Back in the Game : Bonne équipe d’acteurs

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3.0

ABC propose une série avec beaucoup de potentiel avec sa comédie Back In The Game. Sans faire rire à gorge déployée, elle permet de passer un bien agréable moment.

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ABC lance sa nouvelle comédie Back In The Game entre The Middle et Modern Family. Une bonne idée. Car si la nouvelle série avec James Caan et Maggie Lawson n’atteint pas la qualité de ces deux aînées, elle possède une ambiance familiale dysfonctionnelle mais attachante qu’on retrouve dans Modern Family et les enfants bizarres et hors du commun qu’on voit dans The Middle.

En effet, Back in the Game est l’histoire de Terry Gannon Jr, (Maggie Lawson) mère célibataire qui est obligée de retourner vivre chez son père, Terry Sr qui tient à se faire appeler The Cannon (James Caan), après un divorce désastreux qui l’a laissé sans le sous. Ancienne championne de Softball, Terry refuse d’entendre parler de base-ball qu’elle blâme autant que son père, d’avoir gâché son enfance et sa vie. Cependant, son fils Danny (Griffin Gluck) tient à rejoindre l’équipe de base-ball du collège, pour impressionner une fille. Malheureusement, Danny est nul et ne parvient pas à rejoindre l’équipe officielle. Pour son fils, Terry devient la coach d’une nouvelle équipe de jeunes garçons, une équipe formée par tous les exclus de la société scolaire.

Une Belle alchimie

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Si le pilote a quelques ratés, comme des ressorts scénaristiques faciles, quelques blagues qui tombent à plat et plusieurs personnages peu originaux, il a pour qualité de très bien installer ses personnages notamment grâce à chacun des acteurs, tous très crédibles et excellents et qui possèdent une alchimie presque instantanée. Ceci est aussi vraie pour les acteurs en dehors de la famille Cannon. Même si on l’a voit peu dans ce pilote, Lenora Crichlow joue une veuve joyeuse particulièrement drôle et Ben Koldyke est, encore une fois, parfait en grand salaud misogyne.

Ceci donne un grand potentiel à la série, et plusieurs directions intéressantes à suivre, notamment l’évolution des relations père-fille, de l’équipe d’exclus incapable de bien joueur au base-ball, des amitiés et surtout inimitiés entre les parents et aussi de l’avenir de ce pauvre Raton-Laveur.

Délicieusement irrévérencieuse

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L’humour se retrouve surtout par des situations absurdes, quelques one-liners et un ton irrévérencieux assumé sans jamais chercher à s’excuser. Les gosses jurent et sont odieux, les parents aussi, et The Cannon a des méthodes d’éducation plus que discutables. Si les autres personnages sont agacés plutôt qu’horrifiés et refusent de suivre ses mauvais conseils, lui ne regrette jamais, et les scénaristes nous épargnent la leçon de morale “faut pas faire ça”. Ils ne prennent pas leur public pour des êtres stupides incapables de comprendre seul que oui, ça ne se fait pas de taper un gamin avec une brique, même si c’est une brute.

Back in the Game ne sera pas la série de l’année, et ne fait pas rire à gorge déployée. Cependant elle fait passer de très bons moments et a le potentiel de devenir de ses séries remplis de charmes qui nous laisse toujours un sentiment de bien-être après chaque visionnage. En injectant un peu plus d’humour et en trouvant son rythme de croisière, la série à toutes les chances de passer l’année.

Crédits Images : ©ABC

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