Quel(s) Film(s) pour Halloween ?

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Une sélection de films pour Halloween choisis par le Cerveau pour vous faire frissonner seul ou entre amis !

Quel(s) film(s) regarder pour Halloween ? Cette fête qui ne se résume pas qu’au bonbons sauvagement réclamés par les rejetons de vos chers voisins. Halloween c’est aussi l’occasion d’avoir la frousse. Qu’on aime les vieux films, les morts-vivants, les tueurs en série, les fantômes ou les bons nanars, voici une sélection de films choisis par le Cerveau pour vous faire frissonner, trembler, dégueuler, cauchemarder, (aussi et surtout) rigoler seul ou entre amis devant un téléviseur.

Pour célébrer cette fête, Brain Damaged a imaginé des « trips » à se faire avec une sélection du meilleur de l’horreur et du fantastique, que l’on veuille se faire un Trip Old School avec les classiques des années 30, 50 et 60, que l’on ait envie de croiser le fer avec quelques armées de morts-vivants, que l’on aime les serial killers ou les fantômes, ou bien encore les bons nanars.

Et comme le Cerveau est gentil il propose aussi une catégorie à voir en famille, parce qu’il n’y a pas que les grands qui ont le droit d’avoir (un petit peu) peur. Bon massacre, pardon,bon Halloween !

buffy peur halloween

Le Trip Old School

 

Dracula (1931)

Film de Tod Browing avec Bela Lugosi, Helen Chandler et David Manners.

Distributeur : Universal Pictures

Synopsis : Renfield, chargé de conclure une transaction immobilière avec le comte Dracula, se rend dans son château des Carpates, où l’aristocrate, qui s’avère être un vampire, va l’hypnotiser pour le mettre sous ses ordres. Débarqué en Angleterre, Dracula ne tarde pas à créer de nouveaux semblables parmi la société locale en commençant par la jeune Lucy, fille du directeur de l’asile…

Première apparition de Dracula au cinéma, le Dracula de Browning a fait accéder à la postérité Bela Lugosi, incarnation du célèbre vampire des Carpates de Bram Stoker aussi célèbre que le grand Christopher Lee l’a été.  Un premier film d’horreur teinté d’érotisme, de sueurs froides, de personnages hauts en couleur dans leur forme, leurs costumes et leur charisme qui pour l’époque annonce les débuts d’un nouveau genre au cinéma.

 

Les maléfices de la momie (1964)

Film de Michael Carreras avec Terence Morgan, Ronald Howard, Fred Clark et Dickie Owen.

Distributeur : Hammer Film Productions

Synopsis : Les égyptologues européens Dubois, Giles et Bray découvrent la tombe du prince égyptien Ra, à l’intérieur de laquelle ils trouvent le corps momifié du prince lui-même.
Un homme d’affaires, Alexander King, s’intéresse à la découverte et achète la momie au trio avec l’intention de l’exposer dans un musée britannique. Une fois là la momie ressuscite et commence à faire la chasse aux trois égyptologues.

Les maléfices de la momie reprend un des thèmes les plus anciens du cinéma d’horreur. La première apparition, désormais culte, d’une momie au centre d’un film a eu lieu en 1932 dans La momie, de Karl Freund, avec le grand Boris Karloff. Avec ses scènes maintes et maintes fois reprises ou parodiées en cinéma et télévision, Les Maléfices de la Momie est un des monuments du genre de l’horreur dans ses premiers pas sur grand écran.

Psychose (1960)

Film d’Alfred Hitchcock avec Anthony Perkins, Janet Leigh et John Gavin.
Distributeur original : Paramount Pictures

Synopsis : Marion Crane en a assez de ne pouvoir mener sa vie comme elle l’entend. Mais un beau jour, son patron lui demande de déposer 40 000 dollars à la banque. La tentation est trop grande, et Marion s’enfuit avec l’argent. Très vite la panique commence à se faire sentir. Partagée entre l’angoisse de se faire prendre et l’excitation de mener une nouvelle vie, Marion roule vers une destination qu’elle n’atteindra jamais. La pluie est battante, la jeune femme s’arrête près d’un motel, tenu par un sympathique gérant nommé Norman Bates. Après un copieux repas avec Norman, Marion prend toutes ses précautions afin de dissimuler l’argent. Pour se délasser de cette journée, elle prend une douche…

Film célèbre pour la fameuse scène du rideau et sa musique légendaire. Psychose, c’est le premier thriller qui marque le genre de l’horreur du Maitre du noir et blanc et du suspense. Maintes et maintes fois repris et détourné, Psychose a déjà bénéficié d’un remake en 1998 : Psycho. La genèse de Psychose est au coeur du prochain film de Sacha Gervasi, avec Anthony Hopkins et Helen Mirren. Une série préquelle au film lui-même, Bates Motel, est aussi en préparation.

 

Shining (1980)

 

Film de Stanley Kubrick avec Jack Nicholson, Shelley Duvall, Danny Lloyd et Scatman Crothers.

