Star Wars Rogue One : Ce qu’en pense la presse US et Française

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Découvrez ce que pense la presse française et américaine de Rogue One A Star Wars Story, le film spin-off de Star Wars.

Rogue One A Star Wars Story est en salles depuis aujourd’hui et les critiques sur le film sont pour la majorité positives avec des pointes de déception pour certains.

Pour vous donner une idée de ce que la presse française et américaine pense, le Cerveau vous a concocté une revue de presse sur le film qui se déroule avant les événements du premier film, Un Nouvel Espoir, sorti en 1977.

La presse française

Télérama : « Après une introduction longuette, et un peu confuse pour les non-initiés – on nous trimballe de planètes spectaculaires en méga-bases galactiques, de nouveaux drames en nouveaux personnages, sans vrai plan du quartier –, le film prend toute son ampleur. Les temps sont durs, l’heure est grave, ici-bas comme au-delà de la stratosphère. Notre époque troublée et anxiogène récolte le Star Wars qu’elle mérite : sans doute le plus sombre, le plus brutal de la saga. Personne n’est à l’abri d’une fin tragique – ce qui, depuis que la série Game of Thrones a franchi ce Rubicon narratif, est devenu assez courant, voire franchement tendance. Et pourtant, Rogue One reste, de bout en bout, un divertissement monumental et emballant, une fête bourrée d’exploits visuels, d’une fidélité absolue à la mythologie maison – et en particulier à sa meilleure part, la “première” trilogie de 1977 à 1983. »

20 Minutes : « On se croirait dans une partie de Tetris réussie dont les pièces s’encastrent comme par magie. L’histoire de ces rebelles qui tentent de voler les plans de l’ Etoile de la mort trouve parfaitement sa place entre l’Episode III et l’ Episode IV de la saga. Il est évident que les familiers de Star Wars s’amuseront davantage que ceux qui n’ont jamais entendu parler de Dark Vador. Rogue One peut cependant être pris indépendamment des autres épisodes.(…) La dimension tragique de l’héroïne incarnée par l’excellente Felicity Jones, comme ses rapports avec le savant incarné par Mads Mikkelsen, met en relief sa bravoure dans l’adversité. La partition exceptionnelle de Michael Giacchino rend l’ensemble à la fois épique et poignant. »

Le Parisien : « Avec ce film-dérivé, Gareth Edwards a réussi l’impossible : renouveler la saga « Star Wars » tout en la dynamitant. L’esprit d’origine est respecté – les scènes de combat, décoiffantes, rappellent celles, mythiques, des épisodes IV et V, les favoris des fans, et Dark Vador opère un retour fracassant.« 

Le Monde : « Il n’est pas besoin d’être un exégète accompli des évangiles selon saints George et Lucas pour comprendre, après quelques minutes de la projection de Rogue One, que les 200 millions investis dans la production l’ont été pour donner une taille colossale à ces quelques lignes. C’est ce qu’on appelle un « programme », terme qui n’est guère compatible avec la tension dramatique, la surprise, l’imagination. Pour compenser cette carence, fatale aux passagers d’un saut dans l’hyperespace, les concepteurs du film ont forcé la dose d’ingrédients propres à induire la dépression chez le spectateur. (…) Cette tonalité sombre ne suffit pas à donner à Rogue One la profondeur à laquelle aspiraient scénaristes (les vétérans Chris Weitz et Tony Gilroy) et réalisateur (le jeune Britannique Gareth Edwards). Mais qu’importe la profondeur, le but recherché est de faire glapir aux fans « c’est aussi dark que L’Empire contre-attaque », ce qui, à lire les Tweet qui ont suivi la première de Rogue One à Los Angeles, a parfaitement fonctionné. »

Les Inrocks : Porteur d’enjeux colossaux, le film prétend à la fois contenter les fans en retrouvant l’ADN de Star Wars, et s’écarter de ses opus canoniques pour y insuffler du sang frais et un regard neuf.(…)Faire tenir un blockbuster hollywoodien dans le replis des lignes d’un carton d’introduction, c’est un peu comme construire un building en équilibre sur une chaise à trois pieds : il s’agit véritablement de dérouler l’ampleur opératique d’une fiction de l’espace dans le chas d’une aiguille scénaristique. Gareth Edwards, jeune cinéaste remarqué pour son film de SF indépendant Monsters en 2012 et son habile relecture de Godzilla en 2014, échafaude avec très justement un récit à la fois bancal et foisonnant. Tel un équilibriste jonglant avec des sabres laser allumés, il se dépêtre avec brio dans cet écheveau de contraintes a priori intimidant pour jouer de manière vivifiante avec l’univers de la saga.

La presse américaine

Entertainment Weekly  : « Oui, Rogue One est un film Star Wars et c’est épique. Mais ce qui se trouve vraiment en son coeur (sous tous ces effets spéciaux), c’est que c’est un film de casse. (…) C’est Ocean’s 11 dans l’espace. Et même si le film pêche un peu vers le milieu [à cause de trop d’exposition] le troisième acte casse la baraque. C’est quand le film prend son envol. Il y a beaucoup à avaler dans Rogue One. Beaucoup de nouveaux Uniformes, et planètes et des espèces (…). »

New York Times : « La première trilogie Star Wars avait une énergie fraîche à apprendre les noms de toutes ces planètes et ces aventuriers inter-galactiques. Aujourd’hui, ça a plus l’effet d’une corvée, d’un exercice d’école qui n’a aucune utilité. »

Deadline : « Le cast ne pourrait pas être meilleur avec Jones en héroïne parfaite et à la mode, Luna est un partenaire élégant et le nouveau robot K2SO, super invention de [Alan] Tudyk. Mendelsohn est un méchant complexe tandis que [Riz] Ahmed et [Donnie] Yen on chacun de grands moments. C’est aussi agréable de voir ou du moins entendre [James Earl] Jones de retour en total mode Vador. L’équipe des effets spéciaux s’est surpassé et la géniale musique de Michael Giacchino trouve sa place dans cet univers particulier. »

The Hollywood Reporter : « Ce nouveau film dans la série, stand-alone ou pas, se tient solidement dans la franchise. Qu’on revoit ou non ces nouveaux personnages reste une question ouverte. Certains seraient bien venus et d’autre ne manqueront pas. Les fans auront ici beaucoup d’action, de super effets spéciaux, de la comédie et de superbes lieux ainsi qu’un aperçu de l’Empire Galactique à ses débuts (…). »

Variety : Il n’y a pas de personnage comme les Ewoks ou Jar Jar Binks pour attirer un public d’enfants. L’histoire est faite moins comme un jeu vidéo et plus comme un film de guerre (pensez plus guerre en Syrie que film sur la 2nd Guerre Mondiale). (…) Avec tout le respect du au fans de comics, c’est le Suicide Squad que le public attendait.”

Crédit ©Lucasfilm

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