Vampires au cinéma

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Premier rôle ?

Il faut attendre deux petites années, pour voir naître une nouvelle adaptation. Pas de Dracula cette fois, car ce n’est pas Stoker que l’on met en scène, mais Anne Rice. Sa chronique des vampires symbolise une sorte d’age d’or du vampirisme à travers des héros sombres et sensuels. Le vampire prend la forme qu’on lui connaît le plus : un chasseur complexe et érotique. En 1994, sort donc la version cinématographique du premier tome : Entretien avec un vampire. Trois acteurs, beaux bien entendu, se glissent dans la peau des principaux personnages. Tom Cruise devient Lestat, sexy en diable, Brad Pitt joue un Louis perdu face à l’horreur de sa nouvelle condition, et la jeune Kristen Dunst se glisse dans la peau de Claudia, adorable mais glaciale poupée blonde aux dents pointues. Ils forment ainsi une espèce de parodie morbide de famille. L’homme passe au second plan, ne devenant que le porte parole de Louis, sous la figure d’un jeune journaliste écoutant sa tragique histoire. Le vampire comme ennemi ? C’est définitivement terminé. Il est clairement le héros, et nous plonge dans son univers de ténèbres.

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Nouvelle génération

Si cette image obscure, un brin rock’n’roll, continue pour un bon bout de temps, notamment avec le critiquable Reine des Damnées, adaptation bancale du roman d’Anne Rice, elle ne fait manifestement plus vendre. C’est du moins la pensée d’Hollywood. Après quelques films pseudo comiques, ayant fait de jolis flops, on voit arriver sur nos grands écrans un scintillant nouveau concept. Après le succès des romans de Stephenie Meyer, il est évident que Fascination, Tentation et compagnie devaient bien finir par débarquer. Si Louis, emplit de scrupules, avait eu à ses débuts quelques tendances végétariennes, ici le phénomène est un peu plus imposant.

Le vampire perd peu à peu l’aura de danger qui le caractérisait. Edward Cullen, comme le reste de sa famille, symbolisent un changement de genre. Le film de vampire dépeint à présent l’image du petit ami parfait. Il est vrai qu’à 16 ans on imagine mal présenter à ses parents un être blanchâtre et nocturne pendu au cou d’une pauvre victime pour la vider de son sang. Ainsi, il est plus aisé d’imaginer présenter un jeune homme propre sur lui, pouvant sortir le jour sans risquer de brûler. Et bien sûr, ne suçant pas de sang humain. Pure abomination ou évolution ? C’est à vous de juger.

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La rédaction

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