Distributeur : Warner Bros Pictures

Synopsis : Jack Torrance, gardien d’un hôtel fermé l’hiver, sa femme et son fils Danny s’apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le « Shining », est effrayé à l’idée d’habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés…

Oeuvre clef de Stanley Kubrick, Shining est une adaptation du roman de Stephen King, avec un gamin qui voit des morts partout (qui possède le « Shining ») qui se balade dans un hôtel sur son tricycle et croise des jumelles qui parlent « à l’unisson ».  Shining c’est aussi la descente dans les méandres de la folie meurtrière d’un Jack Nicholson plus effrayant que jamais.

Shining fera l’objet d’un remake consacré aux très nombreuses interprétations qu’il a pu engendrer : Room 237. Stephen King prépare de son côté une suite, prévue pour 2013. qui suivra Danny, désormais adulte. Il faut noter que s’il était un grand admirateur de Kubrick, Stephen King a détesté le film quand il l’a vu à sa sortie.

Le Trip Morts-vivants

 

28 jours plus tard (2002)

Film de Danny Boyle avec Cillian Murphy, Naomie Harris, Brendan Gleeson, Christopher Eccleston et Megan Burns.

Distributeur : 20th Century Fox

Synopsis : Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d’une rage incontrôlable, bondissent sur leurs « sauveurs » et les massacrent. 28 jours plus tard, le mal s’est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays, la population a été évacuée en masse et Londres n’est plus qu’une ville fantôme. Les rares rescapés se terrent pour échapper aux « Contaminés » assoiffés de violence. C’est dans ce contexte que Jim, un coursier, sort d’un profond coma…

Un film intelligent avec des zombies ! Oui messieurs dames ! Une véritable leçon sur l’humanité et sa survie. Avec une musique superbe et mythique composée par John Murphy, Cillian Murphy est une véritable révélation dans ce film d’horreur. Un des meilleurs films de son époque. 28 jours plus tard, devenu un grand classique des zombies, a donné lieu à une suite : 28 semaines plus tard, réalisée par Juan Carlos Fresnadillo. On y retrouvait au casting Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner, Harold Perrineau et Catherine McCormack.

 

Saga Resident Evil

Films de Paul W.S. Anderson (1, 4 et 5), Alexander Witt (2) et Russell Mulcahy (3) avec Milla Jovovich en actrice principale.

Distributeur : Screen Gems

Synopsis du premier film Dans un immense laboratoire souterrain, ont lieu des recherches ultras secrètes, supervisées par des centaines de scientifiques. Lorsque l’alarme retentit, tout le monde croit à une simple simulation d’évacuation. Mais bientôt, l’horreur les rattrape. Un virus hautement mortel se propage à un rythme effréné dans les couloirs : en quelques minutes, il met fin à toute vie humaine. Au même moment, Alice se réveille dans un somptueux manoir. Ignorant comment elle a pu atterrir là, elle fait la rencontre de Matt, un policier. Avant même qu’ils n’aient pu trouver une explication logique à ces phénomènes étranges, un groupe d’intervention militaire, les S.T.A.R.S, débarque de nulle part et les oblige à les suivre. Ces derniers ont reçu l’ordre d’infiltrer le laboratoire et de neutraliser la Red Queen, le super-ordinateur devenu fou que l’on tient pour responsable du désastre…

Franchise à succès de jeu vidéo, Resident Evil met en scène une Milla Jovovitch plus forte que jamais. Premier d’une longue saga, ce long métrage inspiré d’une franchise de jeu vidéos à succès avec des zombies des mutants et une corporation pas très gentille, réussit à surprendre avec une réalisation qui ne déçoit pas face aux jeux d’origine. Exploit réussi qui a donné lieu à une suite, puis une trilogie, vers un quatrième et un 5ème volet. Un exploit de tenir sur la durée, que l’on doit à Paul W.S Anderson, malgré les critiques généralement mitigées ou mauvaises. D’ailleurs un sixièmes volet et d’ores et déjà annoncé pour 2015.

 

Bienvenue à Zombie Land (2009)

Film de Ruben Fleischer avec Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Emma Stone et Abigail Breslin.

Distributeur : Columbia Pictures

Synopsis : Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l’idée d’être dévoré. C’est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie… Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d’un fusil d’assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre. Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s’entendre…

Bienvenue à Zombieland c’est un véritable cocktail Molotov de dérision et d’horreur qui fonctionne de bout en bout. Une belle farce macabre bourrée d’idées visuelles et de gags. Héritière de l’esprit Shaun of the Dead, Bienvenue à Zombiland est une belle horror-comédie, signée Ruben Fleischer qui fait trembler le spectateur à force d’éclats de rire. Une friandise sanglante qui a l’élégance de ne jamais refuser un plaisir simple à ses spectateurs, le tout sur fond de Metallica, agrémenté de zombies, de massacres et autres sang qui gicle, le film parfait pour Halloween.


Shaun of the Dead (2005)

 

Film de Edgar Wright avec Simon Pegg, Nick Frost, Dylan Moran.

