Intelligence : Almost Robot

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2.5

Josh Holloway revient sur le petit écran avec Intelligence. Critique d’une série banale mais divertissante.

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CBS lançait hier soir une série très attendue pour 2014 : Intelligence. Josh Holloway, (Lost) incarne ici Gabriel, qui n’est pas un ange mais un ancien militaire de carrière devenu espion pour les États-Unis. Mais pas n’importe quel espion, l’armée américaine lui a inséré une puce dans le cerveau qui le transforme en super-ordinateur. Ainsi, grâce à son esprit, il peut accéder à tout ce qui existe dans le cyber-espace, mais aussi détourner des satellites, et autres signaux digitaux et s’incruster dans votre vie privée pourvue que vous ayez un jour envoyé un message un peu coquin à votre copain. Cela fait de lui la technologie la plus précieuse des États-Unis. Une telle technologie se doit donc d’être protégée, surtout que l’homme garde ces vulnérabilités humaine. C’est l’agent des services secrets Riley Neal (Meghan Ory Once Upon A Time.) qui s’y colle, même si elle n’a pas envie de travailler pour cet homme désobéissant, insolent et imprudent. Parce que nous sommes dans une série américaine, Gabriel et Riley sont bien sûr en opposition sur à peu près tout et n’importe quoi, ce qui cache forcement une attirance sexuelle. Nos deux héros font partie d’un programme dirigé par Lilian Strand (Marg Helgenberger) stéréotype de la patronne dure et sévère avec tout de même un bon fond qu’elle cache a ses subordonnés.

Chuck Bauer

Si la Fox a son robot a qui on a donné des sentiments humains avec Almost Human, CBS a un humain a qui on a donné les capacités d’un ordinateur avec sa nouvelle série. Intelligence est, en résumé, Chuck et Jack Bauer dans le corps d’un seul homme. En moins drôle que Chuck, du moins dans ce pilote et en moins bad-ass que Jack Bauer, même s’il y a du sang et des armes. Si certains retournements de situations dans ce pilote et scènes de combats sont clichés dans leur exécution, surtout pour les genres de l’espionnage et de l’action, Michael Seitzman arrive à délivrer un premier épisode plutôt prenant. Surtout car il établit très bien les enjeux de la série et grâce à une réalisation très dynamique.

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Plusieurs intrigues en fil rouge sont mises en place et les premiers conflits relationnels, romantiques ou non, entre les divers personnages se dessinent déjà. Ainsi, le grand ennemi – Forcement Chinois – est créé dans cet épisode, et on le poursuivra certainement dans les prochaines semaines. Intelligence invite aussi les téléspectateurs à chercher à savoir la vérité sur l’épouse de Gabriel, qui aurait trahi les États-Unis et serait morte, mais ce n’est pas sûr. Ce qu’on a bien entendu jamais vu ailleurs. Même le passé de Riley est à explorer, même si on devine l’éternel cliché de la jeune fille abusée par son beau-père.

Sans grande originalité ni surprise, le pilote pose très bien les bases de la série. Des bases solides pour une série qui s’annonce divertissante, relativement bien jouée même si elle manque d’une certaine originalité, dans le traitement même de son concept et dans les intrigues délivrées dans ce pilote. S’il ne convainc pas encore que la série est incontournable, et utilise un peu trop la super-technologie pour avancer l’intrigue, il donne cependant envie de lui donner sa chance, au moins le temps de quelques épisodes.

Crédits Images :© CBS

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