Code Black saison 1 : Drama médical sans concession

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3.5

Critique de Code Black, nouvelle série médicale de CBS avec Marcia Gay Harden qui offre un pilote solide.

Mercredi soir, CBS lançait sa nouvelle série médicale Code Black portée par Marcia Gay Harden. La série, créée par Michael Seitzman, est basée sur le documentaire du même nom de Ryan McGarry. Code Black plonge au coeur des urgences d’un hôpital de Los Angeles en sous effectif qui est constamment ou presque en code noir. L’hôpital est bondé de patients et les médecins urgentistes n’ont pas ou presque pas le temps de souffler. Ajouter à ça le manque de moyen et de matériel.

code-black-saison-1-drama-medical-sans-concession-3Dans ce pilote, on découvre quatre résidents (joués par Benjamin Hollingsworth, Bonnie Somerville, Melanie Chandra et Harry Ford) qui arrivent pour leur premier jour mais on est surtout centré sur le personnage du Dr Rorish (Marcia Gay Harden). Elle est la chef des résidents, une femme non conformiste qui fait tout pour sauver ses patients. On trouve également Raza Jaffrey (Smash, Homeland) dans le rôle du Dr Neal Hudson, Luiz Gunman (Narcos) qui incarne Jesse le chef des infirmiers et Kevin Dunn (Veep) supervise le tout et infuse le peu d’humour que contient la série.

Réalisme bluffant

Ce premier épisode est plutôt prometteur. Il est plein d’adrénaline et son authenticité capte l’attention de bout en bout. Certaines procédures médicales sont très explicites, il faut donc avoir l’estomac bien accroché pour suivre. On est agréablement surpris par CBS qui prend un risque avec ce drama médical cru et sans concession. On est avant tout dans la procédure médicale que dans la vie privée même si on a un aperçu de quelques histoires personnelles. La série est basée sur un documentaire et ça se sent dans son traitement. La médecine n’est à aucun moment glamourisé et on est dans le réalisme du quotidien des Urgences. Code Black rappelle beaucoup plus Urgences que Grey’s Anatomy ce qui est une bonne chose. On sent aussi que CBS a appris sa leçon depuis l’échec de Three Rivers qui abusait de gadgets et autres objets high-tech ridiculesPilot

En termes de développement de personnages, le pilote offre quelques éléments solides pour la suite. Si on reste pour le moment en surface, les personnalités se dessinent doucement et on apprend des choses qui aident à les comprendre d’emblée. Ils commencent chacun à se lier d’amitié et apprennent à se connaître permettant au téléspectateur de les comprendre. Leur parcours sera intéressant à suivre dans le reste de la saison. Pour l’instant, la série se concentre beaucoup plus sur le côté médical très procédural du fonctionnement d’un hôpital. On est presque dans une version médicale des cop-shows de CBS mais avec plus d’âme. Et le pilote arrive aussi à offrir une histoire de patient très touchante. Si vous êtes fan du genre et des procédures médicales, Code Black devrait vous plaire.

Un début solide

code-black-saison-1-drama-medical-sans-concession-1Code Black ne révolutionne en rien le genre de la série médicale et reste assez classique revenant à la base. La série part sur des bases très solides en prenant le parti d’être très procédurale. Au niveau du casting, parmi les résidents (en dehors de Bonnie Sommerville) on note quelques faiblesses mais rien de grave. Marcia Gay Harden sort bien évidemment du lot et montre ici qu’elle est une actrice polyvalente et porte clairement le drama sur ses épaules. On se souvient encore d’elle dans Trophy Wife ou elle jouait brillamment une femme un peu pince-sans-rire. Dans Code Black, on est à l’opposé, dans le pur drama et Harden assure complètement dans son rôle de femme forte en surface mais blessée à l’intérieur.

Code Black doit encore s’améliorer mais ce pilote installe très bien la série qui ne prétend pas être autre chose qu’un drama médical.

Code Black, c’est tous les mercredis sur CBS.

Crédits ©CBS

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