Pacific Rim : Revue de presse internationale

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Revue de presse internationale mitigée pour Pacific Rim, le nouveau film de Guillermo Del Toro.

Pacific Rim est sorti ce week-end aux Etats-Unis et la presse anglo-saxonne a donné son avis. Quel est le verdict ? Pour une fois, la critique n’est pas si divisée que ça et tout le monde est à peu près d’accord : Guillermo Del Toro a fait un très bon blockbuster du point de vue du spectacle, mais il y a un mais. Les personnages et l’intrigue sont décrits comme superficiels et peu profonds. Cependant, le réalisateur l’assume et l’a dit lui-même : “On ne peut pas dire que c’est une pièce de Ibsen avec des monstres et des robots géants. Je ne peux pas prétendre faire une profonde réflexion sur l’humanité. »PACIFIC RIM

Les conquis

Washington Post : « Del Toro ne succombe jamais à l’absence d’humour et aux scénarios compliqués qui attirent nombre de ses contemporains cette saison. Il maintient Pacific Rim dans son absurde raison d’être (Tuez ces Kaijus pour de bon ! De rien, Hong Kong !) Mais il réussit à élever cette mission avec des moments d’humour, la plupart du temps avec ces chercheurs niais qui travaillent sur les Jaegers, joué par Charlie Day et Burn Gorman, qui réussissent à jouer en simultané Jerry Lewis et Roddy McDowall. »

Variety.com : « De tous les fantasmes apocalyptiques produits par les studios cet été, Pacific Rim est celui qui agressivement, se présente comme un divertissement pas du tout éhonté, en offrant un spectacle apocalyptique qui n’est pas prétentieux et ne s’excuse pas. (…) Ceux qui ont moins d’appétit pour une destruction continue doivent se préparer au film le plus cadré, le plus gauche et certainement le plus bruyant des films de la carrière de Guillermo Del Toro, une orgie de métal écrasé qui ressemble à un épisode 3D étendu de Power Rangers. »

Hollywood Reporter : « Pour tuer le temps entre les moments d’action, Del Toro a fait un travail au dessus de la moyenne pour éviter l’ennui avec un casting savoureux, des astuces scénaristiques artificielles et par-dessus tout en maintenant une forte direction. Contrairement à d’autres films d’action qui font crash-bang, celui-ci donne l’impression d’être mince et musculaire plutôt que ballonné ou rembourré. Le combat est presque toujours cohérent et orienté dramatiquement plutôt que de ne pas être justifié. »

Rinko Kikuchi Pacific RimLes mitigés

Collider « Au mieux, Pacific Rim est un rappel enthousiasmant et exaltant de la raison pour laquelle on va au cinéma. On y va pour être transportés et émerveillés. Ce gigantesque écran a un pouvoir immense et il faut une immense vision pour profiter de ce qu’il peut offrir. Le public s’éloigne des salles et se dirige vers du divertissement à domicile, on le comprend avec une pauvre qualité de service. Beaucoup de films estivaux divertissent beaucoup,  mais ils sont aussi du matériel pour un système de Home Cinema. Pacific Rim est l’expérience de blockbuster la plus forte, la plus excitante et celle qui couple le plus le souffle. Si seulement ses personnages étaient comme ça. »

IGN : « Pacific Rim est un film popcorn grand, léger et divertissant, mais la nature cartoonesque de l’action tombe à plat quand on en vient aux personnages humains. Quand ils se produisent, les combats entre robots géants et monstres sont tout ce qu’on attend d’eux. Au final, il aurait fallu écouter Elvis et choisir « un peu de moins de conversation, un peu plus d’action. » »

Review Express : « Il n’y a aucun doute que les ados adoreront le film et que leurs parents se réfugieront au comptoir pour enterrer leurs têtes dans une boîte géante de popcorn. Ce n’est pas du grand art. Le réalisateur Del Toro l’a très bien résumé : “On ne peut pas dire que c’est une pièce de Ibsen avec des monstres et des robots géants. Je ne peux pas prétendre faire une profonde réflexion sur l’humanité. » Amen. »

Digital Spy: « Contrairement à la pléthore de reboots récents qui nous viennent d’Hollywood, l’effort de Del Toro est basé sur une idée originale élaborée pour le grand écran. Aucun comic book, figurine d’action ou jeu de société n’a été utilisé. Ce fait, combiné avec un casting engageant et beaucoup d’excitation viscérale, compense les problèmes significatifs de structure et permet à ce titanesque blockbuster de fournir assez de divertissement et d’humour pour nous faire rester et mériter notre attention. »

PACIFIC RIMMiami.com : « Pacific Rim est parfois niais, excitant et fou et dure probablement une demi-heure de trop (les combats sont fatigants). Mais chaque fois qu’on se tourne vers le film, quelque chose de cool se passe et fait revenir, comme un robot qui attrape un bateau dans l’océan et s’en sert comme d’une barre de fer pour taper le visage de son ennemi. On peut faire pire dans le divertissement popcorn. »

Time : « Dans ce film sur la fin du monde, le sentiment de jeu rappelle un enfant qui invente des combats avec ses figurines de GI Joe pendant que ses parents se disputent dans la pièce voisine -un moyen d’échapper aux vraies anxiétés en créant un péril fantastique plus grand- ce qui donne vie aux conflits mano-a-monstruo entre les Jaegers et les Kaijus. Mais le reste de Pacific Rim est inerte. On obtient 45 minutes de génial encadrées par 90 minutes d’ennui. » 

Les déçus

Birmingham Mail : « Si Pacific Rim a l’air bon et la 3D n’est pas horrible, le scénario à la sous-Transformer assure l’arrivée de l’ennui. Les dialogues paresseux incluent des phrases telles que « Les nombres sont ce qui nous rapproche le plus de l’écriture de Dieu » et les quelques tentatives d’humour ont seulement provoqué deux ricanements dans une salle remplie. Avec un film excessivement répétitif tout au long des 131 minutes, Guillermo Del Toro réalise le film comme s’il avait fait le vœu de mettre fin à sa carrière. »

Crédits photo ©Warner Bros Pictures

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