Distributeur : Mars Distribution

Synopsis : À presque 30 ans, Shaun ne fait pas grand-chose de sa vie. Entre l’appart qu’il partage avec ses potes et le temps qu’il passe avec eux au pub, Liz, sa petite amie, n’a pas beaucoup de place. Elle qui voudrait que Shaun s’engage, ne supporte plus de le voir traîner. Excédée par ses vaines promesses et son incapacité à se consacrer un peu à leur couple, Liz décide de rompre. Shaun est décidé à tout réparer, et tant pis si les zombies déferlent sur Londres, tant pis si la ville devient un véritable enfer. Retranché dans son pub préféré, le temps est venu pour lui de montrer enfin de quoi il est capable…

Shaun of the Dead  est une « comédie romantique avec des zombies » de Edgar Wright, invasion des morts vivants en Terre Anglaise, bourrée de références à la musique et à la Brit pop. Un film qui jongle entre sentiments mielleux rires et références à la culture anglaise avec des zombies dedans qui fait plaisir à regarder. Premier film de mélange de genres assumé qui donnera lieu à une trilogie composée aussi de Hot Fuzz (2007) et The World’s End.(2013).

 

The Walking Dead (2010-?)

Série de la chaîne américaine AMC avec Andrew Lincoln, Sarah Wayne Callies, Laurie Holden, Steven Yeun, Jon Bernthal, Jeffrey DeMunn.

Synopsis : Après une apocalypse ayant transformé la quasi-totalité de la population en zombies, un groupe d’hommes et de femmes mené par l’officier Rick Grimes tente de survivre…

Adaptation du comic book de Robert Kirkman, inspirée par le cinéma horrifique de George A. Romero, The Walking Dead est un succès grandissant pour la chaîne AMC. De l’horreur et du gore affrontés aussi visuellement et clairement à la TV, ça ne pouvait que fonctionner. Surtout lorsqu’elle est inspirée d’un grand succès comics. Une « Survival Series » avec des lieux et personnages en nombres réduits et vitesse de narration bien rythmée, servie par un montage nerveux et une sensation permanente de menace et d’urgence. Une série qui fout les boules autant qu’elle génère l’addiction.

Le Trip Serial Killers

 

Vendredi 13 (1980) et Halloween, la nuit des masques (1978)

Vendredi 13 réalisé par Sean S. Cunningham et Halloween, la nuit des masques réalisé par John Carpenter.

Distributeurs : Paramount Pictures et Universal Pictures.

Vendredi 13 : En 1957, un jeune garçon, prénommé Jason, meurt noyé au camp de Crystal Lake. L’année suivante, les deux responsables du camp sont tués. Crystal Lake ferme. Mais en 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Lors de la préparation du camp pour son ouverture, les moniteurs du centre disparaissent les uns après les autres pendant la nuit…

Halloween, la nuit des masques : La nuit d’Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa soeur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s’échappe de l’hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s’en prend alors aux adolescents de la ville.

Vendredi 13. Rien que le titre impose le frisson et fait appel à la superstition la plus longue et commune du genre humain. Premier volet d’une saga de 11 films avec un scénario assez simple, des meurtres sanglants, des nymphettes, des acteurs médiocres, des cinéastes qui le sont tout autant, une musique stressante…Et pourtant, la saga Vendredi 13 est culte. Son serial killer, Jason est lui aussi tout aussi culte, avec son masque de hockey mythique et sa machette. Un must see pour les amateurs de l’horreur. A noter que Jaimie Lee Curtis est la figure emblématique de la saga, avec son cri mythique et sa cage thoracique qui ont fait rêver plus d’un ado dans les années 80.

Saw (2004-2010)

Films de James Wan, Darren Lynn Bousman, David Hackl et Kevin Greutert.

Distributeur : Lionsgate Entertainment

Synopsis : Deux hommes se réveillent enchaînés au mur d’une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l’un doit absolument tuer l’autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux…
Voici l’une des situations imaginées par un machiavélique maître criminel qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté un jour. Un détective est chargé de l’enquête…

Saw c’est un coup de maître pour un renouvellement du genre du film d’horreur notamment celui inspiré de tueurs en série. Dès l’entrée du film et ses première scènes, l’angoisse s’installe pour un huis-clos terrifiant. Le scénario se met très vite en place avec ces deux hommes qui ne se connaissent pas, qui se méfient l’un de l’autre et qui doivent pourtant se faire confiance, mais jusqu’à quel point ?  Et la souffrance apparaît comme un véritable personnage à part entière dans ce long métrage de genre. Le gore est insupportable, et l’enquête sur les méandres psychotiques de cette marionnette qui torture des gens, délicieusement envoûtante. L’intelligence de proposer un meurtrier qui torture sans tuer directement ses victimes est à saluer, surtout face au choix qu’il impose à ses victimes : mourir ou vivre au prix d’un sacrifice aux limites, ou au-delà du supportable, qui, pour les survivants sera la voie vers une renaissance. A voir absolument avec les tripes bien accrochées parce que ça saigne.

 

Les griffes de la nuit

Film de Wes Craven avec John Saxon, Ronee Blakley, Heather Langenkamp, Amanda Wyss, Nick Corri, Johnny Depp et Robert Englund.

