Après avoir revigoré la franchise en 2009, J.J Abrams et l’équipage de l’Enterprise reviennent dans Star Trek Into Darkness, une réussite vitaminée pour un véritable concentré de divertissement interstellaire.  

Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos… Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive. Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe.

Live long and Prosper

Star-Trek-Into-Darkness-Kirk

En 2009, le Star Trek jeune génération avait permis de créer un univers parallèle à la série originale, permettant de remettre la série au goût du jour après le navrant Star Trek : Nemesis.
Libéré de son canon original, J.J Abrams et son équipe peuvent maintenant se lancer dans l’exploration de l’univers Star Trek sous un autre angle.

La Terre du futur est très présente dans le film, plus que dans le premier (qui est en faite le onzième, mais on se comprend) et il est agréable de voir comment va la vie au 23e siècle. Même si on se rend compte que Londres est une ville qui prend cher au cinéma cette année (G.I Joe : Retaliation), voire en général.

The Enterprise

Star Trek Into Darkness a pour thème la famille que constitue l’Enterprise et les sacrifices nécessaires lorsqu’on est à la tête d’une famille. Into Darkness plonge le spectateur directement dans l’action sans prendre la peine de présenter les personnages de nouveau, le premier film est là pour ça, on ne va pas réitérer.  Cette suite est là pour favoriser l’action et de l’action il y en a ! Tellement, qu’il est parfois nécessaire de reprendre son souffle.

star-trek-into-darkness-quinto-cumberbatch-pine

De la première à la dernière minute le film ne s’arrête pas. Un rythme haletant, qui enchaîne révélations et rebondissements, de scènes en scènes. Tout cela, sous la menace de John Harrison. Mais l’alchimie de l’équipage ne pâtit pas de ce surdosage en action, qui au final reste équilibré. Le tandem Spock/Kirk est  de retour avec ses qualités et ses défauts. McCoy est une machine à punchlines métaphoriques et tous les membres de l’équipage ont leur moment de gloire, personne n’est oublié.

Élémentaire mon cher Harrison

Star-Trek-ID-Scotty Bones Uhara

Comme le Cerveau le dit toujours, une histoire n’est bonne que si son méchant est bon et surtout charismatique comme  The Joker, Raoul Silva, ou bien Loki dans The Avengers, pour ne citer que ceux là. Un ennemi séduisant et nécessaire pour qu’une vraie sensation de danger s’installe. Entre en scène : Benedict Cumberbatch qui excelle dans son rôle de vilain méchant pas trés gentil. Son John Harrison  est un parfait antagoniste pour l’ensemble de l’équipage. L’interprète de Sherlock est impeccable pendant tout le film.

Star Trek Into Darkness est une bonne suite à Star Trek (2009) dans l’exploration de ce monde parallèle. Bel hommage aux premiers films, il est plein de surprises qui pourront ravir ou agacer les puristes. Ceux qui débarquent sur l’Enterprise pour la première fois seront, quoiqu’il advienne,conquis. Le Cerveau recommande chaudement d’éviter tout spoiler avant d’aller voir le film. « Beam me up Scotty ! »

 

Star Trek Into Darkness : Bande Annonce VOSTFR

Crédit photo : ©Paramount Pictures