Burton’s Countdown to Frankenweenie : Charlie et la Chocolaterie et Beetlejuice

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Charlie et la Chocolaterie – L’enfance

Six ans après Sleepy Hollow, en 2005, Charlie et la Chocolaterie réuni à nouveau Tim Burton et Johnny Depp. Ce dernier retrouve également Freddy Highmore un an après Neverland. Avec Charlie et la Chocolaterie, Tim Burton revisite un classique sorti en 1971 mais surtout le livre de Roald Dahl. Ici, Johnny Depp reprend le rôle de Willy Wonka. Le petit Freddie Highmore alors âgé de 13 ans joue Charlie. Helena Bonan Carter, éternelle muse du réalisateur est présente dans le rôle de la maman de Charlie.
Charlie est un enfant issu d’une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s’offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par l’inquiétant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l’un des cinq tickets d’or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.

L’enfance, la famille, la vie

Les films de Burton sont soit très sombre, soit très colorés. Charlie et la Chocolaterie rentre dans la seconde catégorie. Ici, Burton joue avec les couleurs vives et positives qui rappellent l’enfance et l’innocence. Les couleurs font contraste avec son univers à l’ordinaire plus obscure et gothique. La vie et l’amour familial sont mis en exergue puisqu’il fournissent le thème principal de film. Grand-père Joe représente le retour à la vie. L’idée de revenir dans son ancienne usine le met en joie et le remet sur pied. Cela va le sortir de son lit et lui faire revivre sa jeunesse. Comme dans tous ses films, la relation compliquée au père est à l’honneur avec Willy Wonka et son père. Un enfant traumatisé par un père dentiste, peu paternel qui ne le laissait jamais manger de sucrerie. La visite des enfants dans sa chocolaterie replonge Willy Wonka dans son enfance. Le mot même de parent lui donne la nausée et lui est impossible de prononcer. Sa rencontre avec Charlie va le transformer et le pousser à renouer avec son père qu’il ne voit plus depuis des années. Les enfants du film ne sont pas tous angéliques. La preuve avec les 4 énergumènes qui entoure Charlie. Leurs bêtises et leurs méchancetés vont avoir raison d’eux. Comme quoi à tout excès ou caprice existe une punition. Une morale enfantine qui prône la modestie Seul Charlie, le gentil garçon pauvre qui a gagné son ticket de manière honnête et normale sort de cette visite heureux et gagnant. Cette opération de ticket n’était en réalité qu’un test pour recruter le futur héritier de la Chocolaterie. Charlie et Willy Wonka sont mis en opposition dans le film. Burton montre la solitude d’un homme riche et la richesse intérieure d’un petit garçon pauvre mais entouré d’une famille aimante. Tout le chocolat du monde ne le ferait pas quitter sa famille.

Une douce équipe

Tim Burton et Johnny Depp forment encore une fois une belle équipe. Comme dans Edward aux mains d’argent, il joue un être étrange et reclus dans son monde. Un personnage qui lui va comme un gant. Mais il n’y a pas de Chocolaterie sans Charlie. Freddie Highmore est adorable et parfait. Un rôle qui touche et attendrit. Le reste des enfants sont aussi très bons, en particulier AnnaSophia Robb en petite peste mâcheuse de chewing-gum. David Kelly est brillant en grand-père de Charlie. Pour finir, le film est ponctué et habillé de la musique composée par Danny Elfman (complice de Burton) et des chansons tirées des textes de Roald Dahl, l’auteur du livre original, qui égayent le film. En plus de la musique Elfman se cache derrière la voix de l’Ompa Lompa. Charlie et la Chocolaterie est un film familial et positif qui met le Cerveau en joie. Une véritable petite douceur qu’il vous recommande chaudement.

Bande-annonce

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