Distributeur : New Line Cinemas

Synopsis : Nancy est une jeune adolescente qui fait régulièrement des cauchemars sur un homme au visage brûlé, avec un vieux pull déchiré et cinq lames tranchantes à la place des doigts. Elle constate d’ailleurs que parmi ses amis, elle n’est pas la seule à faire ces mauvais rêves. Mais bientôt, l’un d’entre eux est sauvagement assassiné pendant son sommeil. C’est ainsi que le groupe fait la connaissance de l’ignoble Freddy Krueger, qui se sert des cauchemars pour assassiner les gens qui rêvent de lui. Nancy comprend qu’elle n’a plus qu’une seule solution : si elle veut rester en vie, elle doit rester éveillée…

La saga Freddy, avec son tueur en série qui terrorise les enfants, a été l’une des plus fertiles de son époque. Le monstre aux griffes métalliques (à ne pas confondre avec Wolverine) est devenu iconique non seulement dans le monde  du cinéma mais aussi dans la culture populaire de tout un chacun. Avec une saga qui se décline sur 9 films au total, Robert Englund a tenu le rôle de ce tueur sanguinaires aux griffes acérées et pull rayé pendant huit films avant que Jackie Earle Haley ne prenne le relais dans le remake de 2010. Les amateurs de cross-overs du genre pourront voir avec un plaisir coupable le terrible Freddie contre Jason , à prendre bien évidemment au 127ème degré.

 

Le silence des agneaux (1991)/ Hannibal (2001)

Films réalisés par Jonathan Demme et Ridley Scott avec Anthony Hopkins dans le rôle principal.

Distributeurs : Orion Pictures et Universal Pictures

Le silence des agneaux : Un psychopathe connu sous le nom de Buffalo Bill sème la terreur dans le Middle West en kidnappant et en assassinant de jeunes femmes. Clarice Starling, une jeune agent du FBI, est chargée d’interroger l’ex-psychiatre Hannibal Lecter. Psychopathe redoutablement intelligent et porté sur le cannibalisme, Lecter est capable de lui fournir des informations concernant Buffalo Bill ainsi que son portrait psychologique. Mais il n’accepte de l’aider qu’en échange d’informations sur la vie privée de la jeune femme. Entre eux s’établit un lien de fascination et de répulsion…

Hannibal : Il y a dix ans, le docteur Hannibal Lecter s’échappait de sa cellule. Clarice Starling, agent du FBI sur la touche, n’a pas oublié sa rencontre avec lui, sa présence troublante et le son grave de sa voix qui hantent toujours ses nuits….

Il n’y a de tueur en série cannibale plus mythique que le personnage créé par Thomas Harris : Hannibal Lecter. Anthony Hopkins, par son interprétation, l’a fait entrer dans la postérité. CHEF D’OEUVRE.  Un long métrage qui réussi à produire  frayeur et curiosité au cinéma et qui est désormais une référence du genre puisqu’elle marque la naissance de ce que l’on appelle le « thriller psychologique ». L’angoisse vécue par Clarisse est dérangeante et contagieuse pour le spectateur, à la fois fasciné et dégoûté par ce tueur cannibale rationnel et sans affect. Anthony Hopkins incarne à travers ce tueur l’essence même de ce qu’on pourrait définir comme le Mal. Extrêmement bien filmé, avec une lumière et une esthétique noire et glauque, accompagné d’une bande son terrorisante et un scénario en béton dans une réalisation recherchée, ce petit chef d’oeuvre trouve sa réelle puissance dans le confrontation de deux acteurs de gros gabarit. A voir absolument si ce n’est pas déjà  fait.

Le suite du Silence des agneaux, Hannibal accueille Julianne Moore en lieu et place de Jodie Foster. Avec une tension bien moins palpable que dans le premier opus de la franchise, Hannibal est un parcours qui suit le tueur mythique à travers ses exécutions diaboliques. Une course poursuite qui va s’achever sur une délicatesse culinaire à base de cellules grises qui en dégoûtera plus d’un. La saga a aussi eu droit en 2007,  à une préquelle : Hannibal, les origines du mal, adaptation du dernier tome de la tétralogie de romans paru en 2006.

Massacre à la tronçonneuse (1974)

Film de Tobe Hooper avec Marilyn Burns, Gunnar Hansen, Edwin Neal, Allen Danziger et Paul A. Partain.

Distributeur : Bryanston Pictures

Synopsis : Jeunes et insouciants, cinq amis traversent le Texas à bord d’un minibus. Ils s’aperçoivent bien vite qu’ils sont entrés dans un territoire étrange et malsain, à l’image du personnage qu’ils ont pris en stop, un être vicieux en proie à des obsessions morbides. Ce dernier ne tarde pas à se faire menaçant. Mais les cinq amis parviennent à s’en débarrasser.
Peu de temps après, une panne d’essence contraint le groupe à s’arrêter à une station-service. Non loin de là, une maison isolée attirent leur attention. Deux d’entre eux décident de s’y aventurer, mais lorsqu’ils tentent de pénétrer à l’intérieur, un boucher masqué surgit et massacre les deux adolescents avec une tronçonneuse. Un de leur camarade, parti à leur recherche, subit le même sort. Il ne reste alors plus que deux survivants, et la nuit commence à tomber…

Le film a été censuré au moment de sa sortie en France : il  a été interdit en 1975, est sorti en 1977 classé comme film X, avant d’être interdit aux moins de 18 ans en 1981. Le personnage du tueur est inspiré du serial killer Ed Gein, origine aussi de Hannibal Lecter chez Thomas Harris ou de Norman Bates dans Psychose. Objet de multiples remakes et suites plus ou moins catastrophiques comme chaque fois qu’une franchise d’horreur a du succès, Massacre à la tronçonneuse reste un classique d’Halloween.

