Stephen King : Les adaptations incontournables !

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Le Cerveau revient sur les films (téléfilms ou mini-séries) à voir et revoir adaptés d’œuvres du grand Stephen King. Prêt ? Frissonnez !

A l’occasion de l’adaptation de The Mist en série, le Cerveau a décidé de se pencher au plus près de l’œuvre du légendaire Stephen King, le maître de l’horreur par excellence, pour vous proposer le meilleur du meilleur des incontournables de ses adaptations. Avec un total de 91 adaptations, ça n’a pas forcément été facile de choisir, mais des choix ont dû être fait. Même si pour beaucoup de ces adaptations, il était facile de choisir. Beaucoup sont très mauvaises, et certaines sont vraiment excellentes.

Avec cette liste vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas vous penchez sur l’œuvre de Stephen King au cinéma. C’est un total de dix films qu’il faut avoir vu ou qu’il faudra avoir vu. Il y a de grandes chances que vous en ayez vu certains, voire tous. Si ce n’est pas le cas pas, vous savez ce qui vous reste à faire !

Misery de Rob Reiner, 1990

Stephen-King les incontournable - MiseryPaul Sheldon, romancier et créateur du personnage de Misery dont il a écrit la saga est satisfait. Il vient enfin de faire mourir son héroïne et peut passer à autre chose. Il quitte l’hôtel de montagne où il a l’habitude d’écrire et prend la route de New York. Pris dans un violent blizzard, sa voiture dérape dans la neige et tombe dans un ravin. Paul Sheldon doit son salut à Annie Wilkes, infirmière retraitée qui vit dans un chalet isolé. Annie est justement une supporter inconditionnelle de la belle Misery

Film acclamé par le critique aussi bien que par le public, il s’agit là d’un culte qu’il faut avoir vu.

«Il » est revenu de Tommy Lee Wallace, 1990

Stephen-King les incontournable - çaUne créature sans nom, Ça, répand la terreur et la mort dans la petite ville de Derry. Jusqu’à ce qu’une bande d’enfants mette fin aux agissements du monstre. Trente plus tard, les sept amis se réunissent à Derry : Ça est revenu…

Très connu aussi sous son autre nom Ça, il s’agit d’une mini-série en deux épisodes, qui font le téléfilm de 3 heures vu en France. Le film aura traumatisé un très grand nombre d’enfants et aura répendu la peur des clowns comme jamais. Il sera d’ailleurs prochainement de retour sur les écrans en 2017, avec une nouvelle réinterprétation cinéma de la terreur clownesque – ou coulrophobie pour les gens qui aiment bien les termes médicaux psychologiques.

Carrie au bal du diable de Bryan de Palma, 1976

Stephen-King les incontournable - CarrieTourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n’est pas rose pour Carrie. D’autant plus qu’elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu’à ce qu’elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.

L’un des film pour adolescent les plus populaires à regarder à Halloween, il aura réussi à être aussi effrayant que touchant. Un 13 reasons why avant l’heure ? Quand même pas, mais un sacré bon film qui traite de l’harcèlement scolaire et de la méchanceté de certains à l’égards de ceux différents d’eux. Il s’agit aussi de l’un des premiers grands succès de Bryan de Palma. Par contre, ne regarder ni la suite ni le remake sauf alors pour rire un bon coup.

La Ligne Verte de Frank Darabont, 1999

Stephen-King les incontournable - la ligne vertePaul Edgecomb, pensionnaire centenaire d’une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s’efforçant d’adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts.

Ce film aura fait couler des hectolitres de larmes au fil des années. Sans doute l’une des œuvres les plus touchantes et les plus humaines de Stephen King, celui qui ne ressent rien devant ce film n’a pas de cœur. Le pire étant la scène d’exécution. A regarder impérativement, mais avec une grosse boite de mouchoir à côté.

