150 Films qui vont changer votre vie : Edition Feel Good

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Jerry Maguire (1996)

Réalisation : Cameron Crowe

Riche, beau et célèbre, Jerry Maguire, agent des stars du sport americain, l’est. Mais sa vie mondaine et factice lui pèse, et une nuit il se remet en question dans une note qu’il rédige, où il tente de définir le sens qu’il voudrait donner à sa vie. Cette note va provoquer son licenciement et tous ses amis vont le trahir. Seule Dorothy, son assistante, et Rod, un footballeur facétieux, vont lui rester fidèles.

Film culte des années 90 pour l’un des plus rôles de Tom Cruise au cinéma. A la fois fable sportive, histoire d’amour et d’amitié, Jerry Maguire est un film qui veut, avec humour et émotion, revenir à l’essentiel de ce qui résume la vie pour mieux la célébrer. Un film touchant servi dans une réalisation typique des années 90 et un casting 5 étoiles. Un cinéma léger et rédempteur autour d’une success story pas comme les autres.

Intouchables

Réalisation : Eric Toledano, Olivier Nakache

A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.

Primés 16 fois, Intouchable est peut-être l’un des plus grands succès du cinéma français avec Amélie Poulain. Un film touchant de deux hommes qui n’était pas destiné par leur origines sociales et ethniques à lier une amitié comme la leur. L’histoire de deux hommes qui avaient besoin de l’un de l’autres, qui se découvrent et se nourrissent avec leurs personnalités et style de vie pourtant à l’opposé. Un film drôle, bienveillant touchant et plein d’optimisme qui donne toujours la patate à chaque visionnage.

Billy Elliott (2000)

Réalisation : Stephen Daldry

Dans un petit village minier du Nord-Est de l’Angleterre, Billy, onze ans, découvre avec stupeur qu’un cours de danse partage désormais les mêmes locaux que son club de boxe. D’abord effaré, il devient peu à peu fasciné par la magie de la gestuelle du ballet, activité pourtant trop peu virile au regard de son père et de son frère Tony, mineurs en grève. Billy abandonne les gants de cuir pour assister discrètement aux leçons de danse professées par Mme Wilkinson. Repérant immédiatement un talent potentiel, elle retrouve une nouvelle énergie devant les espoirs que constitue Billy. Les frustrations larvées explosent au grand jour quand son père et son frère découvrent que Billy a dépensé l’argent consacré au cours de boxe pour des cours de danse. Partagé entre une famille en situation de crise et un professeur de ballet têtu, le jeune garçon embarque alors dans un voyage à la découverte de lui-même.

Billy Elliott c’est bien l’histoire d’un garçon qui veut briser les normes et les conventions sociales genrées. Un film touchant qui remue les cœur, pour la détermination et l’émerveillement du petit Billy qui fait ses premiers pas en danse et s’élance ainsi dans un voyage initiatique sans pareil. C’est aussi un film qui par ses sursauts d’humour et de tendresse dans cette Angleterre que l’on connait peu, loin de la fourmilière londonienne.

Sing Street (2016)

Réalisation: John Carney

Dublin, années 80. La pop, le rock, le métal, la new wave passent en boucle sur les lecteurs K7, vibrent dans les écouteurs des walkmans et le rendez-vous hebdomadaire devant  « Top of the Pops » est incontournable. Conor, un lycéen dont les parents sont au bord du divorce, est obligé à contrecœur de rejoindre les bancs de l’école publique dont les règles d’éducation diffèrent de celles de l’école privée qu’il avait l’habitude de fréquenter. Il se retrouve au milieu d’élèves turbulents qui le malmènent et de professeurs exigeants qui lui font rapidement comprendre qu’en tant que petit nouveau, il va devoir filer doux. Afin de s’échapper de cet univers violent, il n’a qu’un objectif : impressionner la plus jolie fille du quartier, la mystérieuse Raphina. Il décide alors de monter un groupe et de se lancer dans la musique, univers dans lequel il ne connait rien ni personne, à part les vinyles de sa chambre d’adolescent. Afin de la conquérir,  il lui propose de jouer dans son futur clip.

Sing street c’est un peu le revival des années lycée. Un film qui nous fait passer par plusieurs émotions au-delà de la nostalgie : on rit, on pleure, on se remémore les années lycées et notre folle jeunesse, qu’elle ait été remplie d’insouciance ou nous. Une peinture positive et colorée, mais surtout musicale d’une époque de transition dans la vie de tout un chacun, ce rite initiatique de l’adolescence, qui nous trouble et nous donne des ailes.

Certains L’aiment Chaud (1959)

Réalisation : Billy Wilder

Deux musiciens de jazz au chômage, mêlés involontairement à un règlement de comptes entre gangsters, se transforment en musiciennes pour leur échapper. Ils partent en Floride avec un orchestre féminin. Ils tombent illico amoureux d’une ravissante et blonde créature, Alouette, qui veut épouser un milliardaire.

Certains l’aiment chaud est un classique hollywoodien qui ne prend une seule ride même plus de 50 ans après sa sortie. S’il est culte c’est avant tout grâce à son mode de narration et son esthétique particulière surtout pour son temps. Le réalisateur, Billy Wilder fait baigner dans l’attraction sexuelle, le danger, les relations compliquée mais le tout traité sur le ton de la comédie. Un film humain qui offre au spectateur un véritable voyage émouvant à une époque qu’il n’a surement pas connu, mais toujours aussi universelle dans sa peinture de l’humanité.

Crédit photos : Droits réservés 

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