Quel(s) Film(s) pour Halloween ?

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Le Trip Serial Killers

 

Vendredi 13 (1980) et Halloween, la nuit des masques (1978)

Vendredi 13 réalisé par Sean S. Cunningham et Halloween, la nuit des masques réalisé par John Carpenter.

Distributeurs : Paramount Pictures et Universal Pictures.

Vendredi 13 : En 1957, un jeune garçon, prénommé Jason, meurt noyé au camp de Crystal Lake. L’année suivante, les deux responsables du camp sont tués. Crystal Lake ferme. Mais en 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Lors de la préparation du camp pour son ouverture, les moniteurs du centre disparaissent les uns après les autres pendant la nuit…

Halloween, la nuit des masques : La nuit d’Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa soeur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s’échappe de l’hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s’en prend alors aux adolescents de la ville.

Vendredi 13. Rien que le titre impose le frisson et fait appel à la superstition la plus longue et commune du genre humain. Premier volet d’une saga de 11 films avec un scénario assez simple, des meurtres sanglants, des nymphettes, des acteurs médiocres, des cinéastes qui le sont tout autant, une musique stressante…Et pourtant, la saga Vendredi 13 est culte. Son serial killer, Jason est lui aussi tout aussi culte, avec son masque de hockey mythique et sa machette. Un must see pour les amateurs de l’horreur. A noter que Jaimie Lee Curtis est la figure emblématique de la saga, avec son cri mythique et sa cage thoracique qui ont fait rêver plus d’un ado dans les années 80.

Saw (2004-2010)

Films de James Wan, Darren Lynn Bousman, David Hackl et Kevin Greutert.

Distributeur : Lionsgate Entertainment

Synopsis : Deux hommes se réveillent enchaînés au mur d’une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l’un doit absolument tuer l’autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux…
Voici l’une des situations imaginées par un machiavélique maître criminel qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté un jour. Un détective est chargé de l’enquête…

Saw c’est un coup de maître pour un renouvellement du genre du film d’horreur notamment celui inspiré de tueurs en série. Dès l’entrée du film et ses première scènes, l’angoisse s’installe pour un huis-clos terrifiant. Le scénario se met très vite en place avec ces deux hommes qui ne se connaissent pas, qui se méfient l’un de l’autre et qui doivent pourtant se faire confiance, mais jusqu’à quel point ?  Et la souffrance apparaît comme un véritable personnage à part entière dans ce long métrage de genre. Le gore est insupportable, et l’enquête sur les méandres psychotiques de cette marionnette qui torture des gens, délicieusement envoûtante. L’intelligence de proposer un meurtrier qui torture sans tuer directement ses victimes est à saluer, surtout face au choix qu’il impose à ses victimes : mourir ou vivre au prix d’un sacrifice aux limites, ou au-delà du supportable, qui, pour les survivants sera la voie vers une renaissance. A voir absolument avec les tripes bien accrochées parce que ça saigne.

 

Les griffes de la nuit

Film de Wes Craven avec John Saxon, Ronee Blakley, Heather Langenkamp, Amanda Wyss, Nick Corri, Johnny Depp et Robert Englund.

Distributeur : New Line Cinemas

Synopsis : Nancy est une jeune adolescente qui fait régulièrement des cauchemars sur un homme au visage brûlé, avec un vieux pull déchiré et cinq lames tranchantes à la place des doigts. Elle constate d’ailleurs que parmi ses amis, elle n’est pas la seule à faire ces mauvais rêves. Mais bientôt, l’un d’entre eux est sauvagement assassiné pendant son sommeil. C’est ainsi que le groupe fait la connaissance de l’ignoble Freddy Krueger, qui se sert des cauchemars pour assassiner les gens qui rêvent de lui. Nancy comprend qu’elle n’a plus qu’une seule solution : si elle veut rester en vie, elle doit rester éveillée…

La saga Freddy, avec son tueur en série qui terrorise les enfants, a été l’une des plus fertiles de son époque. Le monstre aux griffes métalliques (à ne pas confondre avec Wolverine) est devenu iconique non seulement dans le monde  du cinéma mais aussi dans la culture populaire de tout un chacun. Avec une saga qui se décline sur 9 films au total, Robert Englund a tenu le rôle de ce tueur sanguinaires aux griffes acérées et pull rayé pendant huit films avant que Jackie Earle Haley ne prenne le relais dans le remake de 2010. Les amateurs de cross-overs du genre pourront voir avec un plaisir coupable le terrible Freddie contre Jason , à prendre bien évidemment au 127ème degré.

