Batman Arkham City vient de sortir et le cerveau s’est fait le plaisir de le tester pour vous.

Au début de Batman Arkham City, Bruce Wayne se fait enlever lors d’une conférence de presse puis est jeté en pâture dans la ville-prison dirigé par un certain Hugo Strange.  Strange a déjà une jolie panoplie d’invités plus ou moins recommandables comme le Joker, Mr Freeze, Poison Ivy, Catwoman (qui est un personnage jouable), Harley Quinn, Robin, Deadshot, Talia Al Ghul, Ra’s Al Ghul, entre beaucoup d’autres…Sympa comme invités pour un barbecue non ? Ambiance électrique garantie !

Bruce va donc choisir de rester dans cette prison pour savoir ce qui se cache derrière le ‘Protocole 10’. Alfred lui livre tous ses joujoux ; la tenue ‘Batman’ et les gadgets… S’en suivra une enquête pour s’approcher au plus près de Hugo Strange et tenter de faire échouer son plan. Cela fera voyager Batman dans toute la ville et même en dessous. Il fera la connaissance de créatures bien étranges, comprenez les « boss. »  Car on peut les appeler comme tel puisqu’ils sont relativement faciles à tuer, ce qui est l’un des défauts du jeu. Et, même si on finit par se douter de ce qu’est le ‘protocole 10’, on a quand même droit à quelques surprises scénaristiques.

De l’action en veux-tu, en voilà !

En ayant dans les mains le boitier du jeu, un petit logo le vantait comme étant « meilleur jeu d’action 2011 ». On s’attend donc à de l’action pure et dure sans plus savoir où poser son regard, parcourir la ville rapidement, bondir ou planer de bâtiment en bâtiment, non ? Et bien… C’est exactement ça. Le sentiment de liberté, de faire ce qu’on veut est vraiment bien présent. Ce qui rend vraiment ce jeu intéressant est que Batman malgré son statut de super-héros n’en est pas moins vulnérable. Le cerveau a fait la douloureuse expérience de vouloir se frotter à trois personnes armés de mitraillettes. Ils ont eu la gentillesse de le remettre à sa place en quelques secondes… Heureusement qu’on apprend de ses erreurs !
Vous l’aurez compris, il faut savoir adopter une approche différente suivant les groupes d’ennemis, surtout au tout début quand on n’a pas encore débloqué tous les gadgets, entre ceux armés de mitraillette et d’autres d’armes blanches… A vous de vous adapter et de trouver la meilleure stratégie. Un grand point fort pour ce jeu.

Une petite aide visuelle

Pour aider le jouer justement, le jeu dispose d’une vision spéciale : les ennemis armés de mitraillettes sont en orange et ceux avec des armes blanche, en bleu (et leur arme en orange). Idéal pour repérer une zone avant de choisir lequel de ces sympathiques psychopathes va goûter à nos poings en premier. Et élaborer des stratégies est un vrai délice quand on a une vaste zone à nettoyer d’ennemis.
Pour ceux armés avec des armes blanche, là pas trop besoin de réfléchir, foncez dans le tas et montrez leur qu’une chauve-souris ça ne fait pas que de se cacher derrière des volets, ça sait aussi se battre. Et puis, quel plaisir de mettre KO une dizaine de vilains sans se faire toucher une fois. Ça c’est la classe !
Catwoman a son propre Gameplay mais elle a malheureusement moins de gadgets… A vous de vous en rappeler au bon moment ; par exemple avant d’énerver certains méchants. Ça pourrait vous sauver la vie !

Proche de la perfection

Ce jeu est une excellente surprise et possède beaucoup de points positifs, notamment une prise en main très rapide et sa durée de vie. Il faut compter environ 15 heures pour terminer la quête principale et au moins autant de temps pour terminer tout ce qui est annexe : les énigmes, les trophées de l’homme mystère à ramasser, les quêtes secondaires, les entraînements avancés. Il y a de quoi faire. De plus, l’open world est une excellente idée, parce que oui, Batman en est un. Merci ! Même après avoir terminé la quête principale on peut donc retourner dans le jeu pour terminer les missions secondaires par exemple. Autres bons points : énormement d’actions, les gadgjets : un vrai régal une fois qu’on a déterminé lesquels se servir contre tel ou tel ennemis, les infiltrations, tout en finesse et discretions et des graphismes surperbes. Et à noter, enfin une IA intelligente. Les ennemis ne restent pas bloqués car ils se retrouvent face à un mur et fonce dedans sans s’arrêter. C’était déprimant et on se sentait presque coupable de les achever ceux-là.
Les seuls reproches à faire à Batman Arkham City sont le manque de choix entre deux possibilités pour jouer le bien ou le mal et l’absence de choix de langues. Malgré une version française très réussie, il aurait été agréable de pouvoir jouer en anglais.
En résumé, le Cerveau a été conquis: le gameplay, l’action, l’open world, les gadgets, les phases de combat, les énigmes (qui a dit que les jeux vidéo ça faisait pas réfléchir ?) et les quêtes secondaires bref, on approche de la perfection.
Alors, n’hésitez plus et allez jouer !

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