La saga Chucky (1988-2004)

Films de Tom Holland, John Lafia, Jack Bender, Ronny Yu et Don Mancini.

Distributeur : Universal Pictures

Jeu d’enfant (Chucky 1) : Pour ses six ans, Andy Barclay est comblé, sa mère lui fait cadeau d’une poupee parlante, joufflue à souhait nommée Chucky. Andy est fou de sa poupée et lui seul connait son secret. Chucky sait faire bien des choses, elle est même capable de tuer…

La poupée la plus flippante et meurtrière jamais imaginée dans l’histoire du cinéma.
Figure de Proue du genre des slashers movie, Chucky a sévit sur le grand écran pendant plus de 20 ans. Avec son langage vulgaire et ses tueries sanglantes, Chucky est aussi drôle et sarcastique. Qui aurait cru qu’une poupée pourrait générer autant de frayeurs chez le spectateur ? Avec l’histoire de ce tueur en série qui a transféré son âme dans une poupée, Universal Pictures s’est offert une franchise de cinq volets. Jeu d’enfant est suivi de Chucky, la poupée de sang, Chucky 3, La Fiancée de Chucky, Le Fils de Chucky. Le tueur en série réincarné a même trouvé une famille avec une petite-amie, une poupée au sens littéral, et un fils. Même les tueurs en série ont droit à une vie familiale lorsqu’ils se réincarnent en poupées tueuses.

 

 

Scream (1996-2011)

Tétralogie de Wes Craven sortie entre 1996 et 2011.

Distributeur : Dimension Films

Synopsis : Casey Becker, une belle adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s’apprête à regarder un film d’horreur, mais le téléphone sonne. Au bout du fil, un serial killer la malmène, et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses questions portant sur les films d’horreur, celui-ci tuera son copain…
Sidney Prescott sait qu’elle est l’une des victimes potentielles du tueur de Woodsboro. Celle-ci ne sait plus à qui faire confiance. Entre Billy, son petit ami, sa meilleure amie Tatum et son frère Dewey, ses copains de classe Stuart et Randy, la journaliste arriviste Gale Weathers et son caméraman Kenny qui traînent tout le temps dans les parages et son père toujours absent, qui se cache derrière le masque du tueur ?

La saga Scream a marqué plusieurs générations avec son tueur en série au masque ressemblant  au cri, le célèbre tableau d’Edward Munch. La saga est connue pour ses trois règles présentées par un personnage chaque fois, différentes dans chacun des films, pour échapper à un tueur en série, règles appliquées et détournées avec beaucoup d’humour et de dérision : Ne pas avoir de rapports sexuels. Ne consommer ni alcool ni drogues. Ne jamais, JAMAIS, dire « Je reviens tout de suite » , parce que vous ne reviendrez jamais. Les quatre films ont au casting les trois mêmes personnages au centre, campés par Neve Campbell, David Arquette et Courteney Cox, devenus désormais emblèmes d’une quadrilogie qui aura marqué les années 90.

Le Trip « Je vois des morts partout »

 

Sixième sens (1999)

Film de M. Night Shamyalan avec Bruce Willis et Haley Joel Osment.

Distributeur : Buena Vista Pictures

Synopsis : Cole Sear, garconnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s’enferme dans une peur maladive et ne veut reveler à personne la cause de son enfermement, à l’exception d’un psychologue pour enfants. La recherche d’une explication rationnelle guidera l’enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante et inexplicable.

Sixièmes Sens est un très grand film pour sa réalisation étudiée et soignée, et sa trame narrative conduite avec brio. Un véritable scénario qui cultive le mystère avec une tension palpable qui à sa fin génère l’envie de revoir le long métrage ne serait-ce pour repérer si le mystère et la surprise auraient pu être décelés au préalable. Une révélation finale bouleversant la compréhension du film qui restera à coup sur dans les annales dont l’effet sur le spectateur est sans précédent. Sensibilité, frisson, questionnement, quelques scènes d’horreurs pour un petit enfant hyper attachant, Sixièmes Sens est un véritable Chef d’Oeuvre.

Sixième sens est le film qui a véritablement lancé la carrière de M. Night Shamyalan. Le twist de fin est devenu un véritable classique que peu ont réussi à égaler au cinéma, y compris le réalisateur lui-même. Si Bruce Willis n’avait pas besoin du film pour être connu, il a été une plate-forme pour Haley Joel Osment, repéré par Steven Spielberg qui en a fait le héros de A.I.

 

Poltergeist (1982)

Film de Tobe Hooper avec Heather O’Rourke, Craig T. Nelson, JoBeth Williams et Zelda Rubinstein.

