sera présent en tant qu’un personnage ombrageux intéressant.

Source : Deadline et IGN : Crédits Image : CBS

 

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