X-Men : Le Commencement sort aujourd’hui en édition Blu-ray et DVD. Le Cerveau se penche dessus.

X-Men : Le Commencement était un film attendu avec beaucoup de réserves après l’impopulaire X-Men : L’Affrontement Final. La surprise fut totale pour le long métrage qui est désormais considéré comme l’un des meilleurs de la franchise. Quand Magneto, dans le précédent film, a perdu de sa superbe, le spectateur a l’opportunité de voir la relation entre Erik Lensherr et Charles Xavier à ses origines. Et de comprendre l’origine de l’amitié/respect entre les deux hommes dans une relation qu’on peut comparer à une histoire d’amour contrariée.

Les années soixante sans kitsch

En pleine plongée dans les années soixante, l’action de X-Men : Le Commencement donne une autre vision de la crise des missiles de Cuba. Ici, elle a été provoquée par le Club des Damnés avec Sebastian Shaw (Kevin Bacon) à sa tête. Un parti pris audacieux qui conduit au grand débat éternel entre le Professeur X et Magneto : faut-il faire confiance aux humains ? Le style de tout le film, inspiré ouvertement de James Bond –Michael Fassbender a la classe de Sean Connery dans ses premières scènes- ne fait pas du tout kitsch contrairement à ce qu’on aurait pu croire.

Des origines réussies

Pour réussir à faire cette transposition, les scénaristes ont réussi à éviter une « version  Twilight » des X-Men. On découvre d’un côté la jeunesse de plusieurs des mutants de la trilogie (Professeur X, Magneto, le Fauve, Mystique) et des petits nouveaux jamais apparus, parmi lesquels Angel, Sebastian Shaw, et bien entendu Alex Summers, le frère de Scott Summers, connu sous le nom de Cyclope. L’alchimie entre tous est parfaitement réussie.  Le film est par ailleurs rempli de petits clins d’œil à l’avenir de la franchise en plus d’un humour fin qui rend le tout encore plus agréable. Le cameo de Hugh Jackman, récompensé d’ailleurs comme meilleur cameo aux Screams Awards du week-end dernier, est mémorable et on pourrait le regarder en boucle.

La qualité et la quantité

Les bonus sont complets avec Les Enfants de l’Atome, un reportage de 70 minutes en sept parties. Celui-ci nous permet de voir tous les aspects de construction du film : scénario, décors, costumes, musiques, effets spéciaux. On est impressionné par le souci du détail de Matthew Vaughn. On est loin d’avoir pléthore de bonus, mais entre ceux présents et ceux téléchargeables par internet, il y de quoi s’occuper quelques heures.

Pour les aspects techniques du Blu-ray et du DVD, l’image, en Haute Définition de 1080, répond à tous les standards.  De plus, les bonus eux-mêmes sont en Haute Définition, les rendant encore plus appréciables au regard. Le son, en DTS-HD Master Audio est sans faille.

Un achat conseillé

Début on l’espère d’une trilogie, X-Men Le Commencement est sans faille apparente. Si on regrette malgré tout qu’il n’y ait pas plus de bonus dans cette édition Blu-ray, elle est un achat (ou cadeau !) indispensable pour tous les fans des mutants.  Et à prescrire pour ceux qui sont allergiques aux super-héros : ils peuvent être convertis avec ce film !

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