Cinquième volet de la saga mettant en scène les petits extras de la faucheuse. Cette destination finale atteint son but : nous faire mourir… d’ennui !!!

Dernier né d’une saga, vieille de onze ans. Destination Finale 5 recycle jusqu’à la goutte, la formule initiée par l’œuvre originale ! Petite piqure de rappel, la Mort est toujours aussi omniprésente et se déchaîne après que Sam Lawton (Nicholas D’agosto) soit victime d’une terrible prémonition, laquelle permet de sauver ses collègues de l’effondrement d’un pont suspendu. Ce groupe d’âmes innocentes n’était pas supposé survivre, et, dans une course terrifiante contre le temps, ces malheureux tentent frénétiquement de trouver le moyen d’échapper au sinistre agenda de la Mort.

A mourir d’ennui !

Au lieu de proposer un peu de nouveauté comme a su le faire Scream 4, le film essaye de rivaliser avec Saw, dans la catégorie des suites imitant l’originale, mais en plus gore. Il s’assume en tant que plaisir coupable, politiquement incorrect et gratuit.  Le réalisateur Steven Quale, ayant travaillé sur Avatar et Titanic, expose de manière exagérée ces mises à mort de plus en plus perverses. Le jeu des acteurs est quant à lui en mode automatique, ne jouant pas moins que sur les caricatures des protagonistes de l’œuvre originale.

De quoi réveiller un mort !

Toutefois, on pourra remarquer un effort de démarcation de la part d’Eric Heisserer. Notamment lorsqu’un des personnages perd la boule et attaque ses semblables. Le scénariste du remake de Freddy semble vouloir explorer, l’espace d’un instant, les codes moraux entre individus dans une telle situation. Un espoir de courte durée, dû à la conclusion alambiquée pour essayer d’établir une connexion avec le premier opus. L’utilisation de la 3D est encore une fois sommaire, elle est divertissante au début, mais devient très vite lassante.

Destination Finale 5 nous fera regretter que La Mort ne nous ait pas fauchés pour éviter un tel crève-coeur !

 

La Bande Annonce

crédits photo : Warner Bros