Distributeur : MGM

Synopsis : Dans la petite ville américaine de Cuesta Verde, en Californie, la famille Freeling mène une vie tranquille et sereine, mais d’étranges événements commencent à avoir lieu dans leur maison. En effet, les meubles s’agitent, des objets se déplacent tout seuls… jusqu’à une nuit d’horreur où le vieil arbre du jardin essaye d’avaler le jeune Robbie Freeling, tandis que sa sœur, Carol-Anne, est happée par le placard à jouets et disparaît dans une autre dimension. Les parents des deux jeunes enfants font alors appel aux services du docteur Lesh, une parapsychologue. Celle-ci les informe que les tragiques évènements survenus dans la maison ont pour origine un « poltergeist » (un esprit frappeur). Elle leur explique également que Carol-Anne risque de disparaître à jamais avec les âmes errantes qui hantent leur demeure. C’est alors que commence leur lutte face au paranormal pour récupérer au plus vite la petite Carol-Anne…

Autre grand classique du cinéma fantastique, Poltergeist est réalisé par Tobe Hooper, à qui l’on doit aussi Massacre à la tronçonneuse. Un film d’horreur psychologique qui fait appel à l’une des phobies les plus anciennes du genre humain.  Une belle réussite puisqu’il ne contient techniquement aucun meurtre et peu de violence, tout en arrivant à effrayer le spectateur. Des fantômes, aux arbres démoniaques,  les squelettes qui sortent de la piscine, Poltergeist fouts les jetons du début jusqu’à la fin, avec subtilité dans une mécanique scénaristique qui n’est pas avare en surprises et scènes de jump scares.

Poltergeist a eu bien évidemment droit à un deuxième et troisième volet. Un remake est dans les cartons depuis plusieurs années sans que la production n’ait été officialisée.

 

La dame en noir (2012)

Film de James Watkins avec Daniel Radcliffe, Ciarán Hinds, Janet McTeer.

Distributeur : Metropolitan FilmExport

Synopsis : Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…

On renoue avec le genre classique de l’horreur, des malédictions et des ambiances cauchemardesques le tout dans des costumes et des décors authentiques et travaillés du 19ème siècle pour donner encore plus de poids au genre du film. Exit le modernisme, on renoue avec la peur de l’étranger, les secrets et mystères d’un petit village anglais. La Dame en Noir, ou quand le classicisme revient à l’écran, non sans réveiller quelques images et références littéraires à des grands classiques comme les Haut des Hurlevents avec ces décors marécageux et un brouillard omniprésent, dans une ambiance à mi-chemin entre l’imaginaire de Burton et son Sleepy Hollow ou les écrits d’Edgar Allan Poe.

Diaboliquement efficace, avec une mécanique parfaite, il ne s’agit pas moins d’un film que les amateurs du genre apprécieront à coup sûr ! La dame en noir marque le renouveau de la Hammer, les légendaires studios britanniques de l’âge d’or des films d’horreurs et fantastiques. Cette adaptation du roman de Susan Hill a permis un rentrée considérable d’argent chez les studios qui ont déjà prévu une suite actuellement en préparation : Angels of Death (Les anges de la mort) qui se déroulera 40 ans plus tard.

 

Paranormal Activity (2007)

Film de Oren Peli avec Katie Featherston et Micah Sloat.

Distributeur : Paramount Pictures

Synopsis : Un jeune couple suspecte leur maison d’être hantée par un esprit démoniaque. Ils décident alors de mettre en place une surveillance vidéo durant leur sommeil afin d’enregistrer les évènements nocturnes dont ils sont les victimes. Les images récupérées de septembre à octobre 2006 ont été montées en un film de 86 minutes, « Paranormal Activity ».

Après Le projet Blair Witch, Paranormal Activity a donné un nouveau souffle au genre du found footage. Paranormal Activity  surfe sur les manifestations paranormales, les fantômes et autres manifestations démoniaques sans pour autant montrer concrètement l’horreur à l’écran. Tout réside dans l’atmosphère du film  réalisé en images amateurs, qui amplifie la tension suggérée à l’idée d’un film de genre et les prédispositions du spectateurs à se conditionner pour avoir peur face à l’écran. Avec très peu de scène de jump scare (et encore c’est plus de la surprise éphémère que du véritable jump scare), ce docu-fiction prouve que rien que par le pouvoir de la suggestion, et un sacré conditionnement marketing, le spectateur peut être effrayé. Un film d’horreur qui ne propose pas vraiment d’horreur, ni véritable fantôme ou démon, mais dont la franchise est désormais entrée dans les classiques du genre.

Le Trip Nanars

 

Horribilis (2004)

Film de James Gunn avec Nathan Fillion et Elizabeth Banks.

Distributeur : United International Pictures

Synopsis : L’homme d’affaires Grant Grant est un des citoyens les plus fortunés de la paisible bourgade de Wheelsy, mais son luxueux train de vie et son opulente résidence ne suffisent pas à compenser l’indifférence croissante de sa jeune et belle épouse, Starla, qu’il aime d’un amour sans retour. A part cela, tout baigne pour lui, ou plutôt tout baignait avant une certaine balade nocturne…
Au cours d’une virée dans les bois, Grant et sa consolatrice d’un soir, Brenda, découvrent une masse gélatineuse d’origine extraterrestre à proximité d’un cratère creusé de fraîche date. Soudain, un puissant tentacule jaillit de la masse informe, enserrant Grant avant de lui inoculer un germe mortel…
Starla constate bientôt chez son mari les symptômes d’une insidieuse et troublante métamorphose…

Amis fans de Castle et Fillion addicts, Amis fan de The Guardians of the Galaxy, ce film est pour vous ! Un bon nanar assumé, griffé par la patte du réalisatgeur du dernier gigantissime succès de Marcel, comme on les aime avec une étrange histoire de limaces fraîchement venues de l’espace pour prendre possession des humains et les transformer en zombies. Entre scénario volontairement raté d’un épisode de X-Files et un sacré voyage dans le grands n’importe quoi le film de Gunn ne fait pas vraiment dans l’originalité. Un bon nanar devant lequel on se marre allègrement ! A voir juste pour ce final en grand n’importe quoi qui laissera plus d’un pantois ( Le cerveau a bien rit en tout cas !).

