Criminal Minds Beyond Borders : au-delà de la souffrance

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Avec Criminal Minds Beyond Borders CBS tente encore un spin-off à Esprits Criminels et se plante, encore.

Toutes les séries ne sont pas bonnes à décliner. On pensait que CBS l’avait déjà compris avec Esprits Criminels après le flop, en 2011 de Criminal Minds : Suspect Behavior. On pensait mal. La chaîne récidive avec un nouveau spin-off de leur série à succès : Criminal Minds Beyond Borders, littéralement : Esprits Criminels : au-delà des frontières.

Le principe de cette nouvelle série est simple et très basique. Trop basique même. Ici, on suit une équipe au même ADN que la série mère. Sauf que cet ADN, il a été diablement endommagé. Cette nouvelle équipe enquête sur exactement le même type d’affaires, mais à l’international. Car les Américains ne sont pas victimes de tueurs en séries uniquement aux Etats-Unis, mais aussi partout dans le monde. Et les autorités locales sont forcément incompétentes et donc a besoin d’appeler les super-Américains à la rescousse.

Racisme nauséabond

criminal-minds-beyond-borders-au-dela-de-la-souffrance-gary-siniseDans le cas de cet épisode pilote, c’est en Thaïlande que s’envole notre nouvelle équipe. L’affaire est d’une banalité à pleurer, avec des bons sentiments, même pour le unsub du jour. Malheureusement ce n’est pas l’unique défaut de Criminal Minds : Beyond Borders.

Le plus gros problème de ce premier épisode ? Les stéréotypes révoltants sur la Thaïlande. Tout y passe, de la police locale qui n’est pas très coopérative, à l’unsub du jour qui est une caricature du mauvais sauvage, sans parler des lieux communs débités avec les “points cultures”, bien trop critiques, entre autres clichés qui nous indiquent bien qu’on est en Thaïlande et pas ailleurs. Même s’il est évident, grâce aux mauvais décors et effets visuels que la majorité a été tournée en studios. Criminal Minds Beyond Borders verse ici dans un racisme nauséabond, et très inconfortable qui rend difficile d’apprécier les qualités de la série.

Pourquoi Gary ? Pourquoi ?

Ce qui tombe bien car elle n’en a aucune. Les rares bonnes idées ne sont que des reprises de la série-mère, et ont donc un arrière-goût de réchauffé bien désagréable. Même Gary Sinise dans le rôle de l’agent Jack Garrett n’arrive pas à retenir l’attention. Il est à se demander comment un acteur si talentueux a pu accepter le rôle après avoir lu le scénario. Aucun des autres acteurs ne sort du lot. Leurs personnages sans âme sont biens trop communs pour leur donner de quoi briller.

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Ainsi, Criminal Minds : Beyond Borders n’est à conseiller que pour les sadiques et ceux qui aiment bien se moquer des mauvaises séries. Ceux qui s’amuseront à compter les stéréotypes sur chaque pays que l’équipe visitera dans le futur. Et les masochistes qui aiment se faire du mal en regardant des inepties à la télévision.

Crédits Images : ©CBS

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