Kickstarter : Spike Lee se défend

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Suite aux attaques qu’il a reçu après le lancement de sa campagne Kickstarter, Spike Lee répond à ses détracteurs.

Beaucoup de personnes ont critiqué Spike Lee pour avoir lancé une campagne Kickstarter afin financer son prochain film. Le principal reproche étant qu’il met des bâtons dans les roues aux jeunes talents qui démarrent dans le métier. Dans une interview vidéo, le réalisateur se défend en disant : « j’apporte du monde à Kickstarter qui n’a jamais entendu de Kickstarter. Je parle de gens de couleur qui n’ont jamais fait de promesse de don sur Kickstarter. »

S’il est vrai qu’avoir un nom comme Spike Lee amène du monde vers Kickstarter, dire que ça ramène des gens de couleurs n’est pas une excuse. Pourquoi le réalisateur pointe t-il les noirs en particulier ? C’est mettre les gens dans des cases et supposer que les noirs en général ne savent pas ce qu’est Kickstarter. Il est évident que des noirs on découvert Kickstarter avant lui et ne l’ont pas attendu pour donner ou savoir ce que c’est. C’est une chose que Spike Lee se défende mais supposer de tel choses n’est pas un bon argument.

Dans la vidéo, il dit qu’il soutient les jeunes cinéastes puisqu’il donne des cours à l’université de New York. Il proclame aussi au début de la vidéo qu’il « faisait du Kickstarter avant qu’il y ait Kickstarter. » Il prend l’exemple de son film de 1986 She’s gotta have it (Nola Darling n’en fait qu’à sa tête) : « Nous n’avions pas la technologie. Je passais des coups de fil, je faisais des visite personnelles, j’écrivais des lettres. Nous faisions tout sauf les médias sociaux puisqu’ils n’existaient pas. »

Il dit que Rob Thomas et Zach Braff ont aussi eut des détracteurs. Il s’y attendait donc. Mais dans le cas Veronica Mars, Kicstarter était la dernière chance et pour Zach Braff, il y a une véritable démarche artistique. Spike Lee en a peut-être aussi une mais il ne la montre pas.

Spike Lee a en effet toujours été considéré comme un cinéaste indépendant. Les grands studios ne sont pas forcément son mode de fonctionnement. Cependant, Kickstarter n’est peut-être pas la plateforme pour quelqu’un comme Spike Lee.

Pour le moment, Spike Lee a récolté 355 322 dollars et il lui reste 23 jours pour atteindre son but de 1,25 million.

Spike Lee se défend

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