Plutôt que de faire appel à des effets spéciaux faits sur ordinateur, James Gunn, inspiré des films gores des années 80, a utilisé beaucoup d’effets prosthétiques de l’époque tout en profitant des avancées technologiques qui ont eu lieu depuis. Horribilis est un film typique de James Gunn où il détourne les codes d’un genre pour bien se marrer, tout en restant dans le genre.

 

L’attaque des tomates tueuses (1978)

Film de John De De Bello avec David Miller (II), George Wilson, Sharon Taylor.

Distributeur : NAI Entertainment

Synopsis : La guerre nucléaire, les extra-terrestres, les monstres d’outre-tombe, … l’humanité pensait avoir tout affronté, et pourtant … La guerre contre les tomates va commencer! Sournois, infiltré un peu partout, les tomates se préparent a l’attaque un peu dans tous les coins sur terre. Le gouvernement américain se doit de contrer la menace et nomme une équipe d’espions ultra capable de lutter contre l’invasion…

Rien qu’au titre le ton est donné : des tomates qui décidé de s’attaquer au genre humain. Il fallait le faire n’est-ce pas ? Second degré assumé, le film profite et fait rire indirectement et directement, avec une intrigue et des sketchs qui se succèdent pour un grand délire en cinémascope. Du grand n’importe quoi en sauce tomate concentrée qui est désormais l’égérie de son genre.

L’attaque des tomates tueuse est devenu culte au point d’avoir une suite : Le retour des tomates tueuses. Si si ! Pourquoi cette suite est-elle à remarquer ? On y voit les débuts au cinéma d’un certain… George Clooney. Comme quoi tout peut arriver.

 

Demon House (1997)

Film de Jim Kaufman avec Larry Day, Amelia Kinkade.

Distributeur : Republic Pictures Coroporation

Synopsis : Après une fusillade, un groupe de jeunes se réfugie dans la demeure abandonnée de Hull House. Ils ne se doutent pas qu’ils vont réveiller un démon sous les traits de Angela, une jeune femme aussi sensuelle que mystérieuse, qui hante les lieux depuis plusieurs années.

troisième volet de la saga Night of the Demon, Demon House ressemble plus à un remake du premier volet qu’à une suite. Seuls les morts changent, une scène de fusillade ajoutée, et emballé c’est pesé. Tout est baclé, raté, que ça en devient drôle. Un long métrage entre le film érotique et l’ horreur raté, pour un résultat comique fourni grâce à ses effets spéciaux ridicules et quelques scènes incroyables, comme celle en qui implique un revolver et la bouche d’une certaine personne…

Demon House a été traduit sous ce titre alors qu’il est en fait le troisième volet d’une saga auparavant traduite littéralement par rapport à son titre original, Night of the Demons : La nuit des démons. Les situations et les personnages correspondent tous à des stéréotypes tandis que les effets spéciaux sont très mauvais : que demander de plus pour un bon nanar ?

Pour les petits (mais aussi les grands)

 

Beetlejuice (1988)

Dossier-halloween-fantomes-beetlejuiceFilm de Tim Burton avec Alec Baldwin, Geena Davis, Jeffrey Jones, Catherine O’Hara, Winona Ryder et Michael Keaton

Distributeur : The Geffen Company

Pour avoir voulu sauver un chien, Adam  et Barbara Maitland (Baldwin et Davis) passent tout de go dans l’autre monde. Peu après, occupants invisibles de leur antique demeure ils la voient envahie par une riche et bruyante famille new-yorkaise. Rien à redire jusqu’au jour où cette honorable famille entreprend de donner un cachet plus urbain à la vieille demeure. Adam et Barbara, scandalisés, décident de déloger les intrus. Mais leurs classiques fantômes et autres sortilèges ne font aucun effet. C’est alors qu’ils font appel à un « bio-exorciste » freelance connu sous le sobriquet de Beetlejuice. 

En 1988, juste avant Batman et Edward aux mains d’argent, Tim Burton réalisait son deuxième long métrage : Beetlejuice. Un film complètement dans l’esprit le la pop culture des années 80. A la limite du film de série B,  avec des effets spéciaux assez cheap, il faut le reconnaitre. Burton livre un message funèbre sous les traits d’une comédie à l’air presque léger. Beetlejuice sera le film qui fera de Burton une icône du cinéma. A son affiche on trouvait Alec Baldwin, Geena Davis, Jeffrey Jones, Catherine O’Hara, Winona Ryder et Michael Keaton dans le rôle titre.Un film délurée illustration parfaite de l’univers drôle, gothique, macabre et décalé du réalisateur à voir ou à revoir surtout en plein soir d’Halloween.

