Katniss Everdeen, la fille en feu est de retour dans ce nouveau volet des Hunger Games. Avec un changement de réalisateur et une distribution de haute volée. Hunger Games : L’Embrasement égale son prédécesseur : Adaptation réussite.

Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…

 

Eyes Bright, Shin up, Smile On…

critique-hunger-games-lembrassement-3Les Hunger Games reprennent, aussi sadique que cela puisse paraitre, pour le bonheur de tous. Katniss, Peeta et Haymitch sont parés à l’attaque ou plutôt à la défense et un bourdonnement de révolution vibre dans les districts. Alors que le premier film faisait découvrir le monde de Panem, ce second volet dévoile un peu plus du contexte politique de ce pays qui ne vit que pour ces jeux.
Et pour couvrir les événements du livre, Francis Lawrence devait respecter la charte établie par Gary Ross dans le premier film. Mais le réalisateur d’I Am Legend ne se content pas d’un service minimum, il prend l’univers de Panem garde le meilleur et rajoute des cerises partout sur son gâteau. Comme Effie le suggère à Peeta et Katniss, Hunger Games : L’Embrasement garde la tête haute et le sourire : l’esthétique du film est soigné, les décors somptueux, l’arène parfaitement retranscrite, et la mode du Capitole enverrai Karl Lagarfeld chez Pôle Emploi.

 

And the oscar goes to critique-hunger-games-lembrassement-1

Si seulement l’esthétique était bonne et les acteurs moyens, Hunger Games : L’embrasement serait un film pas mal. Mais avec un casting composé de Jennifer Lawrence, Philip Seymour Hoffman ou encore Woody Harrelson, il est difficile de faire mal. Chacun des nouveaux acteurs a été choisi avec soin et donne vie à la page. Jena Malone et Sam Clafin sont parfaits dans les rôles de Johanna Mason et de l’irrésistible Finnick Odair. Jennifer Lawrence offre une prestation équilibrée qui rappelle pourquoi elle a déjà un oscar sous la ceinture et Josh Hutcherson est Peeta, avec l’éloquence et le charisme que cela requière. Lenny Kravitz donne vie à Cenna une fois de plus, même si le personnage est moins présent. Par contre, le Cerveau se demande s’il avait une conjonctivite pendant le tournage.

Pour les puristes critique-hunger-games-lembrassement-2

Évidement avec 2h de film, des parties de l’intrigue se sont perdues dans l’adaptation et même si cela est regrettable, mais nécessaire, leurs absences n’enlèvent rien au film. Hunger Games : l’Embrasement est assez riche en substance pour perdre des intrigues et rester un bon film. Il ne s’agit pas seulement d’un triangle amoureux (oui le Cerveau parle de vous vampires brillants…).

Pari réussi donc pour Francis Lawrence qui est déjà en train de s’affairer à la préparation de tournage d’Hungers Games – La Révolte : Part 1. Rendez-vous pour la suite en 2014.

Hunger Games : L’Embrasement – Bande Annonce VOST

Crédit Photo : ©Metropolitan Film Export