Avec un épisode en musique et en fou rire, Raising Hope démarre sa seconde saison dans la bonne humeur.
Jimmy Chance aurait pu être un petit génie de la musique. Son frein ? Un club de golf rattrapé par son front alors qu’il n’avait que 13 ans. Le papa de la petite Hope perd la mémoire et son talent pour la musique. Mais, comme la charmante Sabrina est impressionnée par les talents musicaux de Jimmy enfant, il tente de s’y remettre. Sans succès. A noter dans cet épisode la présence du très jeune musicien, Greyson Chance, dans le rôle d’un Jimmy de 13 ans. Le gamin démontre un vrai talent aussi bien pour la musique que la comédie.
En effet, le scénario tient sur un paquet de cigarettes mais ça n’empêche pas l’hilarité. Entre un Burt toujours aussi lent, jaloux de son fils et aux regrets tardifs, une Mew-Mew toujours aussi frapadingue, un Jimmy perdu dans la vie et une Virginia aux méthodes pédagogiques et priorités douteuses, on retrouve la famille Chance comme on l’avait laissée, un régal de dysfonctionnements en tous genres.
Si certains gags, comme celui du corbeau, sont faciles, d’autres sont beaucoup plus osés et audacieux. Et pour ça, il faut se concentrer sur les dialogues, ils valent le détour. Parce qu’avoir un personnage qui dit, en substance, « Je me souviendrais toujours du 11 septembre 2001 parce que c’est le jour où j’ai détruit le talent de mon fils », il fallait oser, surtout au moment de l’anniversaire du tragique évènement.
Auto-dérision et morale
Et, dans ce season premiere, la série montre toute l’auto-dérision dont elle est capable, aussi bien pour elle-même que les autres séries. Le meilleur exemple reste le médecin qui invite à ne jamais suivre les conseils médicaux donnés dans les séries télévisées comiques…avant d’en donner lui-même.
Le seul regret : la bonne morale à l’américaine en fin d’épisode. L’alcool pousse à prendre de mauvaises décisions et on doit pas projeter ses rêves sur ses enfants. Tout ça souligné en voix-off s’il vous plait. Dommage, cet épisode aurait été parfait sans.
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