Luc Besson et EuropaCorp reconnus plagiaires de John Carpenter

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EuropaCorp comdamnée ce vendredi 16 octobre à verser des dommages et intêrets à John Carpenter pour avoir plagié New-York 1997

Aujourd’hui, Luc Besson essuie une défaite sur ses accusations de plagiat face à John Carpenter et Nick Castle. Condamné à verser 20 000 euros de dommages et intérêts au premier et 10 000 euros au second, Luc Besson, James Mather et Stephen Saint-Leger, qui ont écrit et réalisé Lock Out ont été reconnus plagiaire du mythique New York 1997, de John Carpenter

La justice estime dans son verdict que  le film Lock Out avec Guy Pearce, constitue une contrefaçon du long-métrage New-York 1997 avec Kurt Russel, selon un jugement qui aurait été émis vendredi 16 octobre.

Studiocanal avait déjà gagné dans cette affaire le 7 mai dernier au Tribunal de Grande Instance de Paris. Studiocanal, qui réclamait à l’origine près de 3 millions d’euros aussi de la part des condamnés, recevra 50 000 euros de dommages, puisque ce sont eux qui détiennent les droits de distribution du film de Carpenter.

Trop pour des coïcidences

Ce qui aurait convaincu les juges pour donner raisons aux plaignants sont les nombreuses similitudes entre les deux films de science-fiction, même si certains éléments des films diffèrent : « le fait en 1981 de transformer l’île de Manhattan en prison relevait de l’anticipation comme de transformer en 2012 une station spatiale en prison, et le remplacement du lieu de l’action de l’île de Manhattan par une station spatiale ne saurait permettre de nier toute contrefaçon » selon le jugement

Côté personnages, le jugement n’est pas en reste puisque pour la cour : les deux films mettent en scène « un héros athlétique, rebelle et cynique, condamné (…)à exécuter une peine de prison dans un établissement séparé du reste du monde, qui se voit proposer d’aller chercher le président des USA ou sa fille retenu en otage dans cette prison contre sa liberté »

Le personnage principal « s’introduit dans la prison après un vol en planeur/en navette spatial, doit affronter des détenus dangereux menés par un chef au bras droit imprévisible, et retrouver une mallette à l’importance capitale ; il retrouve sur place un ancien comparse qui meurt, réussit in extremis la mission et conserve à la fin les documents secrets récupérés en cours de mission ». Trop de similarités pour n’être au final que des coïncidences, pour la Cour.

Coup-dur pour Europa Corp, puisque ce n’est pas la première fois que Luc Besson se retrouve en justice pour accusation de plagiat. En 2011 déjà, à la sortie de Columbiana, le réalisateur et PDG d’EuropaCorp ont été accusés d’avoir plagié l’idée du court métrage le Fantôme de l’Orchidée, dont le scénario avait été envoyé aux studios bien avant la production de Columbiana.

Source : AFP / Crédit : Droits réservés / StudioCanal 

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