 

Hocus Pocus, les trois sorcières (1993)

Hocus Pocus les trois sorcières Un film de  Kenny Ortega avec Bette Midler, Sarah Jessica Parker, Kathy NAJIMY,Omri Katz, Thora Birch, Vinessa Shaw…

Distributeur : Disney

A Salem, en 1663, les trois soeurs Sanderson, toutes sorcières émérites, fêtent à leur façon la nuit de Halloween. Winifred la meneuse, collectionneuse de vieux grimoires, Sarah la nymphomane et Mary la renifleuse sont en quête de rajeunissement. Elles enlèvent la petite soeur de Thackery Binx, dont le sang doit leur assurer un surplus de vie. Le jour où une chandelle sera allumée dans leur maison, elles reviendront à la vie. Trois siècles plus tard, Max, un gamin sceptique, Dani, sa petite soeur, et Allison, dont Max est amoureux, pénètrent dans la maison des trois sorcières, transformée en musée. Binx, le chat noir, est là, qui veille. Les trois sorcières retrouvent tout leur pouvoir de nuisance…

Hocus Pocus c’est un peu un classique de Disney sur les sorcières. Drôle, parfois perché, Hocus Pocus c’est tout Halloween résumé en un film pour enfant abracadabrant. Tous les clichés de genre y sont pour notre plus grand plaisir, des rires diaboliques au sort ratés, chaudrons et autres chats noirs. On aime.

L’Etrange Noel de Mr Jack (1994)

l etrange noel de mr jackUn film d’Henry Selick avec Acteurs : Chris Sarandon, Catherine O’Hara, Ken Page

Distributeur : Disney

Jack Skellington, épouvantail de son état, se morfond : l’égérie d’Halloween Town en a sa claque de commettre crimes sur crimes et de faire sauter les pacemakers des septuagénaires qu’il visite. C’est au hasard d’une errance qu’il franchit une porte menant à Christmas Town, le QG du Père Noël. La découverte de cet autre monde où tout n’est que joie de vivre, boules de neige & friandises, fait chavirer le cœur de notre héros d’os. Il décide alors d’évincer Papi Noël et de distribuer à son tour les cadeaux, apportant un peu de piment à la Sainte Nuit…

“This is Halloween, This Is Halloween…. » Quoi de mieux qu’un film d’animation dont le thème principal est Halloween, bourrée de créatures bizarres, de monstres en tout genre, largement inspiré du Grinch mais tellement mieux réussi issu tout droit de l’imaginaire de Tim Burton une fois encore. De la musique, des personnages attachant, de l’amour et un soupçon de gothique ? Que demander de plus pour célébrer joyeusement Halloween ?

 

 

La Famille Addams (1991)

Ula-famille-addamsn film de Barry Sonnenfeld avec Anjelica Huston, Raul JuliaChristopher Lloyd, Cristina Ricci

Distributeur : Paramount

Alors que la famille Addams vit tranquillement dans son manoir, Tully Alford et Abigail Craven décident de faire main basse sur leur fortune. Pour cela, ils envoient chez les Addams le fils adoptif d’Abigail, Gordon Craven, en le faisant passer pour l’oncle Fétide, frère ainé de Gomez Addams, disparu vingt-cinq ans plus tôt. Son but est de découvrir l’accès à la voute, l’endroit où est caché le trésor de la famille. Mais, au fur et à mesure que les jours passent, Gordon, alias Fétide, s’attache de plus en plus à la famille, négligeant ainsi sa mission prioritaire.

Plus classique que la famille Addams pour Halloween, on ne peut pas mieux faire. La famille Addams et les Valeurs de la Familles Addams, c’est de l’humour noir caustique, du gothique, une banalisation du macabre et de l’horreur le tout dans  la bonne humeur. Comment ne pas célébrer Halloween avec ces classiques de « l’horreur » adapté de la série de David Levy des années 60 ? Un Halloween sans Morticia, Gomez, Mercredi, La Chose, l’Oncle Fétide ou le Cousin Machin, ce ne serait pas vraiment Halloween n’est-ce pas ?

 

SOS Fantômes (Ghostbuster) 1984

sos fantomeUn film de Ivan Reitman avec Bill Murray, Dan AykroydHarold Ramis

Distributeur : Park Circus

Trois professeurs, Peter Venkman, Raymond Stantz et Egon Spengler, chercheurs à l’université, sont virés de leurs postes. Dès lors, ils décident d’ouvrir une société d’investigations paranormales nommée SOS Fantômes (Ghostbusters). Rejoints par un quatrième membre, Winston Zeddemore, ils deviennent bientôt le seul espoir du monde face à Gozer, un dieu sumérien malveillant qui se téléporte dans notre monde grâce à un immeuble maléfique érigé par ses fidèles à Central Park West, dans la ville de New York.

Classique de l’enfance de tous les trentenaires de notre temps, Ghostbuster est un must pour Halloween dans la catégorie enfant. Drôle, rythmé, même si un peu cheap niveau effet spéciaux ( ou le charme des années 80), la chasse au fantôme en tenue beige avec un super aspirateur en guise de sac à dos comment résister ? Sans parler du bibendum à abattre. Un véritable Classique pour la fête des morts.

Crédit photo ©DR

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