Rarement un film aura été si bien nommé : l’heure la plus sombre (du cinéma). The Darkest Hour, du producteur du sinistre Black Lightning Timur Bekmambetov et réalisé par Chris Gorak, n’est pas aussi mauvais que son illustre prédécesseur, au scénario égal à celui de Transformers 3. Mais on a du mal à tenir les 89 minutes du film, tant il accumule les clichés. Totalement formaté à la caricature, le film déçoit. Un groupe d’adolescents  insouciants se retrouvent à Moscou, perdus et font face à une menace, extraterrestre ( ouah c’est original, tiens donc !). Sauf que toutes les villes sont attaquées par ces aliens se nourrissant d’électricité. Un intrigue digne de la chaîne américaine SyFy qui aurait pu produire ce film pour sa case du samedi soir.

Un film rempli de clichés

Premier point : le jeu des acteurs. Au lieu de faire appel à des inconnus pour son film, Chris Gorak aurait pu faire appel à des acteurs plus convaincants. Mais le jeu des acteurs est au niveau du scénario. On n’arrive pas à y croire. Certes on peut sourire tout au long du film, mais on le fait surtout en raison du ridicule des situations. Et des clichés sur la Russie.

Ensuite, le scénario, comme mentionné plus haut, rappelle les bonnes vieilles productions de séries B de la chaîne américaine SyFy. Des aliens se nourrissant d’électricité ? On a trouvé plus créatif que cela ( et on a déjà vu ça en saison 3 de Stargate SG-1… Bonjour l’inspiration !). Au moins Timur Bekmambetov n’a pas cherché à rassembler, dans le genre des invasions extraterrestres, plusieurs films comme il l’avait outrageusement fait avec Black Lightning. Mais il a accumulé tous les clichés. La résolution de l’intrigue, de son côté, a déjà été vue : comment vaincre cette menace extraterrestre ? Qu’on se le dise : ils sont sensibles à une bonne vieille technologie terrienne !

A oublier

The Darkest Hour restera donc à classer parmi les mauvaises productions de l’année 2012 malgré le mini-buzz de la campagne de promotion pré-lancement. A propos, le film a aussi de la 3D… Mais elle mérite à peine d’être mentionnée. Les 44 millions de dollars du budget ont dû partir en électricité… Pour ceux qui sont encore tentés d’aller voir le film, qu’ils gardent leur argent pour EDF, ils en profiteront plus.

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Crédits photo ©Twentieth Century Fox 2011