Amanda Seyfried, la belle actrice américaine blonde aux yeux bleus capable de conquérir les coeurs en un seul regard est à l’affiche de Disparue, un thriller perturbant. La base du scénario a tout pour captiver car elle relève d’une crainte que tout le monde pourrait ressentir, à laquelle chacun pourrait s’identifier : celle d’avoir échappé à un tueur en série alors que personne ne nous croit. Que faire lorsque la police se met à poursuivre la personne victime elle-même de cette atrocité, alors qu’elle est dans une véritable course contre la montre pour sauver sa propre soeur ?

Film regorgeant de clichés…

De ce point de vue, le point de départ du scénario est intéressant et change du traditionnel film  de traque de tueurs en série. Mais c’est pour mieux retomber dans les clichés du genre, aussi bien réalisés soient-ils. Sans compter sur des personnages secondaires absents et dont on doute de l’utilité pour certains. A quoi cela sert-il de voir un jeune nouvel inspecteur se prendre d’affection pour Jill Parrish pour aussitôt redevenir un policier comme les autres qui ne la croit plus ? Il aurait été certes plus cliché, mais il aurait au moins servi à quelque chose, de le voir se ranger à ses côtés. Or rien ne se passe. Et ainsi, plusieurs scènes du film sont totalement inutiles, posant des questions, des interrogations, qui ne seront jamais résolues. Disparue est rempli de faux départs.

… mais sauvé par Amanda Seyfried

Il faut cependant reconnaître à Seyfried le mérite de porter à elle seule le film. Avec son regard paranoïaque sur le monde qui l’entoure, on devient aussi paranoïaque. Sa folie apparente, ses inquiétudes, sont très bien ressenties par le spectateur. Si ses yeux de biche irriteront certains, le Cerveau les a appréciés car dans le contexte du film, ils contribuent à l’ambiance du film aussi classique soit-elle. Elle porte le film à elle seule et en est au final son seul intérêt.

Si Disparue rappelle une chose, c’est qu’Amanda Seyfried est une bonne actrice. En dehors de cela, on s’enfonce dans les clichés comme son personnage s’enfonce dans les bois avec une fin relativement prévisible. Malgré une bonne problématique, le film regorge de situations déjà vues et revues. Puis retombe à plat.

Bande-annonce