 

Le silence des agneaux (1991)/ Hannibal (2001)

Films réalisés par Jonathan Demme et Ridley Scott avec Anthony Hopkins dans le rôle principal.

Distributeurs : Orion Pictures et Universal Pictures

Le silence des agneaux : Un psychopathe connu sous le nom de Buffalo Bill sème la terreur dans le Middle West en kidnappant et en assassinant de jeunes femmes. Clarice Starling, une jeune agent du FBI, est chargée d’interroger l’ex-psychiatre Hannibal Lecter. Psychopathe redoutablement intelligent et porté sur le cannibalisme, Lecter est capable de lui fournir des informations concernant Buffalo Bill ainsi que son portrait psychologique. Mais il n’accepte de l’aider qu’en échange d’informations sur la vie privée de la jeune femme. Entre eux s’établit un lien de fascination et de répulsion…

Hannibal : Il y a dix ans, le docteur Hannibal Lecter s’échappait de sa cellule. Clarice Starling, agent du FBI sur la touche, n’a pas oublié sa rencontre avec lui, sa présence troublante et le son grave de sa voix qui hantent toujours ses nuits….

Il n’y a de tueur en série cannibale plus mythique que le personnage créé par Thomas Harris : Hannibal Lecter. Anthony Hopkins, par son interprétation, l’a fait entrer dans la postérité. CHEF D’OEUVRE.  Un long métrage qui réussi à produire  frayeur et curiosité au cinéma et qui est désormais une référence du genre puisqu’elle marque la naissance de ce que l’on appelle le « thriller psychologique ». L’angoisse vécue par Clarisse est dérangeante et contagieuse pour le spectateur, à la fois fasciné et dégoûté par ce tueur cannibale rationnel et sans affect. Anthony Hopkins incarne à travers ce tueur l’essence même de ce qu’on pourrait définir comme le Mal. Extrêmement bien filmé, avec une lumière et une esthétique noire et glauque, accompagné d’une bande son terrorisante et un scénario en béton dans une réalisation recherchée, ce petit chef d’oeuvre trouve sa réelle puissance dans le confrontation de deux acteurs de gros gabarit. A voir absolument si ce n’est pas déjà  fait.

Le suite du Silence des agneaux, Hannibal accueille Julianne Moore en lieu et place de Jodie Foster. Avec une tension bien moins palpable que dans le premier opus de la franchise, Hannibal est un parcours qui suit le tueur mythique à travers ses exécutions diaboliques. Une course poursuite qui va s’achever sur une délicatesse culinaire à base de cellules grises qui en dégoûtera plus d’un. La saga a aussi eu droit en 2007,  à une préquelle : Hannibal, les origines du mal, adaptation du dernier tome de la tétralogie de romans paru en 2006.

Massacre à la tronçonneuse (1974)

Film de Tobe Hooper avec Marilyn Burns, Gunnar Hansen, Edwin Neal, Allen Danziger et Paul A. Partain.

