On a été (très) déçu

Super Fun Night

Si l’épisode pilote était savoureux et installait très bien les personnages, la suite est bien décevante. Les situations sont rarement originales, souvent déjà vues dans d’autres sitcoms, toujours prévisibles et les rires de plus en plus rares. Le rythme de la saison est aussi très rapide, par exemple Kimmy et Kendall présentées comme rivales, sont déjà devenues amies. Des intrigues, certes peu importantes pour une sitcom mais qui confirme que Rebel Wilson n’est peut-être pas faite pour la télévision. Reste quand même le jeu très bon des acteurs qui sauve quelques répliques.

Mom

Mom est une sitcom assez classique. La série n’est pas à hurler de rire et surtout elle recycle des thèmes vus et revus. La force de Mom est sans conteste Alison Janney. L’actrice est excellente et fait ce qu’elle peut avec ce qu’on lui donne. Elle a un timing comique parfait et même si elle doit faire avec des histoires usées comme le cliché de la femme qui croit qu’elle est enceinte alors qu’elle est ménopausée, elle livre un bon jeu et elle a probablement les meilleures répliques. Elle est en quelque sorte ce que Lily Tomlin était dans Malibu Country à savoir une excellente actrice dans une sitcom moyenne. Anna Faris s’en sort mais reste dans l’ombre de Janney et Matt Jones est sous-utilisé.

The Tomorrow People

The Tomorrow People est lente, très très lente. On n’a guère avancé depuis le pilote. Après six épisodes, nous n’’avons point d’indices supplémentaires sur le père de Stephen, les Tomorrow People viennent enfin de décider d’arrêter de se cacher, les relations entre les personnages qu’elles soient amoureuses ou amicales, stagnent, et si on a découvert un peu plus profondément combien ULTRA est monstrueuse et quelques secrets sur John, c’est bien tout ce qu’on a eu à se mettre sous la dent. De plus, Amell est de moins en moins crédible en adolescent de 16 ans. Reste Mark Pellegrino, toujours excellent, même si on aimerait qu’ils approfondissent son personnage bien linéaire pour le moment.

Hello Ladies (HBO)

Le Cerveau avait de l’espoir pour Hello Ladies la série de Steven Merchant. Le pilote était moyen mais on pensait que les choses allaient s’améliorer. Malheureusement, il n’en est rien. Le personnage de Stuart est triste et pathétique. Il veux désespérément faire parti de groupes de gens qui ne veulent pas de lui. Le rejet ne lui fait pas peur et il continue de se prendre des portes dans la figure ce qui au bout d’un moment devient un running gag ennuyant. On est mal à l’aise en le regardant. Le public aurait pu avoir de la sympathie pour lui mais le personnage n’étant même pas agréable, on a du mal à l’aimer. Hello Ladies avait pourtant beaucoup de potentiel, c’est une déception. Il y a tout de même quelques bonnes répliques ici et là. Il ne reste plus que deux épisodes qui auront du mal à remonter le niveau.

Dracula (NBC)

Si le Cerveau avait été mitigé au visionnage du pilote, à la fois séduit pas l’idée d’une revisite du mythe du Vampire inspiré par Bram Stoker, et dubitatif sur son exécution bancale, deux épisodes plus tard, le spectateur est plus que déçu. Que ceux qui attendent du sang, du mystère, de la sauvagerie et de la fureur passent leur chemin. L’action surnaturelle et mystique de la créature de la Nuit la plus célèbre de l’histoire littéraire et audiovisuelle est inexistante dans Dracula. Jonathan Rhys Davis, aussi bon acteur soit il, est un Dracula séduisant, mais loin d’être un vampire convaincant. De plus, Dracula est lente. Très lente. Si la lenteur du pilote était excusable pour exposer les bases fondamentales de cette relecture du mythe et présenter les personnages ainsi que son intrigue basée sur la vengeance, dans les épisodes qui suivent, la lenteur tue. Pour une mini série de 10 épisodes, c’est inexcusable. Ennui, déception, une furieuse envie de mordre NBC, voilà ce qui attend le spectateur avec Dracula. A quand une série sur les Vampires digne de ce nom ?

Reign (CW)

Comme expliqué dans le pilote, on espère vraiment que le règne de Reign sur la CW sera court. Les 4 épisodes qui suivent sont tout en somme aussi nazes que le premier.  Même si le scénario gagne en intéret, avec des développements relativement cohérents d’un point vue géopolitique (même si loin de la réalité), Reign reste une série pour ados, rien de plus. Les intrigues de nos protagonistes de la Renaissance frustrent, exaspèrent et agacent, surtout quand on aime l’Histoire et notre Histoire. Reign est une hérésie qui ne mérite pas de durer sur les canaux. En espérant qu’elle finira au bûcher assez vite.

Betrayal

Malheureusement, le pilote ne faisait pas de publicité mensongère pour Betrayal. Les épisodes se suivent et se ressemblent. L’histoire d’amour entre les protagonistes est de moins en moins crédible et rend les héros de plus en plus antipathiques. Peut-on vraiment compatir pour des personnes qui ont absolument tout pour être heureux et balancent tout en l’air sur un coup de coeur, sans réflexion et sans raison apparente ? Car, avec les crises de nerfs de Sara et larmes de Jack, c’est bien ce que la série nous demande. L’intrigue politico-policière, trop alambiquée est aussi d’un interêt bien pauvre. Les personnages à la morale bien trop manichéenne et les clichés en veux-tu, en voilà lassent très vite.

Dads

Après un pilote raciste et surtout pas drôle, la série de Seth McFarlane ne s’est pas vraiment améliorée. Deux éclats de rires francs en 6 épisodes, c’est pauvre, très très pauvres pour une comédie. Au moins, ils se sont calmés sur les blagues les plus clichés. Mais si Dads est mauvaise et qu’on n’a aucune envie de retrouver les fils comme les pères, la femme de ménage, Edna, est un petit bijou de personnage secondaire. Elle, elle mériterait peut-être sa série.

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La rédaction