Pour conclure sa semaine d’hommage, le festival de Deauville a choisi John Travolta. L’acteur aux 50 films s’est présenté sur scène ému et a tenu à remercier la salle en français.
C’est le co-fondateur du festival Lionel Chouchan qui a rendu hommage à John Travolta, l’homme au pas de danse le plus célèbre de la terre. Racontant comment il a rencontré John pour la première fois il y a quelques années dans une piscine du Club 13. «Votre carrière est truffée d’œuvres qui ont fait le tour du monde Urban Cowboy, Blow Out, Broken Arrow, Volte Face, Grease…»
En continuant son hommage, Lionel Chouchan est revenu sur les talents de pilotes de John Travolta rappelant : »qu’il détient 11 brevets de pilotages du 747 du canadair et dispose de son propre Boeing 707. Mais le plus touchant et symbolique du personnage c’est qu’il met à la fois son cœur, son talent et son avion au service de cause humanitaire. En 2005, il part ravitailler la Nouvelle-Orléans dévasté par l’ouragan Katrina et en 2010, il fait de même pour Haïti. »
C’est à la suite ce discours que John Travolta est monté sur scène pour accepter son prix. Emu, il a remercié la salle dans la langue de Molière. Après s’être excusé pour ses fautes de français, l’acteur a déclaré être « heureux et honoré pour le grand prix et ma carrière. » Il a également remercié le public pour sa dévotion : « c’est ma motivation, je voudrais passer mon temps à faire de films. »
Il a ensuite prit possession de son prix sur des pas de danses survoltés dignes de la fièvre du samedi soir. Plus tôt, dans la journée, il avait inauguré sa cabine sur les planches en présence du maire de Deauville.
On ne présente plus John Travolta, acteur transgénérationnel connu pour une myriade film plus iconiques les uns que les autres tel que Pulp Fiction, Grease, Volte Face, La Fièvre du samedi soir, Get Shorty, Be cool, etc.
Son prochain film Killing Season, avec Robert De Niro, était présenté hier soir hors compétition. Il n’a pas encore de date de sortie en France.
Crédits photos : ©Brain Damaged Corp / ©Cyril Poissonnier
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