Facebook attaque Mark Zuckerberg en justice

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Le réseau social Facebook se retourne contre le nom de son créateur, pour des raisons bien particulières.

Il existe des gens qui sont prêts à tout pour réaliser un coup magistral en publicité et faire parler de leur activité. C’est le cas de Mark Zuckerberg. Attention, il ne s’agit pas du créateur de Facebook, mais d’un entrepreneur israélien – répondant initialement au nom de Rotem Guez – qui A changé récemment son nom pour être l’homonyme du jeune homme d’affaires américain.

« Non, ce n’est pas une blague, je suis maintenant Mark Zuckerberg légalement, et ce pour les 7 prochaines années. :)» écrit Guez au Huffington Post. Mais pourquoi changer ainsi son identité civile, dans quel but précisément ?

L’histoire commence alors que le nouveau Zuckerberg monte un Like Store, un magasin de « J’aime » sur Facebook pour sociétés qui ont besoin d’être vues et reconnues sur le réseau. Malheureusement pour lui, c’est illégal et va à l’encontre des termes juridiques du Grand F. Surtout que les juristes du réseau social ont affirmé que la société vendait des approbations fictives de la part des utilisateurs.Suite à son changement de nom, Guez s’est vu bloquer son compte, et a engagé une procédure à l’encontre de la société Facebook qui refusait de lui rendre son compte prétendument hacké.

Il a ensuite reçu un courrier du cabinet d’avocats Perkins Coie, représentants légaux de Facebook, lui sommant de « cesser immédiatement ses activités » et lui demandant de confirmer avant le 5 septembre 2011 qu’il ait « arrêté, et n’accédera plus, dans le futur, au site de Facebook, ses services, sa plate-forme ou son réseau pour quelque raison que ce soit », entre autres stipulations.

Début décembre, Guez a posté sur un site ses papiers approuvés par le Ministère de l’Intérieur israélien, prouvant ainsi sa nouvelle identité. Les courriers du cabinet d’avocats ont bien sûr continué, avertissant M. Guez-Zuckerberg des futures mesures prises à son encontre, lui ordonnant de mettre un terme à ce jeu de dupes. Il va sans dire que l’intéressé a continué et a même poussé le vice jusqu’à créer une page Facebook intitulée « I’m Mark Zuckerberg / Je suis Mark Zuckerberg » sur laquelle il partage différents documents, articles de presse et autres lettres traitant de la pomme de discorde.

Il est à noter que l’entrepreneur a un certain sens de l’humour et du respect, car il souhaite seulement faire reconnaître l’erreur des termes juridiques de Facebook sur la propriété des « J’aime » : « Facebook a décidé de me poursuivre en justice, après que j’ai moi-même déposé une plainte à leur encontre en Israël. Je voulais qu’en m’attaquant, ils portent plainte contre ‘Mark Zuckerberg’. Ils m’ont accusé d’avoir vendu de faux J’aime, alors que c’est faux, tous nos J’aime viennent d’utilisateurs bien réels qui souhaitent recevoir nos contenus. Plutôt que de les faire payer avec de l’argent, nous demandons des J’aime. L’idée était que si seulement Mark Zuckerberg est autorisé à vendre des J’aime, alors sur ce sujet je serai aussi Mark Zuckerberg. »

Il s’exprime d’ailleurs au sujet de l’original dont il est devenu l’homonyme en ces termes : « je pense que c’est un génie. Je crois qu’il souhaite plus contrôler le monde et nos bases de données que faire de l’argent. Facebook et M.Z. doivent comprendre que Facebook n’est pas seulement un site, mais qu’il est, avec Google, l’avenue principale d’Internet. Ils doivent prendre exemple sur Google et ne pas effacer le contenu qu’ils n’approuvent pas. Google classe un tel contenu dans des catégories qu’il pense adaptées, il ne désactive aucun compte, et n’efface pas les données. »

Le Cerveau reste pensif devant une telle circonvolution de pensées, et en attendant d’en savoir plus vous pouvez admirer les pièces d’identité dans la galerie.

Sources : The Huffington Post / Crédit Photo : © Rotem Guez

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