Distributeur : Bryanston Pictures

Synopsis : Jeunes et insouciants, cinq amis traversent le Texas à bord d’un minibus. Ils s’aperçoivent bien vite qu’ils sont entrés dans un territoire étrange et malsain, à l’image du personnage qu’ils ont pris en stop, un être vicieux en proie à des obsessions morbides. Ce dernier ne tarde pas à se faire menaçant. Mais les cinq amis parviennent à s’en débarrasser.
Peu de temps après, une panne d’essence contraint le groupe à s’arrêter à une station-service. Non loin de là, une maison isolée attirent leur attention. Deux d’entre eux décident de s’y aventurer, mais lorsqu’ils tentent de pénétrer à l’intérieur, un boucher masqué surgit et massacre les deux adolescents avec une tronçonneuse. Un de leur camarade, parti à leur recherche, subit le même sort. Il ne reste alors plus que deux survivants, et la nuit commence à tomber…

Le film a été censuré au moment de sa sortie en France : il  a été interdit en 1975, est sorti en 1977 classé comme film X, avant d’être interdit aux moins de 18 ans en 1981. Le personnage du tueur est inspiré du serial killer Ed Gein, origine aussi de Hannibal Lecter chez Thomas Harris ou de Norman Bates dans Psychose. Objet de multiples remakes et suites plus ou moins catastrophiques comme chaque fois qu’une franchise d’horreur a du succès, Massacre à la tronçonneuse reste un classique d’Halloween.

La saga Chucky (1988-2004)

Films de Tom Holland, John Lafia, Jack Bender, Ronny Yu et Don Mancini.

Distributeur : Universal Pictures

Jeu d’enfant (Chucky 1) : Pour ses six ans, Andy Barclay est comblé, sa mère lui fait cadeau d’une poupee parlante, joufflue à souhait nommée Chucky. Andy est fou de sa poupée et lui seul connait son secret. Chucky sait faire bien des choses, elle est même capable de tuer…

La poupée la plus flippante et meurtrière jamais imaginée dans l’histoire du cinéma.
Figure de Proue du genre des slashers movie, Chucky a sévit sur le grand écran pendant plus de 20 ans. Avec son langage vulgaire et ses tueries sanglantes, Chucky est aussi drôle et sarcastique. Qui aurait cru qu’une poupée pourrait générer autant de frayeurs chez le spectateur ? Avec l’histoire de ce tueur en série qui a transféré son âme dans une poupée, Universal Pictures s’est offert une franchise de cinq volets. Jeu d’enfant est suivi de Chucky, la poupée de sang, Chucky 3, La Fiancée de Chucky, Le Fils de Chucky. Le tueur en série réincarné a même trouvé une famille avec une petite-amie, une poupée au sens littéral, et un fils. Même les tueurs en série ont droit à une vie familiale lorsqu’ils se réincarnent en poupées tueuses.

 

 

Scream (1996-2011)

Tétralogie de Wes Craven sortie entre 1996 et 2011.

Distributeur : Dimension Films

Synopsis : Casey Becker, une belle adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s’apprête à regarder un film d’horreur, mais le téléphone sonne. Au bout du fil, un serial killer la malmène, et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses questions portant sur les films d’horreur, celui-ci tuera son copain…
Sidney Prescott sait qu’elle est l’une des victimes potentielles du tueur de Woodsboro. Celle-ci ne sait plus à qui faire confiance. Entre Billy, son petit ami, sa meilleure amie Tatum et son frère Dewey, ses copains de classe Stuart et Randy, la journaliste arriviste Gale Weathers et son caméraman Kenny qui traînent tout le temps dans les parages et son père toujours absent, qui se cache derrière le masque du tueur ?

La saga Scream a marqué plusieurs générations avec son tueur en série au masque ressemblant  au cri, le célèbre tableau d’Edward Munch. La saga est connue pour ses trois règles présentées par un personnage chaque fois, différentes dans chacun des films, pour échapper à un tueur en série, règles appliquées et détournées avec beaucoup d’humour et de dérision : Ne pas avoir de rapports sexuels. Ne consommer ni alcool ni drogues. Ne jamais, JAMAIS, dire « Je reviens tout de suite » , parce que vous ne reviendrez jamais. Les quatre films ont au casting les trois mêmes personnages au centre, campés par Neve Campbell, David Arquette et Courteney Cox, devenus désormais emblèmes d’une quadrilogie qui aura marqué les années 90.

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