300, le film qui a révélé Zack Snyder et Gerard Butler au monde, a le droit a un deuxième opus le 5 mars 2013 : 300 : La Naissance d’un empire. Plus violent que son ainé 300 : La Naissance d’un empire en met plein la tronche ! Critique. 

Dans ce nouveau chapitre de la saga 300, adaptée du roman graphique de Frank Miller, « Xerxes », le général grec Thémistocle (Sullivan Stapleton) tente de mobiliser toutes les forces de la Grèce pour livrer une bataille contre les redoutables Perses, emmenés par Xerxès (Rodrigo Santoro), homme devenu dieu, et Artémise (Eva Green), à la tête de la marine perse…

Beat-em-all  Critique-300-1

Les hommes en jupe sont à la mode, après Pompéi, c’est le retour des Grecs de Frank Miller. Ici, pas d’histoire d’amour à l’eau de rose, 300 : La Naissance d’un empire n’est pas romantique. Comme son prédécesseur, les hommes sont torses nu et capés pour aller se battre (logique hein ! ). Sauf que 300 : La Naissance d’un empire, a remplacé les Portes Chaudes défendues par les spartiates, par une bataille navale entre Thémistocle et Artémise.
Et même si les Athéniens s’expriment une octave en dessous des Spartiates, niveau combat, ils n’ont rien à leur envier. Ceux qui leur manque en force brute, ils le remplacent par la stratégie, rendant les combats intéressants.

300 : La Naissance d’un empire
met l’emphase sur l’hémoglobine. Des litres et des litres de sangs à faire saliver ce cher Comte Dracula. Les têtes tombent comme les fruits d’un arbre au printemps et la mer Égée est plus rouge qu’azur.
300 : La Naissance d’un empire est brut, plein de baston, si bien que par moment il pourrait se confondre avec un bon « beat-em-all », une version live action de God of War.

Avant-Pendant-Après Critique-300-2

L’originalité de 300 : Naissance d’un empire est dans l’intrigue qui se déroule en même temps que les événements de 300. Si quelques flashbacks situent les origines de Xerxes et Artémise, le reste se passe pendant que Léonidas et les siens cassent du bonhomme aux Portes Chaudes.
C’est une façon intelligente d’élargir l’univers de 300 et de l’enrichir en montrant les conséquences de la défaite de Léonidas et les enjeux qu’elle représente pour la Grèce.

Sullivan Stapleton incarne très bien Thémistocle, loin du beuglard Léonidas, il est plus posé, mais moins charismatique. Les deux partagent cependant un amour pour les discours de ralliement parfois un peu trop longs. Face à lui, Xerxes est tout aussi utile que dans le premier opus, mais c’est Eva Green qui vole la vedette. Son Artémise est froide, calculatrice et impitoyable. Sa rencontre avec Thémistocle n’a rien à envier au genre de film que Canal + diffuse le premier samedi du mois.

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Noam Murro rentre bien dans les sandales de Zack Snyder et la réalisation de 300 : La Naissance d’un empire est impeccable. L’esthétique du premier y est retrouvée, certaines scènes sont brillamment réalisées (comme celle du cheval) et l’utilisation de la 3D est judicieuse, pour une fois.

300 : La Naissance d’un empire n’a rien à envier à son prédécesseur. Le Cerveau lui reproche juste quelques longueurs dans le blabla patriotique et parfois trop de sang.

300 : La Naissance d’un Empire – Bande annonce 2 VOST

Crédit images : ©Warner Bros