Under the Dome : Huis clos électrisant

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3.0

Under the Dome débarque ce soir sur les écrans de M6, un pilote classique pour une série inspirée par le King de l’horreur pour un huis-clos électrisant.

Under the Dome débarque ce soir  sur M6.  Annoncée il y plus d’un an et demi en mini-série pour une diffusion à l’origine sur Showtime, Under The Dome est le programme de l’été de la Chaine CBS. Une série adaptée du célèbre roman de Stephen King  habitué à voir ses œuvres prendre vie sur le petit écran, comme Dead Zone, Kingdom Hospital, ou Haven toujours en cours de diffusion. Avec en co-producteur Steven Spielberg et Brian K. Vaughan à l’adaptation scénaristique, Under The Dome suit les mécaniques habituelles d’une œuvre du maître de l’horreur littéraire, dans une atmosphère claustrophobe à son paroxysme.

Atmosphère claustrophobe

Under the dome, c’est l’histoire d’une petite ville du Maine du nom de Chester Mill qui se retrouve coincée sous un dôme invisible sans prévenir et sans aucune explication. Non ce n’est pas un remake des Simpsons le film, Under the dome est bien un thriller qui ressemble fortement à l’ambiance et l’esthétique visuelle de Dead Zone et Haven, un poil plus gore que ces deux dernières. Et tout comme ses grandes sœurs, ce pilote exerce sa fonction de pilote sans pour autant générer de quoi scotcher le spectateur ou une quelconque frayeur autre que celle qui tient essentiellement sur l’atmosphère claustrophobe du huis-clos généré par l’apparition de ce dôme.

La marque King

Si le spectateur s’attend à une frayeur façon Shining, Il est revenu ou le Fléau, il sera bien évidemment déçu. Under The dome n’est pas dans l’effroi, le jump scare ou la peur étalée à l’écran à travers ses personnages, mais bien dans ce qui caractérise la marque de l’auteur d’horreur à succès. Une marque alimentée par un mystère angoissant, soutenu et véhiculé par des personnages simples dans lesquels on se retrouve. Une atmosphère tendue renforcée par le cadre d’une petite ville et de personnages issus d’une Amérique profonde tout ce qu’il y a de plus banale. Et même si un petit air de déjà vu se profile au visionnage de ce pilote, surtout dans l’ambiance, il n’en reste pas moins appréciable quand on connait les mécaniques des séries inspirées par Stephen King et le potentiel qu’elles peuvent avoir. Avec une esthétique extrêmement similaire à celle de Haven, ce premier épisode d’Under the Dome expose ses personnages principaux, que les lecteurs du roman reconnaîtront facilement, et se consacre essentiellement à l’apparition du dôme et ses premières conséquences sur les habitants de la petite ville de Chester Mill.

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Classique mais rythmé

Contrairement à ce qu’on l’on aurait pu attendre suite aux multiples vidéos et au matraquage promotionnel mis en place par la chaîne pour sa série estivale, ce pilote reste tout en somme relativement bon quoique classique, se résumant aux fonctions  attendues : exposition de l’intrigue principale, présentation des  personnages et des diverses relations qui les lient les uns les autres. Une présentation simple, efficace mais surtout très rythmée. Un peu comme dans le roman, le spectateur fera respectivement connaissance avec Dale Barbara, alias Barbie, vétéran de l’armée cachant un lourd secret. Big Jim, vendeur de voitures et membre clé du conseil de la ville, Duke Perkins, le chef de la police et son adjointe Linda. On retrouve bien évidemment Joe la serveuse ou bien Angie l’infirmière, Junior son coup d’un soir un peu perturbé,  ainsi que Julia Shumway, la journaliste de la ville…

Le tour des personnages ainsi fait, le pilote pose les bases de fils rouges connexes ou adjacents à l’intrigue liés à la présence de cette frontière invisible. Une pointe de mystère ajoutée au dôme avec ces adolescents qui ont les mêmes crises épileptiques aiguës  répétant  la même phrase « lines of stars are falling / Des lignes d’étoiles sont en train de tomber ».

Huis-Clos

Prometteur mais sans pour autant nous en mettre plein les yeux, Under the Dome se pose sur les écrans de CBS avec efficacité, promettant un huis-clos bourré de mystères et de secrets, le tout agrémenté par des comportements d’habitants exacerbés par la présence de dôme sorti de nulle-part, qui pourrait bien s’avérer aussi palpitant qu’à la lecture du roman. Soutenu par un casting solide et crédible, cette dystopie politique et environnementale, si elle est transposée avec justesse à l’écran dans les épisodes suivant, pourrait bien être la série de l’été à ne pas rater. Pour le savoir, il faudra attendre le prochain épisode, la semaine prochaine.

Crédit photos : ©CBS

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