Johnny Knoxville, leader des Jackass et frère spirituel de Michael Youn, prend un coup de vieux dans Bad Grandpa. Déguisé, il traverse l’Amérique en large et en travers avec la complicité de son petit fils du moment. Drôle, potache mais un peu long.

Irving Zisman, un grand-père trash de 86 ans, doit s’occuper pendant quelques jours de Billy, son petit-fils de 8 ans. Notre Bad GrandPa embarque l’enfant dans un « roadtrip » déjanté au cours duquel ils vont provoquer des situations carrément embarrassantes pour les gens qui les entourent mais très amusantes pour eux deux !

Trippy Trip  critique-bad-grandpa-1

Contrairement aux autres films de l’équipe Jackass, Bad Grandpa est partiellement scripté et nous raconte l’histoire d’un grand-père qui apprend à connaitre son petit fils, alors qu’ils traversent quelques Etats ensemble. Le grand-père, c’est Johnny Knoxville déguisé qui se sert de son costume pour faire comme d’habitude. Maintenant incognito, ses victimes le prennent juste pour un vieux sénile et lui s’en donne à coeur joie dans une série de gags à la limite du politiquement incorrect. Le Cerveau apprécie particulièrement le concours de pets au restaurant ou encore le coup du distributeur de canette.

Bad Grandpa ne serait pas aussi drôle sans la contribution du jeune Jackson Nicholl. Dans son rôle de petit fils à la recherche d’affection, il est au poil et sa complicité avec son grand-père constitue le coeur de film. Sa prestation en tant que reine de beauté est fantastique, digne de Little Miss Sunshine.

Le plus amusant dans Bad Grandpa reste les réactions des gens face à cet hurluberlu. Elles sont plus surprenantes qu’on ne pourrait le croire par moment. Le film offre également une vision des Etats Unis profonds, loin des stéréotypes d’Hollywood, Manhattan ou des Kardashians. Là c’est Anytown, Usa avec beaucoup d’average Joe.

Film ?  critique-bad-grandpa-2

Même si Bad Grandpa s’est doté d’un script qui relie les différents gags, il n’en reste pas moins une suite de caméras cachées. Pour les rires c’est très bien, mais dans les pseudo scènes émotionnelles, il est vite fait de constater que Johnny Knoxville n’est pas un acteur (au cas où Men In Black 3 aurait laissé des doutes). Pour une durée de 92 minutes, Bad Grandpa connait des longueurs et perd en intensité par moment. Dommage, car sans ces scènes dignes d’un soap opéra, la succession des rires serait peut-être dangereuse pour le cœur.

Bad Grandpa, le  nouveau Jackass : Bande Annonce VOST

credit photos : ©paramountpictures