Quel(s) Film(s) pour Halloween ?

3

Le Trip Nanars

 

Horribilis (2004)

Film de James Gunn avec Nathan Fillion et Elizabeth Banks.

Distributeur : United International Pictures

Synopsis : L’homme d’affaires Grant Grant est un des citoyens les plus fortunés de la paisible bourgade de Wheelsy, mais son luxueux train de vie et son opulente résidence ne suffisent pas à compenser l’indifférence croissante de sa jeune et belle épouse, Starla, qu’il aime d’un amour sans retour. A part cela, tout baigne pour lui, ou plutôt tout baignait avant une certaine balade nocturne…
Au cours d’une virée dans les bois, Grant et sa consolatrice d’un soir, Brenda, découvrent une masse gélatineuse d’origine extraterrestre à proximité d’un cratère creusé de fraîche date. Soudain, un puissant tentacule jaillit de la masse informe, enserrant Grant avant de lui inoculer un germe mortel…
Starla constate bientôt chez son mari les symptômes d’une insidieuse et troublante métamorphose…

Amis fans de Castle et Fillion addicts, Amis fan de The Guardians of the Galaxy, ce film est pour vous ! Un bon nanar assumé, griffé par la patte du réalisatgeur du dernier gigantissime succès de Marcel, comme on les aime avec une étrange histoire de limaces fraîchement venues de l’espace pour prendre possession des humains et les transformer en zombies. Entre scénario volontairement raté d’un épisode de X-Files et un sacré voyage dans le grands n’importe quoi le film de Gunn ne fait pas vraiment dans l’originalité. Un bon nanar devant lequel on se marre allègrement ! A voir juste pour ce final en grand n’importe quoi qui laissera plus d’un pantois ( Le cerveau a bien rit en tout cas !).

Plutôt que de faire appel à des effets spéciaux faits sur ordinateur, James Gunn, inspiré des films gores des années 80, a utilisé beaucoup d’effets prosthétiques de l’époque tout en profitant des avancées technologiques qui ont eu lieu depuis. Horribilis est un film typique de James Gunn où il détourne les codes d’un genre pour bien se marrer, tout en restant dans le genre.

 

L’attaque des tomates tueuses (1978)

Film de John De De Bello avec David Miller (II), George Wilson, Sharon Taylor.

Distributeur : NAI Entertainment

Synopsis : La guerre nucléaire, les extra-terrestres, les monstres d’outre-tombe, … l’humanité pensait avoir tout affronté, et pourtant … La guerre contre les tomates va commencer! Sournois, infiltré un peu partout, les tomates se préparent a l’attaque un peu dans tous les coins sur terre. Le gouvernement américain se doit de contrer la menace et nomme une équipe d’espions ultra capable de lutter contre l’invasion…

Rien qu’au titre le ton est donné : des tomates qui décidé de s’attaquer au genre humain. Il fallait le faire n’est-ce pas ? Second degré assumé, le film profite et fait rire indirectement et directement, avec une intrigue et des sketchs qui se succèdent pour un grand délire en cinémascope. Du grand n’importe quoi en sauce tomate concentrée qui est désormais l’égérie de son genre.

L’attaque des tomates tueuse est devenu culte au point d’avoir une suite : Le retour des tomates tueuses. Si si ! Pourquoi cette suite est-elle à remarquer ? On y voit les débuts au cinéma d’un certain… George Clooney. Comme quoi tout peut arriver.

 

Demon House (1997)

Film de Jim Kaufman avec Larry Day, Amelia Kinkade.

Distributeur : Republic Pictures Coroporation

Synopsis : Après une fusillade, un groupe de jeunes se réfugie dans la demeure abandonnée de Hull House. Ils ne se doutent pas qu’ils vont réveiller un démon sous les traits de Angela, une jeune femme aussi sensuelle que mystérieuse, qui hante les lieux depuis plusieurs années.

troisième volet de la saga Night of the Demon, Demon House ressemble plus à un remake du premier volet qu’à une suite. Seuls les morts changent, une scène de fusillade ajoutée, et emballé c’est pesé. Tout est baclé, raté, que ça en devient drôle. Un long métrage entre le film érotique et l’ horreur raté, pour un résultat comique fourni grâce à ses effets spéciaux ridicules et quelques scènes incroyables, comme celle en qui implique un revolver et la bouche d’une certaine personne…

Demon House a été traduit sous ce titre alors qu’il est en fait le troisième volet d’une saga auparavant traduite littéralement par rapport à son titre original, Night of the Demons : La nuit des démons. Les situations et les personnages correspondent tous à des stéréotypes tandis que les effets spéciaux sont très mauvais : que demander de plus pour un bon nanar ?

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