Power : 50 cent in da club

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La nouvelle série de 50 cent, Power, diffusée sur la chaîne câblée Starz, semble plutôt prometteuse.

Produite par 50 cent et écrite par Courtney Kemp Agboh, productrice-directrice de trois saisons de The Good Wife, la série de l’été Power a vu son premier épisode plutôt prometteur diffusé ce matin sur la chaîne câblée Starz.

50 cent se met en scène

50cent_Omari_HardwickLancer une marque de lingerie, lancer un nouveau parfum, lancer une marque de jean  : le public est habitué à ce que des stars de la musique et du cinéma fassent bien payer leur nom en vendant cher des objets ou des vêtements avec leur nom dessus. Mais avec Power, 50 cent élève la barre au niveau supérieur. Diffusée sur la chaîne cablée Starz, la première série de 50 cent avec déjà 8 épisodes de prévus montre les ambitions du rappeur américain.  50 cent profite de la série pour écrire et promouvoir la bande son. Il lance son nouveau tube grâce au générique de la série, » Big Rich Town ». Mais, à la 8 Mile, 50 cent n’est pas rentré dans le monde de la télévision pour produire des séries qui l’intéressent. Son premier but est, bien sûr, narcissique : il veut monter un série sur lui. Combinant des éléments de sa vie et des éléments fictifs, 50 cent n’hésite pas à y aller à fond pour faire monter sa côte.

Fight the Power

power-starz-omari_hardwickJames St Patrick est un dealer de drogue à New York qui blanchit son argent via une boîte de nuit dont il est le propriétaire. Alors que James fait des tentatives vers le chemin de la rédemption, sa femme Tasha et son associé Tommy ne voient pas les choses du même oeil et tentent d’empêcher James de ruiner les millions et le pouvoir qu’il a accumulé pour assouvir des rêves d’enfants. Le twist final est que Angela Valdez, la fille dont il tombe amoureux, est en fait l’avocate générale qui est à sa poursuite sans le savoir. Ayant choisi un acteur ultra musclé et très sexy, qu’il dit lui ressembler, et nous gavant de scènes soit de poupées en mini robes (l’avantage d’avoir choisi une boîte de nuit comme décor), de James en marcel qui bute un mec et de scènes de règlements de  comptes, Power a tout pour plaire.

Un bon casting pour un scénario classique

POWER-Photo-Naturi-NaughtonUn mélange de la saison 1 de 24 heures chrono, avec la femme du candidat David Palmer qui ne veut pas qu’il renonce à ses pouvoirs de candidat gagnant à la présidentielle, de The Wire pour le côté gangster, étrangement de Gossip Girl pour la description de l’attrait de la luxure et de Suits, pour le côté business, la série Power n’est pas ultra originale. Mais elle plaît quand même pour son bon casting. L’acteur Omari Hardwick, qui joue James, est plutôt bon. Un personnage à multiples facettes, James est très bien interprété par Omari Hardwick dont les émotions peuvent se lire sur son visage. Entre son côté doux quand il retrouve son amour d’enfance Angela, son côté dur quand il parle à sa femme Tasha, et son côté ghetto quand il gère histoires de drogue qui tournent mal, le business man qu’est James prend de bonnes couleurs sous l’interprétation de Hardwick . Quant à Naturi Naughton, Joseph Sikora et Lela Loran, leur performance est juste sans être ultra intéressante.

La suite d’un début prometteur

POwerOn prévoit des évolutions assez rapides entre la nouvelle copine Angela et l’épouse Tasha, entre Angela et James, entre Tommy et Angela, pour une série dont le premier épisode a déjà contenu plus d’histoires et de résolutions qu’une saison de The Wire. 50 cent ne se privera pas non plus d’apparaître dans les prochains épisodes, comme personnage récurrent Kanan, un ami d’enfance de James. En tout cas, que ce soit pour se rincer l’œil ou pour se prendre pour un gangster, la série Power offre tout ce qu’elle a promis et plus encore. Le Cerveau félicite une nouvelle série qui s’érige rapidement au niveau des séries – sympas mais pas ouf – comme Suits, Scandal et Revenge.

Crédits photos : ©Starz

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