The Flash saison 1 : Pilote très prometteur

3

3.5

Critique du pilote de The Flash, série spin-off de Arrow diffusée sur la CW qui offre un pilote prometteur.

Hier soir, un nouveau super-héros a fait son apparition à la télé américain. Encore une série de super-héros direz-vous mais The Flash s’en sort bien, il s’en sort même très bien avec un pilote très solide et prometteur. On est loin de la série des années 90 tout en gardant des clins d’oeil, notamment avec la présence de John Wesley Shipp, l’ancien Flash qui joue ici le père de Barry. Greg Berlanti et son équipe ont mis toutes leurs ressources dans ce pilote et on espère qu’ils ont des réserves pour la suite.

Cours Barry, cours

the-flash-saison-1-pilote-tres-prometteur-the-flashMais tout d’abord, The Flash suit Barry Allen (Grant Gustin), un jeune homme ordinaire qui travaille pour la police scientifique de Central City. Enfant, sa mère a été tuée et son père a été emprisonné pour ce meurtre qu’il n’a pas commis. Depuis, Barry fait tout ce qui est en son pouvoir pour découvrir ce qui est réellement arrivé à sa mère et sortir son père de prison. Un soir, après une explosion de STAR Labs, il est frappé par la foudre, Barry va tomber dans le coma. Il se réveillera transformé avec la capacité de courir plus vite que la lumière (pour simplifier les choses). Mais cette explosion de particules n’a pas affecté que Barry. D’autres ont aussi été touchés et l’un d’entre eux, Mardon, se sert de ses pouvoirs pour cambrioler des banques.
Dans les personnages qui gravitent autour de Barry, il y a Iris (Candice Patton), sa meilleure amie d’enfance avec qui il a grandi. Le père d’Iris, l’inspecteur Joe West (l’excellent Jesse L. Martin) a pratiquement élevé Barry qui travaille aujourd’hui avec lui. On compte aussi les employés de STAR Labs, Catlin Snow (Danielle Panabaker) Cisco Ramon (Carlos Valdes) et le patron Harrison Wells (Tom Cavanagh), Ils sont là pour l’aider à parfaire ses pouvoirs et les utiliser le mieux possible.

La mythologie se met en place

Le premier épisode de The Flash réussit à créer son propre univers sans être une déclinaison copiée collée de Arrow dans laquelle on a découvert Barry avant son accident. La série est moins sombre mais a aussi sa part d’ombre. Il y a cependant des similarités mais qui sont vite oubliées tant la série réussit à s’installer par elle-même. La visite d’Oliver est un joli clin d’oeil pour rappeler qu’ils sont dans le même univers et qu’il peut compter sur lui. On n’est pas forcé de suivre Arrow pour comprendre The Flash, on est même pas obligé d’avoir lu les comics pour apprécier The Flash. Ce pilote fait très bien son travail d’exposition des personnages et de l’univers de la série en mettant en place sa mythologie. Pour les fans des comics, des easter eggs sont plantés ça et là pour leur plus grand plaisir mais ne dérangeront pas les nouveaux téléspectateurs peu familiers de l’univers The Flash.

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Sur la bonne voie

the-flash-saison-1-pilote-tres-prometteur-iris-westLa série n’est tout de même pas sans défauts. Elle reste une série CW avec un triangle amoureux qui se met en place, des effets spéciaux pas toujours excellents même si il y a un véritable effort dessus et le jeu d’acteur n’est pas toujours très juste pour certains. Mais on a espoir que les choses s’améliorent d’autant que le casting a une bonne alchimie générale. La fin de l’épisode se fait poser quelques questions sur Harrison Wells qui semble en savoir bien plus de choses qu’il n’y parait et cache bien son jeu.

A première vue, The Flash est une simple histoire d’un garçon qui a perdu sa mère et qui veut rendre justice. Découvrir le véritable coupable et blanchir le nom de son père. Mais si les scénaristes font plus ou moins le même travail que sur Arrow, ils devraient pouvoir creuser les choses, ajouter des couches supplémentaires et étendre sa mythologie pour garder l’intérêt de ses téléspectateurs.

Crédits images ©Warner Bros ©CW

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