Dans la catégorie des suites que personne n’avait demandées et qui ne sont malheureusement que le deuxième volet d’une trilogie, on trouve Voyage au Centre de la Terre 2 : L’Île mystérieuse.

Pourquoi ?

Pourquoi ? Cela résume très bien ce que l’on ressent avec Voyage au Centre de la Terre 2 : L’Île mystérieuse. Comme pour Le Choc des Titans 2, on se demande ce qui a motivé le film. Question cependant ingénue, la réponse étant : surfer sur la vague 3D. Alors que le premier film suffisait, il a fallu refaire une partie du casting faute de retrouver les acteurs originaux. Seul Josh Hutcherson, le personnage principal, est toujours là.

Une belle 3D…

Le changement d’une partie du casting est le symptôme du principal problème posé par Voyage au Centre de la Terre 2 : L’Île mystérieuse dont le prédécesseur était certes plaisant, mais aurait pu s’arrêter là. La 3D est bien faite, mais si on retire les scènes de dialogue on a droit à un film qui pourrait être projeté au Futuroscope de Poitiers. Il ne manque que les sièges qui bougent et vibrent pour que la confusion soit possible. Jules Verne ne sert que de prétexte, tout comme L’Île au Trésor de Stevenson et Les Voyages de Gulliver. Des éléments épars des uns et des autres sont pris, tandis que la conclusion promet un troisième film reprenant De la Terre à la Lune.

… Et puis c’est tout

Regorgeant de bons sentiments, le prétexte du voyage est avant tout moral : The Rock (pardon, Dwayne Johnson), le beau-père, tient à se rapprocher de son beau-fils. Ryan Reynolds est plus convaincant dans Green Lantern. Le scénario ne tient pas (ou plutôt, tient sur une boîte d’allumettes) et on se demande ce que Michael Caine est allé faire dans cette galère. Destiné à un public peu exigeant, il saura satisfaire les amateurs de beaux paysages et de belles images de mondes fabuleux et surtout imaginaires.

Bientôt au Futuroscope

Car si on se laisse facilement emporter par l’intrigue, celle-ci n’en reste pas moins relativement prévisible, sans originalité aucune. Il est divertissant de voir sur l’écran les créatures mythiques que l’on a pu imaginer étant enfant. Il ne faut pas nier cette qualité au film, mais c’est à peu près tout. Vivement la projection du film au Futuroscope !

Bande-annonce

Crédits photo ©Warner Bros Pictures