Dead Zone de David Cronenberg, 1983

Stephen-King les incontournable - Dead zoneAprès avoir raccompagné Sarah, sa petite amie, Johnny, un jeune professeur de littérature, est victime d’un grave accident de la route. Il reprend conscience dans une clinique et apprend par ses parents qu’il est resté plongé dans le coma durant cinq longues années. Sarah ne l’a pas attendu et s’est mariée. Quelques jours après son réveil, alors qu’il serre la main d’une infirmière, Johnny est victime d’une étrange vision. L’incident se répète et il s’aperçoit avec stupeur que le simple fait d’entrer en contact avec une personne lui permet de prévoir ses faits et gestes futurs ou de voyager dans son passé. C’est ainsi qu’en rencontrant un candidat à l’élection présidentielle, il a la vision de la destruction de l’humanité…

Cronenberg qui adapte King. Voilà qui sonne comme l’équation parfaite. Deux maîtres du genre pour une seule œuvre. Et une d’une grande intelligence, qui pose de vraies questions de morale. Que vaut le moindre mal ? Jusqu’où peut-on aller pour éviter le pire ? Quel film vous allez regarder demain ? Dead Zone est là pour répondre à tout ça. On vous recommande aussi la série, très bonne.

Pour info Dead Zone a aussi été décliné en série, et elle aura fonctionné pendant près de 6 saisons. Une série qui fera d’ailleurs éternellement parti du patrimoine collectif de la Trilogie du Samedi de M6 – instant nostalgie.

Les Evadés de Frank Darabont, 1994

Stephen-King les incontournable - les évadésEn 1947, Andy Dufresne, un jeune banquier, est condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa femme et de son amant. Ayant beau clamer son innocence, il est emprisonné à Shawshank, le pénitencier le plus sévère de l’Etat du Maine. Il y fait la rencontre de Red, un Noir désabusé, détenu depuis vingt ans. Commence alors une grande histoire d’amitié entre les deux hommes…

Le plus grands et beaux film de notre section, sans aucun doute possible. En salle, il n’a pas rencontré le succès, mais avec le succès critique et sa sortie en vidéo, il est vite devenu l’un des films les plus aimé, se classent numéro 1 au classement IMDB entre autres. A voir et revoir.

Shining de Stanley Kubrick, 1980

Stephen-King les incontournable - shiningJack Torrance, gardien d’un hôtel fermé l’hiver, sa femme et son fils Danny s’apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le « Shining », est effrayé à l’idée d’habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés…

Considéré par beaucoup comme un des plus grands films d’horreur de l’histoire, par l’un des réalisateurs les plus reconnu, Shining est un incontournable. Un incontournable surestimé pour certains, mais il faut l’avoir vu. Et il y a Jack Nicholson au sommet de son art et de la folie, et ça c’est bien.

 

Les Tommyknockers de John Power, 1993

Stephen-King les incontournable - les tommyknockersLors d’une promenade en forêt, une jeune femme fait une étrange découverte. Elle trébuche sur ce qu’elle croit être un simple morceau de métal, mais qui se révèle être un vaisseau spatial enseveli. Une trouvaille va provoquer certains changements dans son entourage…

Beaucoup ne se souviennent pas des Tommyknockers, c’est pourtant une mini-série culte de Stephen King, réalisée avec gout et sympathie. De plus, c’est l’une des rares oeuvres adaptées de King qui peuvent être vues sans soucis par les plus jeunes. Si vous ne l’avez pas vu, il fait parti des des deux mini-séries cultes de King, avec Le Fléau.

Christine de John Carpenter, 1983

Stephen-King les incontournable - christineLa première fois qu’Arnie vit Christine, il tomba en extase devant cette beaute aux formes éblouissantes. C’etait dit, ils allaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle Plymouth, modelé 57, n’aime pas trop les rivales. Gare à celles qui voudront approcher Arnie !

La encore une belle équation entre auteur et réalisateur qui fait rêver. Une voiture tueuse, fallait y penser ! Et le pire c’est que non seulement ça marche mais qu’on peut avoir de véritables sueurs froides au volant après avoir vu ça !

Cujo de Lewis Teague, 1983

Stephen-King les incontournable - cujoTriste jour pour Donna et son fils Tad. Leur voiture est tombée en panne au beau milieu d’une cour déserte. Les secours arrivent sous la forme d’un Saint-Bernard enragé qui les assaille inlassablement. Un film sur l’angoisse qui n’est pas sans rappeler « les Oiseaux » d’Hitchock.

Qui pourrait croire qu’un chien puisse être aussi méchant. Celui qui est l’animal de compagnie le plus préférés des hommes se révèle être une véritable arme de destruction massive, à coup de crocs acérés et d’aboiements épouvantables.

Crédit photos : ©DR

La rédaction

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